ÉTÉ 1830.
QUATRE ROIS.
ET IL NE S’AGIT
PASD’UNE PARTIE
DE CARTES...
«UN ROMAN
HISTORIQUE
ÉBLOUISSANT.»
Jean-Christophe Buisson
Le Figaro magazineGrand Prix
du Roman
de l’Académie
Françaiseétait déjàattelée en 2018, en greffant au duo un troisième lar-
ron, le metteur en scène BobWilson.«Ilyaeutrèspeu decol-
laborations directes entreelles deux»,admet Sébastien Delot,
rappelanttoutefois que,après que SimoneFattalacréélamai-
son d’éditionThePost-Apollo Press, EtelAdnan enasigné plu-
sieurscouvertures. Et de préciser :«Cen’est pas uneexposition
àdeux, mais un dialogue.»Un dialogue qui s’étendàunautre
tandem, libanais lui aussi, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige.
Cesdeux cinéastesvouent une admiration sans borneàleurs
aînées. En 2016, ils onttourné le documentaireIsmyrne,
référenceàIzmir,villefantasmée d’où viennent la mère
d’EtelAdnan et lafamille paternelle de Joana Hadjithomas.
Jolie métaphoredes filiations,réelles ou spirituelles.«Lemonde n’estpas nécessairementunempire–EtelAdnan,
SimoneFattal,JoanaHadjithomasetKhalil Joreige»,
auLaM, 1, alléeduMusée, Villeneuve-d’Ascq(Nord). Du11 octobre
au15 décembre.www.musee-lam.frParmi les œuvres d’EtelAdnan (à droite),
des leporellos(ci-dessous), carnets
illustrés qui se déplient en accordéon.93