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MERCREDI 18 MARS 2020 coronavirus| 11
La difficulté d’informer malgré le confinement
Télévisions, radios et journaux tentent de faire face aux invités qui se raréfient, aux reportages qui se compliquent et aux journalistes confinés
C
omment continuer d’in
former alors que la crise
du coronavirus a enfermé
les Français chez eux? Depuis
plusieurs jours, chaînes de télévi
sion, radios et journaux tentent
de réconcilier deux injonctions
contradictoires, celle de poursui
vre leur mission, tout en respec
tant les consignes sanitaires.
Travail à distance généralisé,
quasiarrêt des reportages, limi
tation du nombre d’invités en
plateau, avant même le discours
d’Emmanuel Macron, lundi
16 mars, instaurant le confine
ment pour deux semaines,
France Télévisions, Radio France,
Europe 1, BFM ou Le Monde
avaient déjà pris des décisions
draconiennes.
Le Monde, par exemple, où les
salariés sont peu à peu passés au
travail à distance dès le jeudi
12 mars, la rédaction a été réorga
nisée, le journal resserré. Per
sonne n’était présent dans les QG
de campagne, dimanche 15 mars,
à l’issue du premier tour des mu
nicipales, et le traditionnel cahier
des résultats des élections n’a pas
été confectionné, afin de préser
ver les forces.
Alors que l’actualité de rubri
ques comme la culture se tarit,
une partie des journalistes est in
vitée à alimenter deux nouvelles
thématiques. La première s’em
ploiera à raconter « la vie dans la
société confinée », la seconde, « la
guerre des blouses blanches »,
afin de décrire le travail du sys
tème et du personnel de santé.
Les médias euxmêmes ne sont
pas épargnés par la maladie.
Lundi soir, France Télévisions
a décidé de remplacer « Téléma
tin » par la matinale de Franceinfo
TV, après qu’une chroniqueuse a
été touchée par le Covid19. Mais
pour le groupe de service public,
la priorité reste l’information.
« Nous mettons l’accent sur les
tranches d’infos de 12 heures,
13 heures, 20 heures et sur “C’est
dans l’air” sur France 5, indique Ta
kis Candilis, le directeur général
délégué aux programmes. Mais
on a de plus en plus de mal à tour
ner en province. De nombreux té
moins ne veulent plus recevoir de
journalistes. »
Pendant deux semaines, la dif
fusion du feuilleton quotidien de
France 2, Un si grand soleil, est sus
pendue. La durée du « 20 heures »
est ainsi rallongée à cinquante
deux minutes. « Nous voulons
pouvoir répondre aux questions
des téléspectateurs : nous mettons
vraiment l’accent sur l’interacti
vité avec le public », explique Yan
nick Lemarchand, directeur géné
ral délégué à l’information. Lundi
soir, la grille a été bouleversée
pour faire place à une spéciale
« Vous avez la parole », animée par
Thomas Sotto et Léa Salamé.
Partout, les conditions de repor
tage sont complètement revues.
Europe 1 a carrément décidé de ne
plus envoyer personne sur le ter
rain. « Tout est fait à distance »,
confirme Donat Vidal Revel, son
directeur de l’information.
Une option inenvisageable
pour BFMTV, qui a fait des dépla
cements en direct sa marque de
fabrique. « C’est la mission de no
tre chaîne. On a besoin d’être là où
cela se passe. Nous nous concer
tons avec CNews pour récupérer
des masques pour nos reporters.
Ces derniers utilisent des perches
pour conserver les distances de sé
curité », témoigne Alain Weill, le
PDG d’Altice France. « Il est égale
ment indispensable de continuer à
laisser venir sur nos plateaux les
grands témoins (médecins, scienti
fiques, grands chefs d’entreprise)
pour s’exprimer sur cette crise »,
prévient le chef d’entreprise, in
terrogé à l’issue du discours
d’Emmanuel Macron.
