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MERCREDI 11 SEPTEMBRE 2019 france| 11
Témoin d’une agression,
une femme est renvoyée
devant la justice
Alors qu’elle portait secours à une victime,
elle a été violemment frappée par un policier
Q
uand elle raconte la suite
d’événements qui l’ont
conduite en garde à vue,
Leila ne peut s’empêcher
de souffler entre deux phrases :
« C’est une histoire de fous. » Cette
cadre commerciale de 43 ans,
n’imaginait pas en ce lundi soir
d’août qu’en appelant la police,
comme témoin d’une agression,
elle serait emmenée au poste pour
« violence sur personne déposi
taire de l’autorité » et renvoyée de
vant le tribunal correctionnel,
après avoir été ellemême étran
glée et frappée... par un agent.
Il est presque 22 heures quand
Leila, vêtue d’un imperméable
beige, remonte la rue Legendre,
dans le 17e arrondissement de Pa
ris. A quelques dizaines de mètres,
elle aperçoit trois personnes s’en
prendre à une femme au sol. La
scène a attiré tout le voisinage au
balcon. Les nombreux témoins in
terrogés par Le Monde la décrivent
tous comme très brutale. Une
femme assène notamment un
grand coup de casque de moto à la
personne au sol, tandis qu’un
homme la projette violemment
contre une voiture. Leila appelle
donc la police et se rapproche pour
protéger la victime. Plusieurs pas
sants la rejoignent pour tenter de
faire cesser les coups.
« Garde à vue lunaire »
Une quinzaine de minutes plus
tard, une voiture débarque à tom
beau ouvert dans la rue. Plusieurs
fonctionnaires en civil, brassard
orange au bras, en sortent, pistolet
au poing. « Lorsque la police est ar
rivée sur les lieux, j’étais choqué de
les voir arme à la main, nous bra
quer agressivement », raconte Fa
rid, témoin de la scène qui a sou
haité rester anonyme. « A l’origine,
ils intervenaient pour un individu
armé sur la voie publique », expli
queton de source policière, pour
justifier la tension ambiante. Les
agents commencent par séparer
les protagonistes de l’altercation.
L’un des agresseurs se tourne alors
vers Leila et lui intime par deux
fois l’ordre de se taire : « Tu n’as rien
vu, tu ne dis rien. » Cette dernière se
rapproche de l’un des policiers et
signale à plusieurs reprises cette
tentative d’intimidation. C’est
alors que les choses dérapent.
Le fonctionnaire, barbe fournie
et casquette sur la tête, l’empoigne
à la gorge en l’étranglant, lui fait
traverser la rue et la plaque contre
un mur. Ne pouvant plus respirer,
Leila pousse des cris et pleure.
« Elle n’opposait aucune résistance
et criait “Je ne vous ai rien fait, c’est
moi qui vous ai appelés”, puis à plu
sieurs reprises “lâchezmoi, vous
me faites mal” », raconte Isabelle,
une autre témoin (le prénom a été
changé). Le policier desserre son
étau et lui balance un coup de pied
dans les jambes. « La dame avait le
visage choqué, elle n’avait rien fait,
elle demandait au policier pour
quoi elle se faisait agresser, raconte
Romain (qui n’a pas voulu donner
son identité), qui crie au fonction
naire d’arrêter. J’ai vu parfaitement
- j’étais à un mètre de distance –
comment il l’a lâchée et lui a ensuite
mis un coup de pied très fort sur les
jambes. » Les autres policiers finis
sent par intervenir. « Ses collègues
sont venus le raisonner, les gens
dans la rue étaient choqués par
cette scène, abonde Miloud, un
voisin. La dame était là depuis le
début de l’incident pour aider la vic
time et n’avait rien à voir avec l’al
tercation. Au contraire, elle a tout
fait pour que la police vienne résou
dre le conflit. Nous n’avons pas
compris pourquoi d’un coup une
témoin était frappée par la police. »
Plusieurs témoins se saisissent
de leur téléphone. « Il a levé la tête,
il a vu qu’il y avait plein de gens qui
filmaient, il s’est éloigné, puis il est
revenu vers moi et m’a dit “vous res
tezlà, vous m’avez tordu le
pouce”. » Côté police, on assure
que l’homme a agi en réaction « à
une requérante qui perturbait
l’opération ». Aucune des person
nes interrogées par Le Monde ne
fait état de coup ou d’une attitude
agressive de la part de la femme.
