La qualité des interviews, parfois inégale. L’idée de
rompre finalement avec toute forme de contraintes
pour mieux se tourner vers soi-même.
Sa chaîne : http://www.lateledelilou.com
Ses livres : « J’ai perdu mon job et ça me plaît », « Je
n’ai pas d’argent et ça me plaît », « Je n’ai pas de re-
ligion et ça me plaît », « Je suis célibataire et ça me
plaît », « Le défi des 100 jours, cahier d’exercices pour
une vie extraordinaire », « le défi des 100 jours, cahier
d’exercices pour vivre la magie au quotidien, Ed. Guy
Trédaniel.
Jonathan lehmann
Jonathan Lehmann est un expert du bonheur. Depuis
près de deux ans, il partage sur sa page des vidéos de
méditation guidée en français et en anglais ainsi que ses
réflexions sur son cheminement personnel via Facebook
et Youtube. Sa communauté rassemble près de 115 000
personnes.
Le côté authentique et torturé, Jonathan n’hésite pas
à bousculer les discours stéréotypés sur la méditation
pour partager les dimensions les moins heureuses de
sa vie. Une spiritualité en filigrane. Un travail de vulga-
risation de concepts habituellement rangés dans la ca-
tégorie de l’ésotérisme. Et gros plus, un décor épuré
et propre, pas de livres à acheter ni de défis à relever
(Facebook il y a dix ans)
Quasi sans faute. On espère juste que Jonathan saura
garder la tête froide.
http://www.youtube.com/JonathanLehmann
m. mindfulneSS
Jean-marc terrel
Ce sont ses amis qui au départ le surnommaient
« M. Mindfulness ». Jean-Marc Terrel est l’homme der-
rière le site et la fameuse page Facebook « M.Mind-
fulness ». Depuis leur création en décembre 2015, la
page compte déjà 70 000 likes et le groupe sur la pleine
conscience près de 20 000 membres. Jean-Marc utilise
les réseaux sociaux pour créer un mouvement d’intelli-
gence collective.
L’interactivité du groupe, la pluralité des approches,
la bienveillance.
Rien!
Son site : http://www.mmindfulness.fr
trois Questions À m.
mindFulnessESPRIT YOGA : Quel regard portez-vous sur les
réseaux sociaux?
M. MInDFuLnESS : On peut réaliser des choses
incroyables, pour le meilleur et pour le pire. La force
des réseaux est de participer à la diffusion des idées
du nouveau monde : l’altruisme, la bienveillance,
la coopération. Sur Facebook, on a réussi à créer
un groupe vraiment bienveillant, ce qui était loin
d’être gagné. Internet peut devenir un déversoir
confortable lorsqu’on est sous couvert d’anonymat.
Je veux utiliser les réseaux sociaux pour le meilleur.
De nombreuses personnes témoignent de ce que
les discussions au sein du groupe changent dans
leurs vies.E. Y. : Est-ce que les réseaux font effet de levier?
M. M. : Oui. Par exemple, dans une vidéo Face-
book, j’ai proposé la « pause méditative », un
concept qui invite à ouvrir sa maison pour méditer
un peu partout. Rapidement, en France et en Bel-
gique, une trentaine de groupes sont apparus, tout
ça juste avec une vidéo! C’est hallucinant.E. Y. : En quoi le marketing participe à ce mou-
vement?
M. M. : On pense toujours que le marketing est fait
pour vendre. Or il existe une dimension du marke-
ting qui est de savoir comment j’élabore mon mes-
sage et je le fais connaître au monde entier. Quel
sens j’y mets? On touche vite alors des choses
essentielles. C’est un atout.Jean-marc terrel67