« Tenir dans le temps »
A Radio France, le terrain n’est
pas abandonné, mais chaque dé
placement doit faire l’objet d’une
validation par Dana Hastier, la
directrice des antennes du
groupe. La production est mu
tualisée, et pourra être diffusée
en fonction des besoins sur diffé
rentes antennes.
Sous la houlette de sa prési
dente, Sibyle Veil, le groupe a revu
totalement son organisation ce
weekend. Seules France Info,
France Inter et France Bleu con
servent leurs émissions en direct.
Particularité de ces trois stations,
elles ont le statut « d’opérateur
d’importance vitale » (OIV) et sont
considérées comme critiques
pour la sécurité nationale.
« L’idée, c’est d’avoir moins de
monde pour couvrir l’antenne et
de tenir dans le temps. Mais notre
mission reste d’accompagner et
d’informer les Français. Nous
avons également ouvert l’antenne,
alors que ce n’est pas dans l’ADN de
France Info, et le standard a ex
plosé », témoigne le patron de
France Info, Vincent Giret.
Comme ailleurs, le nombre d’in
vités a sensiblement baissé. De
nombreux entretiens sont réali
sés par téléphone. Résultat, la sta
tion cesse de fournir les trois heu
res d’antennes qu’elle doit chaque
jour à Franceinfo, la chaîne d’in
formation en continu de France
Télévisions. En parallèle, les grilles
des autres stations du groupe ont
été entièrement remaniées : Fip et
France Musique deviennent
100 % musicales et France Culture
va proposer des rediffusions de
ses meilleurs programmes.
Seule Europe 1 a pour le mo
ment poussé la logique jusqu’au
bout. Ce weekend, la radio du
groupe Lagardère a équipé tous
ses présentateurs et chroni
queurs d’outils leur permettant
d’intervenir à distance à l’an
tenne, avec un son parfait. Mardi
17 mars, Matthieu Belliard a
animé la matinale depuis sa mai
son normande, à une heure
trente de Paris.
Là aussi, la parole est donnée
aux téléspectateurs. Plutôt que de
raconter des crimes, Christophe
Hondelatte animera un direct
composé de récits de directeurs
d’école, de parents, de petits pa
trons, etc. En revanche, impossi
ble de fermer les bureaux : « Il faut
au moins un réalisateur pour ap
puyer sur le bouton », explique
Donat Vidal Revel.
Bonne nouvelle pour les mé
dias, Emmanuel Macron a con
firmé que les journalistes pour
raient continuer à se déplacer.
sandrine cassini
Les banques appelées à garder
le robinet du crédit ouvert
L’objectif est de prévenir un assèchement des financements, qui
entraînerait des faillites parmi les entreprises touchées par la crise
L
es crises se suivent et ne
se ressemblent pas. En
octobre 2008, Nicolas
Sarkozy avait mis sur la
table 360 milliards d’euros pour
sauver les banques françaises.
Lundi 16 mars, Emmanuel Ma
cron a annoncé, lors de son allo
cution, la création d’une enve
loppe de 300 milliards d’euros,
destinée cette fois à sauver les en
treprises tricolores, avec l’aide des
établissements bancaires.
En Allemagne, le gouvernement
avait annoncé, vendredi, mettre à
disposition de la banque publique
Kf W un fonds de garantie de
500 milliards d’euros. L’Italie va
aussi utiliser cet outil pour tenter
de soutenir son économie. L’ob
jectif est de prévenir un assèche
ment du crédit, qui entraînerait
de facto des faillites en chaîne
parmi les très nombreuses entre
prises touchées de plein fouet par
la crise sanitaire.
« La chute d’activité pourrait être
fatale à beaucoup de TPE et de
PME, pourtant en bonne santé
avant la crise. Nous devons agir
pour préserver le tissu économi
que. Il faut que, d’une certaine fa
çon, nous leur fassions un pont en
tre l’avantcrise et l’aprèscrise, af
firme Philippe Brassac, le direc
teur général de Crédit agricole SA.
