24 |télévision VENDREDI 29 NOVEMBRE 2019
0123
HORIZONTALEMENT
I. Démanger et déranger superficiel-
lement. II. Sans tête à table ou posé
sur l’épaule du maçon. Chaudement
doublé. III. Belle et grande Citroën.
Examinent avec attention. Préposi-
tion. I V. Une source pour La Fontaine.
Population asiatique. V. Vante les
qualités. Suivras les ordres. VI. Notre
oreille ne le perçoit pas. Est couché.
VII. Dieu rayonnant. Grandes pages
d’histoire. Manifesta son humeur.
VIII. Rejoint la Loire à Nantes. Point.
Bien situé. IX. Affluent du Rhin. Met-
tent tout le monde d’accord. X. A elle,
le droit de jouissance.
VERTICALEMENT
- Il a bien vieilli mais il est toujours
aussi prétentieux. 2. Exposeras à feu
vif. 3. Fait tomber les têtes cou-
ronnées. Hors limites. Serré et vigou-
reux. 4. Réduire ses ardeurs. 5. Fait
tache sur la cornée. Manifestera en
remontant. 6. Cité antique. Un peu
trop salé. Sans effets. 7. Imprimai en
relief. 8. Venu d’Ephèse ou de Phocée.
Vient d’avoir. 9. Refis les joints dans
l’âtre. Doublé chez Nini. 10. Donné
par le hautbois. Au sommet de notre
plaisir. 11. Quart de tour. Occupe un
côté du terrain. 12. Supportasse avec
difficulté.
SOLUTION DE LA GRILLE N° 19 - 277
HORIZONTALEMENT I. Fascinatrice. II. Obaldia. Etex. III. Rosie. Rave.
I V. Mu. Mal. Dam. V. Attalides. Il. VI. Liât. Coq. Boa. VII. Irrite. Uri.
VIII. Têts. Paille. IX. Enregistrait. X. Stérilisante.
VERTICALEMENT 1. Formalités. 2. Aboutirent. 3. Sas. Tartre. 4. Climati-
ser. 5. Idéal. GI. 6. Ni. Lice. Il. 7. Aar. Do. Psi. 8. Adéquats. 9. Rêvas. Rira.
- Item. Bilan. 11. Ce. Io. Lit. 12. Exoplanète.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
GRILLE N° 19 - 278
PAR PHILIPPE DUPUIS
SUDOKU
N°19278
59
41623
63 4 2
1278
9
6439
6
375
R ́ealis ́ e par Yan Georget(https://about.me/yangeorget)
546891273
987523641
321674895
764285319
135946728
298317564
412758936
659132487
873469152
Difficile
Compl ́etez toute la
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seule fois par ligne,
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carr ́ edeneufcases.
EN VENTE
CHEZVOTRE
MARCHAND
DE JOURNAUX
Cahiernuméro unde l’éditionn° 2873 du28 novembreau 4 décembre 20 19
CHRIS MORIN-EITNER, COURTESY GALERIE W
“IL FAUT SORTIR LELAURENT BERGER, LEADER DE LA CFDTPAYS DE SA DÉPRESSION”P. 44 LES OASIS DE LA DISCORDECISJORDANIE P. 50
P. 28
DEMAIN,
L’EFFONDREMENT?➽
➽La réponsedesscientifiqu es
Ceuxqui se préparent àla fi ndu monde
V E N D R E D I 2 9 N OV E M B R E
TF1
21.05 Mask Singer
Divertissement présenté
par Camille Combal.
23.20 Mask Singer
Divertissement présenté
par Camille Combal.
France 2
21.05 Tropiques criminels
Série. Avec Sonia Rolland,
Béatrice de La Boulaye,
Julien Béramis (Fr., 2019).
22.50 Meurtres au paradis
Série. Avec Ben Miller, Sara Martins
(Fr./RU, 2011).
France 3
21.05 Rendez-vous
avec Julien Clerc
Divertissement. Invités : Calogero,
Marc Lavoine, Clara Luciani...
23.10 Nos années Julien Clerc
Documentaire de Pascal Forneri
(Fr., 2018, 115 min).
Canal+
21.00 Jumanji : bienvenue
dans la jungle
Film de Jake Kasdan.
