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84 battements par minute avant
l’effort, et à 130 battements par mi-
nute après un effort important. Le
contrôle des pulsations après quatre
à cinq minutes de repos permet par
conséquent d’ajuster les séances de
travail. Un peu plus compliqué, la
température rectale du chien est éga-
lement un excellent indicateur de
son niveau de préparation. Sachant
qu’elle peut passer de 38,5° à plus de
42°, lorsque l’écart diminue, cela met
en évidence la montée en puissance
physique de son chien.Lorsqu’on lance
son chien dans
la nature, cela
correspond à la
dernière étape
de remise en
forme. Une
bonne manière
de lui apprendre
le rappel à la
voix ou au
sifflet.Il n’est pas nécessaire d’attaquer de
grandes manœuvres. Faire quelques
gammes suffit, à commencer par un
bon “assis”. D’abord à la laisse si né-
cessaire, puis libre, le chien doit obéir
à l’ordre et rester calme et détendu
aussi longtemps que possible. Et sur-
tout, il ne doit quitter sa posture qu’à
l’ordre “allez”, précédé d’une caresse.
Un peu de marche au pied sans laisse
s’inscrit dans le même esprit d’obéis-
sance et de “zénitude”. Sans oublier
que le chien doit marcher à gauche
du chasseur, ce qui permet égale-ment de le placer sur la banquette
d’une route qu’on doit occasionnel-
lement emprunter, en respectant le
principe de sécurité qui veut qu’on
marche face au sens de circulation.Le travail du rappel
Autre point technique majeur, le
rappel nécessite un petit rafraîchis-
sement. Un bon exercice consiste à
faire asseoir le chien, puis à pronon-
cer son nom pour l’attirer vers soi.
Ensuite, toujours le chien assis, on
s’écarte pour le rappeler en s’accrou-
pissant et en tapotant de la main sur
la cuisse ou en écartant les bras pour
former une sorte d’entonnoir. Le ges-
tuel est très important, de même que
les caresses lorsqu’il exécute correc-
tement le commandement. Après ce
travail un peu statique, il faut le lan-
cer dans la nature pour lui apprendre
un rappel en pleine action. Qu’il soit
donné à la voix ou au sifflet, l’ordre
de rappel doit être efficient. C’est la
clé d’une ouverture réussie, sur un
territoire où on ne sera probablement
pas seul avec son chien. ◆