Le Monde - 14.11.2019

(Tina Meador) #1
0123
JEUDI 14 NOVEMBRE 2019 télévision| 25

HORIZONTALEMENT
I. Piegent plus facilement les pigeons
que les poissons. II. Débarrassée de
tout ce qui dépasse. Avec son épouse,
il a participé à dada. III. Liaisons en
Ile-de-France. Cérémonial religieux.
I V. Plumes et sœurs anglaises. Métal.
Bouts de caoutchouc. V. A nos pieds,
ils rendent de grands services. Ren-
force le montage. VI. Malin mal-aimé.
Fit part de sa volonté. VII. Met le feu
aux organes. Crécerelle ou autre petit
rapace. VIII. Sur la portée. Le dernier
ne dure pas. Pas grand-chose.
IX. Avança à la chaîne. Ile d’Irlande.
Article. X. Facilite rapprochements et
liaisons.
VERTICALEMENT


  1. Ne doit pas se planter dans les
    plantes. 2. Très loin de la réalité.

  2. Sans les grelots, elle devient une
    idée fixe. Bas de gamme. 4. Sur les
    lèvres. Négation. Transport partagé.

  3. Travailler la terre et la tête. 6. Ou-
    verture en façade. Manifestation de
    plaisir gourmand. 7. Sans bavure.
    Trois points sur quatre. Dieu à tête de
    faucon. 8. Fait preuve. Nous prît pour
    des pigeons. 9. Toujours en réserve.

  4. Drôle dans tous les sens. Expiré.

  5. Rois de Suède et du Danemark.
    Personnel. A rendre. 12. Quand il est
    à l’orchestre, il ne joue pas.


SOLUTION DE LA GRILLE N° 19 - 264

HORIZONTALEMENT I. Divinisation. II. Entrave. Veto. III. Catogans. Pal.
I V. Om. Nénette. V. Midi. Ovaires. VI. PC. Envers. Dé. VII. Lam. Io. Soir.
VIII. Elavé. Dressa. IX. Lâchée. Soi. X. Entreprenant.

VERTICALEMENT 1. Décomplexé. 2. Inamical. 3. VTT. Malt. 4. Ironie. Var.


  1. Nage. Nièce. 6. Ivanovo. Hp. 7. Sénévé. Der. 8. Star. Rée. 9. TV. Tisse.

  2. Ieper. Ossa. 11. Ota. Edison. 12. Noliserait.


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

GRILLE N° 19 - 265
PAR PHILIPPE DUPUIS

SUDOKU


N°19­265


43


127


28


85


94 7


485


7319


31 7684
R ́ealis ́ e par Yan Georget(https://about.me/yangeorget)

569214378
734985216
128376594
271649853
456138927
983752641
847523169
612897435
395461782

Moyen
Compl ́etez toute la
grille avec des chiffres
allant de 1 `a9.
Chaque chiffre ne doit
ˆetre utilis ́e qu’une
seule fois par ligne,
par colonne et par
carr ́ edeneufcases.

En vente chezvotre marchand de journaux

DÉCOUVREZ NOTRE
NOUVEAUHORS-SÉRIE

Lapr esseétrangèreestallée
àla rencontredesFrançaisoubliés.
Reportagesaucœurdespetites villes,
des banlieues,descampagnes.

J E U D I 1 4 N O V E M B R E


TF1
21.05 Coup de foudre
à Saint-Pétersbourg
Téléfilm de Christophe Douchand.
Avec Héléna Noguerra, Thierry
Neuvic (Fr.-Bel., 2019, 130 min).
23.15 New York,
section criminelle
Série. Avec Vincent D’Onofrio,
Kathryn Erbe (EU, 2006 et 2007).

France 2
21.05 Envoyé spécial
Magazine présenté par Elise Lucet.
22.50 Complément d’enquête
Mon boulot ne sert à rien!
Magazine présenté par
Jacques Cardoze.

France 3
21.05 Mal de pierres
Film de Nicole Garcia. Avec Marion
Cotillard, Alex Brendemühl, Louis
Garrel (Fr.-Bel., 2016, 115 min).
23.05 Attentats, les urgences
en première ligne
Documentaire de Delphine Lopez et
Camille Roperch (Fr., 2016, 60 min).

Canal+
21.00 10 Minutes Gone
Téléfilm de Brian A. Miller. Avec
Bruce Willis, Meadow Williams
(Can.-EU, 2019, 95 min).
22.35 Billions
Série. Avec Paul Giamatti, Damian
Lewis, Maggie Siff (EU, 2019).

France 5
20.50 Saint Louis, le roi dispersé
Documentaire de Dominique Adt
(Fr., 2017, 55 min).
21.45 L’Affaire Néron,
autopsie d’un mythe
Documentaire de Klaus T. Steindl
(Fr.-Aut., 2017, 50 min).