Sur l’une des vidéos tournée juste
après le coup de pied, on voit le po
licier qui s’adresse à la femme en
montrant son pouce. Un témoin
de la scène s’esclaffe : « Il vient de la
frapper et il fait la victime! »
Leila se défend de toute vio
lence : « J’ai essayé de me dégager
parce que je n’arrivais pas à respi
rer, mais je ne lui ai pas tordu le
pouce, c’est une excuse parce qu’il a
compris qu’il était en tort. » Sur les
vidéos, même la femme qui avait
assené le coup de casque vient
prendre sa défense en saisissant
l’un des policiers par les épaules.
Les ennuis de Leila ne font ce
pendant que commencer. « Ils
m’ont dit qu’ils avaient besoin de
mon témoignage sur l’agression, ils
m’ont emmenée, racontetelle. J’ai
indiqué plusieurs fois que je voulais
porter plainte contre le policier et
en arrivant au commissariat, ils
m’ont placée en cellule. » Elle y pas
sera la nuit. « C’est une garde à vue
lunaire, pourtant j’ai l’habitude
d’en faire, souffle Me David Curiel,
l’avocat qui l’a assistée. Ils ont mis
de côté leur impartialité, ils ten
taient de la discréditer, de lui faire
dire qu’elle était à l’origine des vio
lences. Je rappelle qu’il s’agit d’une
témoin d’une agression qui a choisi
d’appeler la police alors qu’elle
aurait pu passer son chemin. »
A sa sortie de garde à vue le len
demain matin, Leila, qui a depuis
porté plainte auprès de l’Inspec
tion générale de la police natio
nale, a reçu en mains propres une
convocation au tribunal correc
tionnel en mars 2020, pour « vio
lence sur personne dépositaire de
l’autorité publique ». Le policier
s’est vu prescrire dix jours d’inca
pacité totale de travail (ITT). Pour
les larges ecchymoses qui ornent
son cou, ses poignets et sa jambe,
Leila a hérité de deux jours d’ITT.
nicolas chapuis
Ecoles hors contrat : les dirigeants
de la Fondation pour l’école se déchirent
La directrice générale de la Fondation a été mise à pied lundi sur fond de tensions internes
L
es nouveaux locaux d’Espé
rance banlieues sont dis
crètement installés près de
la place de la Nation, à Paris. Ce ré
seau d’écoles hors contrat ouver
tes dans des quartiers défavorisés
a emménagé là il y a quelques se
maines. L’association était jus
qu’alors hébergée dans les locaux
de la Fondation pour l’école, sou
tien historique du modèle des
écoles privées « indépendantes ».
Cette dernière abritait depuis 2012
la Fondation Espérance banlieues,
chargée d’apporter une aide fi
nancière aux écoles du même
nom et permettant des déduc
tions fiscales.
Mais le dispositif a volé en éclat il
y a quelques mois. Le 9 avril, un
conseil d’administration de la
Fondation pour l’école a choisi de
dissoudre la Fondation Espérance
banlieues. Le réseau d’écoles doit
donc désormais se développer in
dépendamment. En réalité, cette
rupture reflète des dissensions au
sein même de la Fondation pour
l’école, d’ordre stratégique et phi
losophique.