Les banques sont très solides, elles
ont accumulé beaucoup de fonds
propres et de liquidités depuis la
crise de 2008. Cette foisci, c’est
nous qui pouvons soutenir massi
vement l’économie. Nous en som
mes parfaitement capables. »
Pressés par le ministre de l’éco
nomie et des finances, Bruno Le
Maire, les établissements bancai
res se sont engagés collective
ment, dimanche 15 mars, à soute
nir leurs clients commerçants,
professionnels et PME du tou
risme ou de la restauration, dont
le chiffre d’affaires s’effondre. El
les reporteront jusqu’à six mois
les remboursements de prêts
pour ces entreprises, sans pénali
tés ni frais additionnels, et ins
truiront en urgence les dossiers
de demande de crédit en cas de
tension sur la trésorerie.
Eviter le tiercé perdant
Les petites entreprises ne sont pas
les seules en danger. « Les mar
chés sont fermés, que ce soit pour
des financements à court ou à long
terme. Les entreprises vont
d’abord utiliser leur cash, et elles
en ont beaucoup en ce moment
pour pouvoir payer leur dividende,
mais ensuite elles n’auront d’autre
choix que de faire appel aux ban
ques », explique un membre de
l’Association française des tréso
riers d’entreprise.
Pour pouvoir faire face à ces be
soins massifs, les banques fran
çaises vont recevoir un soutien de
l’Etat : Bpifrance, la banque publi
que d’investissement, va étendre
sa garantie des prêts aux PME – et
désormais aux entreprises de
taille intermédiaire (ETI) – à hau
teur de 90 %. L’enveloppe de
300 milliards de garantie publi
que pour les nouveaux prêts sera
mise immédiatement en place.
Pourquoi un tel dispositif? L’oc
troi d’une garantie publique doit
permettre aux BPCE, Crédit
mutuel ou BNP Paribas de soute
nir l’économie sans détériorer
leur solidité, alors qu’elles vont
être mises durement à l’épreuve
par la récession. L’enjeu est d’évi
ter le tiercé perdant : crise sani
taire, crise économique et crise
bancaire.
La santé d’une banque se me
sure à travers son ratio de solvabi
lité qui calcule le rapport entre les
capitaux propres de l’établisse
ment et ses encours avec une rè
gle de base : plus ses engagements
s’avèrent risqués, plus elle doit
amasser de fonds propres. Or, la
crise actuelle va réduire les fonds
propres et alourdir les encours
qui deviennent plus risqués.
« Puisque des crédits souscrits
par de nombreux clients ne pour
ront pas être remboursés, le “coût
du risque” des banques va aug
menter. Cela signifie que les ban
ques vont devoir constituer des
provisions, pour faire face aux per
tes, explique un économiste ban
caire. Ces provisions vont affecter
les résultats des établissements,
qui mettront moins de bénéfice en
réserve. Elles auront donc moins
de capital que prévu. »
En parallèle, quand les entrepri
ses tirent sur leur ligne de crédit,
quand les agences de notation dé
gradent des emprunteurs, quand
les portefeuilles de marché
s’écroulent, cela se traduit par des
besoins en capital supplémentai
res pour les banques.
Et, à force, cela fait beaucoup. Or,
même si la Banque centrale euro
péenne (BCE) a précisé qu’elle se
rait moins regardante sur le res
pect des ratios prudentiels, l’expé
rience a prouvé qu’une dégrada
tion de ces indicateurs au niveau
d’un établissement bancaire pou
vait miner la confiance de l’en
semble des acteurs. Avec, derrière,
des effets en chaîne désastreux.