Arte
20.55 Virage Nord
Série. Avec Judith Davis, Nicolas
Cazalé, Nina Meurisse (Fr., 2014).
23.45 Hindafing, un village
bavarois un peu différent
Série. Avec Maximilian Brückner,
Katrin Röver (All., 2019).

M6
20.35 Football
France-Moldavie
Qualifications pour l’Euro 2020,
en direct du Stade de France.
22.55 100 % foot
Magazine présenté par David Ginola.

Le troisième âge raconté avec tendresse et cruauté


Michael Douglas et Alan Arkin incarnent deux vieux complices dans l’irrévérencieux « The Kominsky Method »


NETFLIX
À LA DEMANDE
SÉRIE

D


ans le flux permanent
par lequel Netflix ali­
mente son riche dé­
partement séries, on
avoue avoir laissé passer, sans
prendre le temps de la regarder,
The Kominsky Method, créée par
Chuck Lorre, avec en vedettes
Michael Douglas et Alan Arkin.
L’ajout récent de la saison 2 et le
Golden Globe dont a été récom­
pensé Douglas cette année nous
ont incité à la regarder intégrale­
ment. On ne l’a pas regretté, tant
ce portrait délicieux, à la fois irré­
vérencieux et mélancolique, du
troisième âge – de ses problèmes
urinaires et prostatiques en parti­
culier, qui forment un leitmotiv
volontairement insistant – est ré­
jouissant, malgré les annonces de
décès, de cancers et autres joyeu­
setés qui jalonnent son ordinaire.

Episodes courts et enlevés
Sandy (Michael Douglas, 75 ans)
est un comédien qui a connu son
heure de gloire et qui s’est recon­
verti dans l’enseignement à de
jeunes apprentis acteurs de la
méthode qui porte son nom (et
qui a donné le sien à la série) ;
Norman (Alan Arkin, 85 ans)
est le meilleur ami de Sandy et,
très accessoirement, son agent,

vieux crocodile du métier plus
ou moins à la retraite...
Après trois mariages, Sandy
vient juste de renoncer aux jeu­
nes filles et se lie à une femme
d’« âge approprié », pour citer ses
termes, qui se trouve être l’une de
ses étudiantes ; Norman, qui vient
de perdre son épouse, retrouve
bientôt un amour de jeunesse
rencontré cinquante ans plus tôt

et s’apprête à sortir dîner en ville
avec elle. « Tout va bien, dit­il à
Sandy. J’ai fait une sieste, je vais
pouvoir tenir jusqu’à 22 heures. »
Le duo est d’une compatibilité
chimique manifeste enrichie par
les remarquables talents respec­
tifs des acteurs : le premier est
aussi véhément et passionné que
le second est réfrigérant et cyni­
que. A vrai dire, Arkin, dont la pré­

sence est aussi notable que celle
de Douglas dans la série, aurait
largement mérité d’emporter lui
aussi un Golden Globe.
On note également, dans de pe­
tits rôles, la présence d’anciennes
gloires comme Ann­Margret (en
saison 1), et la rouscaillante Kath­
leen Turner, qui joue une des trois
anciennes épouses de Sandy dans
une scène courte, mais hautement

mémorable. Haley Joel Osment,
l’ancien acteur enfant, vedette, en­
tre autres, du film Sixième sens
(1999), fait aussi une apparition en
fin de saison 2.
Les répliques sont savamment
écrites, sur un rythme de sitcom


  • la spécialité de Chuck Lorre,
    créateur de The Big Bang Theory,
    de Mon oncle Charlie et du récent
    Young Sheldon –, mais sans le côté
    tir serré de plaisanteries et, sur­
    tout, sans les rires de rigueur. Les
    personnages joués par Douglas et
    Arkin rappellent par moments
    leurs pendants féminins, incar­
    nés par Jane Fonda et Lily Tomlin,
    dans Grace and Frankie, autre sé­
    rie de Netflix, qui aura eu la fai­
    blesse de jouer trop longtemps les
    prolongations.
    On n’en souhaite pas autant à
    The Kominsky Method, aux épiso­
    des courts et enlevés, mais qui mé­
    rite au moins une saison supplé­
    mentaire, que la fin de la
    deuxième laisse entrevoir. Car sa
    drôlerie est d’autant plus mar­
    quante qu’elle s’exprime, sur un
    fond doux­amer, par des incises
    piquantes – le vieux serveur de
    Musso & Frank Grill, restaurant lé­
    gendaire d’Hollywood qui fête ses
    100 ans – et tendrement cruelles.
    renaud machart


The Kominsky Method, saison 2.
Avec Michael Douglas, Alan
Arkin (EU, 2019, 8 × 21­29 min.)