Une situation de « blocage »
Anne Coffinier, la directrice géné
rale de la Fondation pour l’école,
vient d’en faire les frais. Lundi
9 septembre, elle a été mise à pied
à titre conservatoire. Elle évoque
différents désaccords avec Lionel
Devic, président de la même struc
ture, notamment autour de la ges
tion par Eric Mestrallet d’Espé
rance banlieues. Le réseau, qui in
dique bénéficier à 700 élèves et
dont les dépenses ont atteint
4,8 millions d’euros pour l’exercice
20172018, devrait ouvrir sa
17 e école aux vacances de la Tous
saint, au Mans. Son expansion le
pousse, selon Anne Coffinier, « à
dévoyer » sa mission initiale – « se
servir de la liberté du hors contrat
pour inventer un nouveau modèle
et interpeller l’Etat », estime cette
énarque. Elle craint en effet que le
besoin de financement n’incite le
président d’Espérance banlieues à
se rapprocher de l’éducation na
tionale, quitte à passer sous con
trat. Or, la Fondation pour l’école
« fonde sa légitimité sur le principe
constitutionnel de liberté d’ensei
gnement », énonce Mme Coffinier,
qui invoque « le respect des statuts
sans passedroit ». De son côté, le
président d’Espérance banlieues,
Eric Mestrallet, considère que « la
liberté scolaire est une modalité et
pas une finalité ». Les écoles Espé
rance banlieues sont « une œuvre
très fragile » qui ne peut « pas tenir
qu’avec le mécénat », ajoute M. De
vic, président de la Fondation pour
l’école – évoquant une simple « sé
paration précipitée » entre cette
dernière et Espérance banlieues.
Trois administrateurs de la Fon
dation pour l’école ont décidé de
démissionner dans une lettre da
tée du 23 juillet, évoquant une si
tuation « de blocage ». Le minis
tère de l’intérieur, duquel relèvent
les fondations reconnues d’utilité
publique comme la Fondation
pour l’école, s’est ému de la situa
tion. Le directeur de cabinet du
ministre a signé le 1er août une
note chargeant l’Inspection géné
rale de l’administration (IGA)
d’une mission de contrôle de la
Fondation pour l’école. Il men
tionne « des dysfonctionnements
importants » et de « graves conflits
internes », « cristallisés » autour
d’Espérance banlieues.
La dissolution de la Fondation
Espérance banlieues intervient en
effet juste après la remise d’un
audit, commandé par la Fonda
tion pour l’école. Il liste plusieurs
anomalies, dont des problèmes de
gouvernance au sein d’Espérance
banlieues et des « risques poten
tiels de conflits d’intérêts ». Il épin
gle des prestations qui « font état
de liens d’intérêts indirects entre
des sociétés gérées par M. Mestral
let et/ou M. Devic et un fonds de do
tation dont les écoles sont subven
tionnées à la fois par la Fondation
pour l’école et par une fondation
abritée par la Fondation pour
l’école ». « Il y a juste des liens indi
rects et qui étaient connus », se dé
fend Eric Mestrallet, démentant
tout « conflit d’intérêts ». Lionel De
vic ajoute avoir depuis vendu ses
parts dans la société Maecenas, ci
tée dans l’audit, expliquant que
celleci ne lui a « rien rapporté ».
Le rapport d’audit indique en
outre que le salaire de 5 000 euros
brut que percevait M. Mestrallet
au titre de sa fonction de président
de la Fondation Espérance ban
lieues s’oppose « au cadre statu
taire et conventionnel régissant la
vie de la Fondation ». Lionel Devic
explique de son côté que cette ré
munération n’était juste « pas for
malisée ». Une plainte contre X
s’inquiétant d’un « abus de con
fiance » a été déposée en mars par
quatre administrateurs de la Fon
dation, ainsi qu’Anne Coffinier. La
plainte – classée sans suite pénale
- a ensuite été retirée « à la de
mande pressante du conseil d’ad
ministration », indique la direc
trice de la Fondation pour l’école.
