Nos sincères remerciements à Ève Crépeau, nutritionniste à la Clinique universitaire de nutrition de l'Université de Montréal, Tristan Landry,
professeur au Département d'histoire de l’Université de Sherbrooke, Jean-Philippe Laperrière, chargé de cours au Département d'études
urbaines et touristiques de l’ESG UQAM, et Isabelle Marquis, nutritionniste et experte en marketing alimentaire.
Le micro-eating
La tendance du micro-eating propose de
nous reconnecter à nos sens, à notre
satiété, au lieu de nous laisser distraire par
mille et une notifications. On se concentre
sur chaque bouchée: les saveurs, les
textures, les odeurs... Un peu comme de la
pleine conscience alimentaire, en somme.
On mange mieux, et seulement quand on a
vraiment faim. Le gros bon sens, même si
c’est plus difficile à «instagrammer» qu’un
poke bowl!
C’est le tour
de l’ananas
Ce fruit vient déloger le pamplemousse à
titre de dégraissant officiel. Fait souvent
négligé: la broméline, l’enzyme capable de
diviser les protéines et de faire «fondre»
les graisses, se trouve dans les racines
et la tige de la plante, et non dans le fruit.
Mieux vaut avoir les dents solides...
La responsabilité
citoyenne
Elle s’ajoute à l’équation
alimentation. Au-delà de notre
santé individuelle, nous intégrons
maintenant le bien-être de
la société et de la planète dans
son ensemble: locavorisme,
végétarisme, véganisme...
Oui, la diversité et les plaisirs
gourmands sont toujours
à l’honneur, mais on
se découvre aussi un attrait
profond pour le vrai,
l’authentique, l’artisanal...
Un retour aux sources? Peut-être!
35 ANS | COUP DE POUCE