Antonio Basco craignait d’être
seul à l’enterrement de son
épouse Margie, l’une des vic-
times de la fusillade d’El Paso,
aux États-Unis. Mais des cen-
taines d’anonymes ont assisté
aux funérailles, émus par le sort
de cet homme. « C’est in-
croyable », a déclaré, en pleu-
rant, Antonio Basco, alors qu’il
serrait dans ses bras les nom-
breux inconnus venus lui pré-
senter leurs condoléances ven-
dredi soir, devant le cercueil de
son épouse, couvert de fleurs.
Lorsque Margie Reckard est
tombée sous les balles du tireur
qui a abattu 22 personnes dans
un supermarché d’El Paso le 3
août dernier, son époux de 61
ans a pensé qu’il devrait l’enter-
rer seul. Marié depuis plus de
20 ans, le mari endeuillé n’avait
pas de famille ou d’amis pour
l’assister dans ce deuil. Il avait
demandé au funérarium de
convier « tout le monde »à
assister aux funérailles de son
épouse. « J’ignore ce qu’elle
trouvait en moi mais nous
avons passé ensemble des an-
nées merveilleuses, les plus
belles années de toute ma vie »,
avait-il confié sur CNN. Un
passage en télé qui avait ému
toute l’Amérique. Des centaines
d’anonymes sont venus en aide
à Antonio Basco. Il a reçu
100.000 mots de condoléances
et plus de 900 bouquets et
El Paso : Antonio n’était pas se
La semaine