Taux négatif
En 2008, la BCE était intervenue
en assurant la liquidité du sys
tème bancaire européen. Jeudi
12 mars, elle a de nouveau sécu
risé les établissements de la zone
euro en leur offrant une liquidité
quasi illimitée et bon marché. Les
institutions qui prêteront suffi
samment aux acteurs économi
ques pourront ainsi emprunter
auprès de la BCE à un taux négatif
allant jusqu’à − 0,75 %. Côté solva
bilité, le gouverneur de la Banque
de France, François Villeroy de
Galhau, a prévu de demander, lors
de la réunion du Haut Conseil de
stabilité financière, mercredi
18 mars, que les banques aient la
possibilité de puiser dans les
fonds propres mis en réserve en
cas de coup dur « afin de favoriser
les crédits aux ménages et aux
entreprises ».
Dans un message publié lundi,
la directrice générale du Fonds
monétaire international, Krista
lina Georgieva, s’est inscrite dans
cette démarche. Elle a encouragé
les banques à utiliser leurs mate
las de fonds propres et de liquidi
tés, avec le soutien des autorités
de supervision financière, pour
accorder aux emprunteurs en dif
ficulté de nouvelles conditions de
remboursement.
isabelle chaperon
et véronique chocron
La BCE a
sécurisé les
établissements
de la zone euro
avec du cash
quasi illimité
et bon marché
PERTES & PROFITS|MARCHÉS
p a r p h i l i p p e e s c a n d e
Peur sur
les Bourses mondiales
« Les banques
ont accumulé
beaucoup
de fonds propres
et de liquidités
depuis la crise
de 2008 »
PHILIPPE BRASSAC
directeur général
de Crédit agricole SA
C’est le propre des grandes crises.
Elles empruntent à leurs prédé
cesseurs, mais ne leur ressem
blent pas. Les opérateurs bour
siers s’arrachent les cheveux de
vant cette conjonction inédite
d’une économie stoppée nette
par un virus. Ce n’est pas l’éclate
ment de la bulle Internet
en 2000 ni la débâcle financière
de 2008. Les remèdes d’alors ne
fonctionnent plus.
Comme il y a douze ans, les
banques centrales ont déversé
des centaines de milliards de dol
lars de liquidités et la Réserve fé
dérale (Fed, banque centrale
américaine) a réduit ses taux
d’intérêt à zéro. Mais rien n’y a
fait. Pis, la précipitation de la Fed,
qui n’a pas attendu sa réunion
mensuelle du 18 mars pour agir,
a été interprétée comme un si
gne de fébrilité. Résultat, les mar
chés ont plongé comme jamais.
En chutant de près de 13 %, l’in
dice Dow Jones a rejoint son
triste record de la crise de 1987. Et
l’Europe avait, le matin, suivi la
même pente fatale, avec des bais
ses de près de 10 % pour le CAC
40 français, le DAX allemand ou
le FTSE britannique. Les investis
seurs comprennent bien que tout
l’argent de la Banque centrale
européenne ne fera pas décoller
plus d’avions chez British
Airways, Air FranceKLM ou
Lufthansa. Toutes entreprises qui,
sans le concours de leurs Etats,
pourraient, d’ici deux mois, se re
trouver en faillite, puisque leur
chiffre d’affaires s’est évaporé.
Foires aux vanités
Et elles ne sont pas les seules à
pleurer. Les grandes banques
américaines, pénalisées par cette
soudaine baisse des taux améri
cains et une consommation dis
parue, ont vu leur titre boursier
dégringoler.
Cette décapilotade est un pro
blème pour toute l’économie.
L’argent des retraites dans les
pays anglosaxons, celui des as
surancesvie en France, sont très
dépendant de la santé de la
Bourse. Quand celleci tousse,
c’est l’économie qui s’enrhume.
Selon les calculs de la banque
Natixis, une baisse de 10 % des
cours de Bourse fait perdre 0,
point de produit intérieur brut
(PIB) à la croissance américaine,
très dépendante des marchés, et
0,3 point à l’européenne. Ce qui
signifie qu’une chute de 30 %,
comme constatée depuis le début
de l’année, peut coûter un point
de croissance à l’Europe. Ajoutée
à la panne de l’économie réelle,
cela signifie le retour de la réces
sion dans un monde où les Etats
seront fragilisés par les interven
tions massives qu’ils engagent
pour éviter, « coûte que coûte », la
faillite de leur tissu économique.