Michael Douglas (Sandy) et Alan Arkin (Norman). MICHAEL YARISH/NETFLIX

Marion Cotillard rebelle au malheur dans « Mal de pierres »


L’actrice incarne la troublante Gabrielle, que la caméra de Nicole Garcia suit de l’adolescence à l’aube de la vieillesse


FRANCE 3
JEUDI 14 - 21 H 05
FILM

G


abrielle, héroïne du Mal
de pierres, de Nicole Gar­
cia, est provençale, re­
belle, fragile (on dirait sans doute
aujourd’hui bipolaire). Quand on
la rencontre, elle est encore adoles­
cente. Ce qui fait vaciller le début
du film. Il faut un petit effort pour
que vienne la croyance en une Ma­
rion Cotillard se jetant à la tête
d’un professeur. Mais sans doute
était­il indispensable d’ancrer le

récit dans cet incident originel
pour qu’arrive la suite.
Celle­ci fera traverser à Gabrielle
deux décennies, des confins de la
folie à l’aube de la vieillesse. S’ap­
puyant sur un roman de Milena
Agus (Liana Levi, 2007), Nicole
Garcia navigue entre les écueils
de ce type de récit en s’appuyant
d’abord sur les acteurs.
Gabrielle n’est pas que troublée
en son esprit, elle souffre aussi de
coliques néphrétiques, qui – à
l’époque – lui interdisent d’être
mère. A l’invitation pressante de
sa mère, propriétaire terrienne

dictatoriale (Brigitte Roüan), Ga­
brielle accepte d’épouser José, un
ouvrier agricole catalan, qui, à
l’aube des « trente glorieuses »,
voit s’ouvrir devant lui un bel ave­
nir d’entrepreneur en bâtiment.
Le rôle a été confié à Alex Bren­
demühl, que l’on avait vu en Josef
Mengele dans Le Médecin de fa­
mille, de Lucia Puenzo. Acteur à la
présence impressionnante, qui
peut se permettre d’être laconi­
que en mots comme en émotions,
il fait un sparring­partner parfait
pour Marion Cotillard, qui joue
toujours avec les paroxysmes.

Sa maladie physique permet à
Gabrielle d’échapper un temps à
son mariage sans amour. Dans un
établissement montagnard où
l’on essaie de briser les pierres à
coups de jet d’eau, elle rencontre
un bel officier qui a contracté une
terrible maladie sous les tropi­
ques. Louis Garrel est pâle et sédui­
sant, et pourtant ces longues sé­
quences échappent peu à peu aux
clichés de la romance, pour glisser
du côté de l’incertitude – on ne sait
plus si Gabrielle aime ou rêve.
Il faudra encore un peu de
temps (des années aux personna­

ges, presque une moitié de film
aux spectateurs) pour dénouer
l’écheveau de mensonges, d’illu­
sions et de regrets qui s’est em­
mêlé. En cette longue conclusion,
Marion Cotillard renonce, un par
un, aux signes qui disaient le mal­
heur de son personnage, parve­
nant à une maturité qui devrait
lui seoir à l’avenir.
thomas sotinel

Mal de pierres, de Nicole Garcia.
Avec Marion Cotillard, Louis
Garrel, Alex Brendemühl
(Fr., Bel., 2016, 115 min).

V O T R E
S O I R É E
T É L É

0123 est édité par la Société éditrice
du « Monde » SA. Durée de la société :
99 ans à compter du 15 décembre 2000.
Capital social : 124.610.348,70 ¤.
Actionnaire principal : Le Monde Libre (SCS).
Rédaction 80, boulevard Auguste-Blanqui,
75707 Paris Cedex 13. Tél. : 01-57-28-20-00
Abonnements par téléphone : de France 3289
(Service 0,30 ¤/min + prix appel) ; de l’étranger :
(33) 1-76-26-32-89 ; par courrier électronique :
[email protected].
Tarif 1 an : France métropolitaine : 399 ¤
Courrier des lecteurs
Par courrier électronique :
[email protected]
Médiateur : [email protected]
Internet : site d’information : http://www.lemonde.fr ;
Emploi : http://www.talents.fr/
Collection : Le Monde sur CD-ROM :
CEDROM-SNI 01-44-82-66-40
Le Monde sur microfilms : 03-88-04-28-60

La reproduction de tout article est interdite
sans l’accord de l’administration. Commission
paritaire des publications et agences de presse
n° 0722 C 81975 ISSN 0395-2037

L’Imprimerie, 79, rue de Roissy,
93290 Tremblay-en-France
Montpellier (« Midi Libre »)

80, bd Auguste-Blanqui,
75707 PARIS CEDEX 13
Tél : 01-57-28-39-00
Fax : 01-57-28-39-26

PRINTED IN FRANCE

Présidente :
Laurence Bonicalzi Bridier

Origine du papier : France. Taux de fibres recyclées : 100 %.
Ce journal est imprimé sur un papier UPM issu de forêts gérées
durablement, porteur de l’Ecolabel européen sous le N°FI/37/001.
Eutrophisation : PTot = 0.009 kg/tonne de papier
Free download pdf