Avec Dwayne Johnson, Karen Gillan,
Kevin Hart (EU, 2017, 120 min).
23.00 Nicky Larson
et le parfum de Cupidon
Film de et avec Philippe Lacheau.
Avec Elodie Fontan, Tarek Boudali
(Fr., 2019, 85 min).
France 5
20.50 La Maison France 5
Sur les routes du Périgord.
Magazine présenté
par Stéphane Thebaut.
22.20 Silence, ça pousse!
Magazine présenté
par Carole Tolila et Stéphane Marie.
Arte
20.55 Le Passe-Muraille
Téléfilm de Dante Desarthe. Avec
Denis Podalydès, Marie Dompnier
(Fr., 2016, 100 min).
22.35 Stevie Wonder
Documentaire de Julie Veille
(Fr., 2019, 55 min).
M6
21.05 Bull
Série. Avec Michael Weatherly,
Geneva Carr (EU, 2019).
0.30 NCIS
Série. Avec Scott Bakula,
Mark Harmon (EU, 2014).
Stevie Wonder et Diana Ross, deux voix « Motown »
Julie Veille a réalisé deux documentaires sur ces légendes de la soul qui firent la réputation du label de Detroit
ARTE
VENDREDI 29 - 22 H 35
DOCUMENTAIRE
F
ondée à Detroit (Michi
gan) début 1959 par Berry
Gordy, ancien boxeur,
alors âgé de 30 ans, la
compagnie phonographique Mo
town a eu pour slogan « The Sound
of Young America », que l’on peut
traduire par « le son de la jeunesse
américaine ». Ce son, c’est celui de
la soul music, variante sophisti
quée du rhythm and blues. Mo
town va dominer le genre dans les
années 1960 et 1970 avec des artis
tes comme Smokey Robinson,
Martha and the Vandellas, The
Temptations, Marvin Gaye, The
Jackson Five et Michael Jackson...
Et Diana Ross, avec The Supremes
ou en solo, et Stevie Wonder, l’une
et l’autre sujets de deux films do
cumentaires réalisés par Julie
Veille et diffusés sur Arte.
Ils sont faits classiquement à
partir d’extraits d’émissions de té
lévision, de photographies, de
quelques séances d’enregistre
ment tirées des archives de Mo
town ou de documentaires à pro
pos d’albums célèbres, d’entre
tiens avec quelques proches, dont
Berry Gordy dans les deux films,
et les interventions de Wonder et
Ross. Sans sources ni datation pré
cises, c’est dommage. Des bribes
de chanson – les extraits sont un
peu plus longs pour Diana Ross –
servent de liant. En points com
muns, Ross et Wonder sont nés et
ont été élevés à Detroit, dans des
familles modestes, et ont com
mencé leur carrière très jeunes.
Des albums novateurs
Wonder, né prématuré et aveugle,
n’a que 12 ans lorsque paraît son
premier album, en 1962. Ross
chante au sein de The Primettes
- formation qui sera à l’origine des
Supremes – depuis l’âge de 15 ans.
Dans Stevie Wonder, visionnaire
et prophète, Julie Veille a mis en va
leur trois éléments. D’abord, l’im
portance de la foi pour le chan
teur, auteurcompositeur et mul
tiinstrumentiste (claviers, batte
rie, harmonica...), qu’il exprime à
plusieurs reprises, sans prosély
tisme. Puis, dans une maison qui
façonne ses artistes avec une
équipe d’auteurscompositeurs et
de producteurs, Stevie Wonder ob
tient de devenir l’un des rares à
avoir le contrôle de ses créations.
Ce qui lui permettra d’expérimen
ter avec les rythmes, les sons, no
tamment avec des synthétiseurs,
et de donner à l’histoire de la mu
sique une poignée d’albums nova
teurs. Enfin, le film montre la part
de conscience sociale, politique et
humaniste du musicien. Il chante,
sans violence, contre la ségréga
tion raciale, les injustices écono
miques, met sa célébrité au ser
vice de causes qui lui tiennent à
cœur, dont la libération de Nelson
Mandela en Afrique du Sud.
