20 août, un e-mail tombe sur ma
boîte aux lettres électronique.
C’est Michel Lethenet, le responsable
communication de Mavic : « Salut le gazien, je suis
partant pour faire Biivouac Diois, est-ce que ça te
dirait de faire équipe avec moi? Pas pour la gagne
bien sûr !» En fait, ce message tombe a point
nommé. Pour avoir fait le premier Biivouac en 2013
du côté de Millau, l’idée de m’en offrir un autre a
toujours été présent dans mon esprit. C’est bien
simple, je ne connais personne qui ait participé à un
Biivouac et qui ne pense pas à en refaire un, un jour. Il faut dire que c’est le genre de course sans
pression, où l’on découvre des sentiers de folie, le tout dans une franche camaraderie. Le principe
est assez simple, on évolue en binôme durant trois jours. Chaque journée est rythmée par des
spéciales chronométrées où seul le chrono du dernier du team arrivé est pris en compte. Autant
dire qu’il vaut mieux avoir un co-équipier du même niveau en descente. Ça tombe bien, je connais
bien Michel, et nous avons eu l’occasion de rouler ensemble plusieurs fois.
Rendez-vous est pris pour une arrivée le jeudi en fin d’après-midi, au camping municipal de Die.
La voiture est chargée (vélo, duvet, sac à linge, trousse technique), 6h30 de route, une météo
annoncée grand bleu, let’s go! L’arrivée dans le pays Diois est toujours aussi impressionnante.
Ce mélange entre les influences de la Drôme Provençale et les montages alpines du Vercors offre un
paysage unique. A peine le temps de découvrir Die, lieu de production de la fameuse Clairette de Die,
que déjà il faut choisir sa tente, récupérer ses plaques, sa puce transpondeur, et s’installer pour trois
jours. Ce troisième épisode de Biivouac sera sédentaire : chaque soir, nous rentrerons à notre camp
de base. Pas de déménagement, pas de ré-installation tous les jours, c’est moins exotique (le côté
découverte tous les soirs de notre nouveau lieu de couchage), mais finalement plus reposant pour114 COMPÉTITION | Biivouac - Pays Diois
Le secret d’un bon
Biivouac tient à
l’originalité des
chemins empruntés,
saupoudré d’un décor
à vous couper le
souffle, dans une
ambiance bon enfant
entre les participants, le
tout enrobé d’une fatigue
grandissante au fil des
trois jours de course.
Ce nouvel opus qui s’est
déroulé autour de Die
(26) ne nous a pas déçu!
Texte : B. Lacoste - Photos : B.L. & Quentin
Chevat - Antoine BussierQUAND LE PAYS
DIOIS SE DÉVOILE!