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VOULOIR SURPRENDRE
À TOUT PRIX
Parfois, surtout pour des proches assez capricieux,
mieux vaut s’en tenir à la liste. Il n’y aura peut-être pas
de grandes exclamations de surprise au moment de
déballer le cadeau, mais il n’y aura pas de malaise non
plus. C’est toujours ça de pris! Concernant les per-
sonnes dont les goûts diffèrent vraiment des nôtres, on
devrait tout simplement oser leur demander ce qu’elles
aimeraient recevoir. À cet égard, cinq études distinctes
ont montré que les destinataires apprécient davantage
les présents qu’ils avaient demandés que les cadeaux-
surprises. «Je ne suis jamais offensée quand je reçois
exactement ce que j’avais demandé ou encore une
carte-cadeau, approuve Karine, une lectrice de 41 ans.
À l’inverse, lorsqu’on me demande de faire une liste et
que je ne reçois rien de ce qu’il y avait dessus, je trouve
cela étrange et je suis parfois déçue.»OFFRIR CE
QU’ON AIMERAIT
RECEVOIR
Tous les goûts sont dans la nature, dit-on. Et
les nôtres ne sont pas garants de succès
auprès de nos amis. Il est donc de mise
d’être au courant des préférences de l’autre
si l’on souhaite offrir un article assez per-
sonnel, comme un vêtement, un parfum ou
un produit de beauté. Même chose pour les
objets décoratifs. Ce qui conviendrait dans
notre salon ne s’harmonisera pas nécessai-
rement avec la déco de belle-maman.•NE PAS PENSER LOCAL
POUR ENCOURAGER NOTRE ÉCONOMIE,
ON MAGASINE CHEZ DES ARTISANS DU
COIN OU DANS UN SALON DES MÉTIERS
D’ART. NOS ACHATS LOCAUX PEUVENT
AUSSI ÊTRE GOURMANDS, POUR LES
CADEAUX D’HÔTES NOTAMMENT. «IL FAUT
ÊTRE FIER DE CHOISIR DES PRODUITS
CONFECTIONNÉS OU CUISINÉS AVEC SOIN
PAR DES PRODUCTEURS DE TOUTES LES
RÉGIONS DU QUÉBEC», INSISTE Mme
OUELLET, DE LA GRANDE GOURMANDISE.3
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IGNORER LES
BIENS D’OCCASION
Pour combler les gens de notre entourage
qui sont sensibilisés à la question
environnementale ou encore pour calmer
ceux d’entre nous qui ont des difficultés
financières (un des effets de la
COVID-19!), il est bon de souligner qu’un
cadeau n’a pas besoin d’être neuf pour
être apprécié. Cela est particulièrement
vrai pour les jouets donnés aux enfants.
Les présents ayant déjà servi peuvent
provenir de chez nous ou être achetés
dans une vente-débarras ou sur un site de
petites annonces. Selon l’indice Kijiji de
l’économie seconde main 2019, «l’opinion
de la société à l’égard des biens usagés
a changé et poursuit son évolution».
À preuve, en cinq ans, le nombre de gens
ayant déclaré qu’ils avaient offert un
article d’occasion a doublé.DONNER UN
CADEAU «EMPOISONNÉ»
«UNE ERREUR FRÉQUENTE EST D’OFFRIR
UN “CADEAU EMPOISONNÉ”, SOIT UN
PRÉSENT QUI OCCASIONNERA DES FRAIS,
COMME DES TAXES, DES POURBOIRES,
UNE LOCATION OU UN SURPLUS
QUELCONQUE», EXPLIQUE MARILYNE,
CONSEILLÈRE À LA FORFAITERIE
LAURIER, À QUÉBEC. À MOINS QUE LA
PERSONNE EN AIT FAIT LA DEMANDE ET
SOIT AINSI AU COURANT DE LA DÉPENSE
SUPPLÉMENTAIRE QUI L’ATTEND.PHOTOS: STOCKSY/E.
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DÉCEMBRE 2020
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