Pour autant, les tensions au sein
de la structure ne se sont pas ta
ries. La dissolution de la Fonda
tion Espérance banlieues n’a « pas
suffi à rétablir un fonctionnement
plus apaisé », estime la note du mi
nistère de l’intérieur chargeant
l’IGA d’inspecter la Fondation
pour l’école. L’organisme, dont le
rapport est attendu le 15 septem
bre, est chargé de « formuler des re
commandations pour remédier
aux dysfonctionnements qui se
raient constatés ».
léa sanchez
A VaulxenVelin, les enseignants
du collège HenriBarbusse à l’arrêt
La rentrée scolaire n’a pas eu lieu dans cet établissement classé REP +.
Les professeurs critiquent l’augmentation des effectifs dans les classes
lyon correspondant
P
our la deuxième se
maine d’affilée, la ren
trée n’a pas eu lieu au col
lège HenriBarbusse de
VaulxenVelin (Rhône). Les ensei
gnants ont décidé lundi 9 septem
bre de reconduire leur mouve
ment de grève, pour contester
l’augmentation du nombre d’élè
ves par classe, audelà des seuils
qui étaient récemment appliqués
dans ce collège classé REP + (réseau
d’éducation prioritaire renforcée).
Une délégation qui a frappé à la
porte du ministère de l’éducation
nationale pour demander une
audience, s’est heurtée à une fin de
nonrecevoir, lundi matin à Paris.
Après une journée d’attente, l’as
semblée générale des professeurs
a voté la reconduction de ce mou
vement suivi par 80 % des cin
quantehuit professeurs, assurent
les représentants.
Le collège HenriBarbusse
compte cinq classes de 6e avec
26 élèves, une autre avec 27 élèves.
Pour les enseignants, leur nombre
doit se limiter à 24, ce qui était le
cas à la rentrée 2018, en vertu de
l’éducation inclusive préconisée
par le ministre luimême. « Le
nombre de 24 a été reconnu aux as
sises sur l’éducation prioritaire, une
classe à 25 ou 26, ça change tout,
vous ne pouvez plus faire des grou
pes de travail aléatoires dans les
classes, le travail coopératif est
compromis », insiste Mathilde
Reynier, professeur de français.
« Aucune classe n’est épargnée, le
seuil est dépassé partout, nous
avons une trentaine d’élèves en
trop par rapport à nos moyens »,
peste Sophie Gimazane, profes
seur de français et professeur prin
cipal en classe de 6e. Pour le recto
rat, le niveau des effectifs est aussi
une question d’équité par rapport
aux autres établissements de
REP + du département du Rhône,
où le seuil est de 25 élèves pour les
6 e, et de 27 élèves pour les autres
classes.
Selon l’équipe enseignante du
collège Barbusse, l’administration
a ajouté aux effectifs des élèves du
dispositif (section d’enseigne
ment général et professionnel
adapté (Segpa). Ces collégiens bé
néficient de trois cours dispensés
par des professeurs des écoles
(français, mathématiques, histoi
regéographie), mais rejoignent
les classes pour toutes les autres
matières. « Il faut aussi ajouter la
vingtaine d’inscriptions qui va arri
ver d’ici fin octobre, comme chaque
année », ajoute Billy Pin, profes
seur de mathématiques.
Les enseignants ont attendu vai
nement la tenue d’un groupe de
travail promis par le rectorat, ras
semblant les cinq établissements
de REP + du secteur, sur les seize
que compte la région lyonnaise.
La grève s’est déclenchée dès la
rentrée. Vendredi 6, lors d’une
rencontre avec le recteur de l’aca
démie, les professeurs se sont en
tendu répondre : « Vous n’allez pas
chipoter pour un élève. » Ce qui a
accentué l’incompréhension.
« L’administration parle en chif
fres, nous on parle de situations vé
cues, où chaque élève a des difficul
tés différentes de celles des autres,
certains ont du mal à lire, d’autres
ont des familles complètement ab
sentes, d’autres ne dorment pas, ou
ne mangent pas à leur faim », ex
pose Denis Desambrois, profes
seur de SVT, vingtdeux ans d’ex
périence à VaulxenVelin.