Mais les opérateurs de marchés
ne voient pas si loin. Ils réagis
sent au jour le jour. Vendredi
13 mars, ils ont corrigé la baisse
de jeudi et lundi, la hausse de
vendredi. La volatilité est ex
trême, et certains suggèrent que
l’on ferme pour quelque temps
ces foires aux vanités. Histoire
que chacun reprenne ses esprits
et que la valeur des entreprises
soit correctement appréciée. Si
non, qui empêcherait des fleu
rons d’être achetés pour une
bouchée de pain? Air France
KLM vaut désormais moins de
2 milliards d’euros, et Renault
moins de 5 milliards.
Mais la Bourse n’a jamais fermé
pour crise, à l’exception du début
de la première guerre mondiale
et après les attentats du 11 sep
tembre 2001. Cette décision serait
prise pour une défaite qui pour
rait rajouter de la panique à la dé
tresse actuelle. Reste une piste
que beaucoup suggèrent à mot
couvert. Une intervention de
l’Etat ou des banques centrales
pour stabiliser la Bourse en ache
tant des actions. Après tous, c’est
ce que fait régulièrement la Chine
et ce qu’a pratiqué le Japon. Un
tabou de plus prêt à sauter.
- CESSATIONS DE GARANTIE
LOI DU 2JANVIER 1970 - DECRET
D’APPLICATION N° 72-
DU 20 JUILLET 1972 - ARTICLES 44
QBE EUROPE SA/NV, sis Cœur Défense
- Tour A – 110 esplanade du Général de
Gaulle – 92931 LA DEFENSE CEDEX
(RCSNANTERRE 842 689 556), succur-
sale de QBE EUROPE SA/NV, dont le siège
social est à 37, Boulevard du Régent, 1000
BRUXELLES - BELGIQUE,fait savoir que,
la garantiefi nancière dont bénéficiait la :
SARLALP’ARLY IMMOBILIER
95 Route duVal d’Arly
74120 PRAZ SURARLY
RCS: 477 678 239
depuis le 01/12/2005 pour ses activités de:
GESTION IMMOBILIERE cessera de por-
ter effet trois jours francs après publication
du présentavis. Les créances éventuelles se
rapportant à ces opérations devront être pro-
duites dans les trois mois de cette insertionà
l’adresse de l’Établissementgarant sis Cœur
Défense –Tour A – 110 esplanade du Général
de Gaulle – 92931 LA DEFENSE CEDEX. Il
est précisé qu’il s’agit de créances éventuelles
et que le présentavis ne préjuge en rien du
paiement ou du non-paiement des sommes
dues et ne peut en aucunefaçon mettre en
cause la solvabilité ou l’honorabilité de la
SARL ALP’ ARLY IMMOBILIER.
LOI DU 2JANVIER 1970 - DECRET
D’APPLICATION N° 72-
DU 20 JUILLET 1972 - ARTICLES 44
QBE EUROPE SA/NV,sis Cœur Défense
- Tour A – 110 esplanade du Général de
Gaulle – 92931 LA DEFENSE CEDEX (RCS
NANTERRE 842 689 556), succursale de
QBE EUROPE SA/NV, dont le siège social est
à 37, Boulevard du Régent, 1000 BRUXELLES - BELGIQUE,fait savoir que, lagarantiefi nan-
cière dont bénéficiait la :
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sentavis. Les créances éventuelles se rapportant
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trois mois de cette insertion à l’adresse de l’Éta-
blissementgarant sis Cœur Défense –Tour A - 110 esplanade du Général de Gaulle – 92931
LA DEFENSE CEDEX. Il est précisé qu’il
s’agit de créances éventuelles et que le présent
avis ne préjuge en rien du paiement ou du non-
paiement des sommes dues et ne peut en aucune
façon mettre en cause la solvabilité ou l’honora-
bilité de la SARLACT’ INVESTISSEMENT.