c’est Fred Viktor ,del’atelier de création
sono re et visuelle Enterstice, quiassureladirec-
tion artistique musicaleavec une play-list poin-
tue. Dans leschambres, onpeut se brancher sur
radio Sinner(jusque sous la douche, équipée
d’enceintes) oufairetourner la platine vinyle
avec une sélection de 33-toursetde45-tours
chinés, allantdePink Floyd àJacquesHigelin en
pass antpar ModernTalking ou ChantalGoya,
chaquechambreréservantses surprises.Àl’ex-
ception de la suiteJustine (clin d’œil au marquis
de Sade) pour laquelle l’équipeapoussé unpeu
loin lescodes transgressifs (lit circulaireàla
James Bond, dressing-confessionnalavec vue sur
la douche...), leschambres offrentunc onfortfeu-
trétout ce qu’il yade plusrecommandable,avec
lourds rideaux develours, édredonàl’ancienne,
tapis moelleuxet,pour certaines,baldaquin en
bois façoncabine de train ou debate au. Quelques
détails dans la salle debains rappellentcepen-
dantque l’on est ici dans un hôtel de genre:le
peignoirfaço nsoutane de moine, les produits de
douche auchanvr eetungel lubrifiant.«Toutes
cestouchesrestentdiscrètes, on voulait juste
apporter uncôté amusant, second degré, sortir les
Autour de l’hôtel.
La FondationHenri
Cartier-Bresson.
C’estdansungarage ré habilité parl’agence
d’architec tesNOVO,que la fondati on créée par
le photographe adéménagé,fin2018, offrant
plus d’espace auxexpositions d’artistes d’hier
et d’aujourd’hui.
79,rue des arCHives.HenriCartierBresson.orgCHez taeko.
Au cœur dumarché desEnfants-Rouge s,
cettepetitecantine nippone attire lesadeptes
de bentos fraisets avoureux.
39,rue de Bretagne.Le jardin des
rosiers–josepH-Migneret.
On ypénètreparleh alld’entré edel ’Hôtel de
Coulanges(la Maison de l’Europe).Cet espace
vertinattenduest préservédel ’agitation de
la ruepar trois superbes hôtels particulie rs
duxviiesiècle typiques du quartier.
35-37,rue des FranCs-Bourgeois.
autreaCCèsau10,rue des rosiers.clients descarcans et des problèmes du quoti-
dien »,explique EmmanuelSauvage. Selon lui,
«l’hôtellerie de luxenedoit plus êtreempesée.On
peut offrir un servicetrèshaut degamme dans un
lieucool.N’avoir que43chambres, danscequar-
tier,nousapermiscettelibertéque l’onn’aurait
pas eue dans un 5-étoiles de 200chambres dans
le 1erou le 16earrondissement. »Passûr,eneffet,
que laclientèle habituée aux hôtels de luxe
apprécie lesténèbres quirègnentdans lestoi-
lettes (dontlamixitéest annoncéeparune sculp-
ture d’un homme et d’unefemmeréaliséepar
TristanAuer lorsqu’ilavait 20 ans), ainsi que la
fumée (inodore) diffusée le soir dans lebar,
«pourrappeler les années drogues, pétards et ciga-
rettes des clubsàl’époque oùParis était une ville
moins policée ».Enveloppédans ce vaporeux
nuage,chacun est préservéduregarddeses voi-
sins etpeut fairecequi lui plaît,comme dans le
Jacuzzi du spa, seul espacedel ’hôtel non équipé
de caméras.Que les clients se le tiennentpour
dit :(presque)tout ici serapardonné.
sinner,116,rue du teMpLe,paris 3e.
sinnerparis.CoMÀpartir de 430 €Lanuit
(sans Le petit déjeuner).Àgauche, le restaurant cathédrale que dirige le chef Adam Benthala,àdroite, l’accès aux ascenseurssesituant au bout du lobby.legoût