Engagement professionnel
Soutenu par les trois sections syn
dicales (Sud, SNES, CNT), le mou
vement va audelà des revendica
tions chiffrées. Il touche à l’iden
tité du collège de 592 élèves issus
de milieux défavorisés, dans une
ville classée parmi les dix plus
pauvres de France. « Avant, ici, les
professeurs n’osaient pas prendre
les escaliers avec les élèves telle
ment ils avaient peur, la tension
était palpable, les élèves venaient
pour passer un moment, au
jourd’hui ils viennent pour tra
vailler, tout cela grâce projet péda
gogique que nous portons », confie
Denis Desambrois.
Depuis le début de la semaine,
les parents d’élèves soutiennent
leur mouvement. « Nous faisons
confiance aux professeurs, ils con
naissent la réalité, cet établisse
ment obtient des résultats grâce à
ce qui est mis en place, ici plus
qu’ailleurs il faut assurer un suivi
personnalisé des élèves, tout cela
est mis en péril », affirme Hasma
Lanabi, mère de collégiens, qui
cite les 89 % de taux de réussite au
brevet l’année dernière, en hausse
de 30 %. « Sans les mesures mises
en place, jamais nous n’aurions eu
de tels résultats. Si on remet en
cause le nombre d’élèves par
classe, on repart en arrière, c’est
évident », assure Selma Benos
mane, une autre mère de famille,
présente à l’assemblée générale
des parents, lundi.
Une deuxième rencontre avec le
recteur était prévue mardi après
midi. Favorable à « une concerta
tion avec les syndicats sur la ma
nière de comptabiliser les effectifs »,
le rectorat fait remarquer que le
collège bénéficie d’une dotation
complémentaire pour financer
ses dispositifs d’aides, ainsi que de
trois conseillers principaux d’édu
cation (CPE) et de onze assistants
d’éducations (AED), « soit le double
des barèmes appliqués à effectifs
identiques ». L’administration se
dit prête à « réexaminer les moyens
attribués à l’établissement dans
l’hypothèse où il serait amené à ac
cueillir de nouveaux élèves. »
A Barbusse, les professeurs ont
pour la plupart choisi leur affecta
tion, par engagement profession
nel. Audelà de la désagréable im
pression d’avoir été floués, ils s’in
dignent de la remise en cause du
sens de leur travail. Lundi, à
l’ouverture du collège, une dizaine
d’entre eux ont accroché aux
grilles une banderole, marquée en
rouge et noir, sur un drap blanc :
« En REP +, 24 élèves/classe pas
plus ». Elle avait déjà servi en 2018
à la même époque.
richard schittly
« Ici, plus
qu’ailleurs, il faut
assurer un suivi
personnalisé des
élèves, tout cela
est mis en péril »
HASMA LANABI
mère de collégiens
S O C I A L
Lancement
d’une concertation
sur l’insertion
Le gouvernement a lancé,
lundi 9 septembre, une
concertation sur la création
d’un « service public de l’inser
tion ». Ce dispositif avait été
annoncé par Emmanuel
Macron, il y a presque un an
jour pour jour, dans le cadre
de sa stratégie de lutte contre
la pauvreté. Le but est d’amé
liorer l’accompagnement
des personnes bénéficiant
d’un minimum social ou
très éloignées de l’emploi.
E X T R Ê M E D R O I T E
Municipales à Paris : le
RN investit un candidat
extérieur au parti
Le Rassemblement national
(RN) a investi, lundi 9 sep
tembre, aux élections muni
cipales à Paris, un candidat
extérieur au parti, Serge
Federbusch, écartant la can
didature d’un délégué du RN,
Jean Messiha. Le trésorier du
parti, Wallerand de Saint Just,
qui avait été candidat en 2014
dans la capitale, avait fait
savoir en mars que le RN ne
présenterait pas de liste à
Paris, une première. – (AFP.)
L’inspection
générale de
l’administration
est chargée
d’une mission
de contrôle
de la Fondation
pour l’école