Avec Diana Ross, suprême diva
(diffusé le 6 décembre mais d’ores
et déjà disponible sur Arte.tv), c’est
le portrait d’une jeune femme am
bitieuse que dresse Julie Veille. Si
gnée par Motown au début des an
nées 1960, grâce à Smokey Robin
son, la formation vocale dont elle
fait partie, avec Florence Ballard et
Mary Wilson, n’a d’abord aucun
succès. Cela viendra au printemps
1964, avec la chanson Where Did
Our Love Go, que, dans un premier
temps, Ross ne trouvait guère à
son goût. D’autres succès sui
vront, dont Baby Love. Diana Ross,
qui est la maîtresse du patron,
Berry Gordy, prend de plus en plus
d’importance. A partir de 1970,
elle est artiste solo. Berry Gordy
n’est plus son mentoramant,
mais il lui faudra longuement lut
ter pour trouver son identité face à
lui. Lorsqu’elle quitte Motown, fin
1980, elle est une superstar mon
diale, tout autant qu’une icône.
sylvain siclier
Stevie Wonder, visionnaire
et prophète, de Julie Veille,
le 29 novembre, à 22 h 35.
Diana Ross, suprême diva,
le 6 décembre, à 22 h 30.
Stevie
Wonder, lors
d’un concert,
en 1960.
MICHAEL OCHS
ARCHIVES/GETTY
IMAGES
La poétesse Emily Dickinson, revue et (très) corrigée
La série ne se prive pas de graves distorsions historiques pour rendre moderne l’artiste inconnue de son vivant
APPLE TV +
À LA DEMANDE
SÉRIE
E
mily Dickinson (1830
1886) a par deux fois
récemment intéressé le
cinéma : Emily Dickinson. A Quiet
Passion (2016), de Terence Davies ;
Wild Nights With Emily (2018), de
Madeleine Olnek. Les deux font
un portrait très différent de la gé
niale poétesse américaine : à la
« passion tranquille » du premier
s’opposent les « nuits débridées »
du second, qui se concentre sur la
passion d’Emily pour celle qui
allait devenir sa bellesœur.
C’est aussi le biais que prend
Dickinson, une série créée par
Alena Smith, coscénariste de
certains épisodes des séries The
Affair et de The Newsroom, que
propose la nouvelle plateforme
de vidéo à la demande par abon
nement Apple TV+. Longtemps
prise pour une oie blanche, il
semblerait, selon certaines re
cherches récentes, qu’Emily Dic
kinson n’ait pas été que cela.
Mais peutêtre pas non plus une
délurée échevelée, comme tend à
le montrer cette série dont les
monstrueuses distorsions histo
riques effraieront les connais
seurs de celle qui ne publia que
quelques rares pages et finira sa
vie recluse, dépressive, marquée
par la mort de beaucoup de ses
proches. Avant de n’être décou
verte qu’à titre posthume.
Son père, notable de la petite
ville très puritaine d’Amherst,
dans le Massachusetts, interdit à
l’adolescente d’assister à une con
férence sur les volcans. Voici pour
tant qu’Emily s’y glisse, travestie
en homme, avec sa future bel
lesœur. La lave en fusion les met
dans un état très sexuel : au cas où
l’on n’aurait pas compris, leur pre
mier orgasme se produit alors que
l’écran est envahi d’explosions...
Il faudra aussi supporter des
poèmes notés en incrustation,
comme des textos – mais en let
tres faussement manuscrites pour
faire « d’époque » – et des visions
psychédéliques et mortifères pas
sablement ridicules (la conclu
sion !), dont celle d’un Charon
afroaméricain comme tout droit
sorti de la série The Deuce... En dé
pit de la convention d’une mise en
scène en costumes, on y entend
des jeunes gens très collet monté
s’échanger des « Cool! » et des
« What’s up? » – entre autres nom
breuses incongruités renforcées
par les partis pris des soustitres
français. De ce désastre, il reste à
espérer une chose : qu’il donne en
vie à sa cible adolescente présu
mée de lire la poétesse...
renaud machart
Dickinson, par Alena Smith.
Avec Hailee Steinfeld, Ella Hunt,
Jane Krakowski, Toby Huss
(EU, 2019, 10 × 26 min).
V O T R E
S O I R É E
T É L É
0123 est édité par la Société éditrice
du « Monde » SA. Durée de la société :
99 ans à compter du 15 décembre 2000.
Capital social : 124.610.348,70 ¤.
Actionnaire principal : Le Monde Libre (SCS).
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