course avec 900 m de dénivelé négatif! Il va falloir la gérer pour ne pas
s’emballer et risquer la casse matérielle. A l’arrivée, les sourires sont sur
tous les visages, heureux d’être arrivés entier, heureux d’avoir vaincu
cette première spéciale sans se mettre au tas. Le reste de la journée sera
tout aussi exaltant. Notre classement n’a pas d’importance, nous avons
roulé sur des sentiers vierges, des chemins de bergers remis en fonction
pour l’occasion, avec des paysages que l’on gardera forcément dans notre
esprit tant ils ont été un coup de massue pour nos yeux.
Voilà , Biivouac c ’est fini. Wildtrack nous a régalé pend ant trois jours avec
des parcours variés, des montées à haïr Greg Noce, des paysages qui ne
peuvent que vous faire dire « Que la France est belle !», des spéciales qui
parfois ont flirté avec les 15 mn, une ambiance comme l’on ne trouve nul
part ailleurs, et surtout un grand merci à mon co-équipier qui a eu la
merveilleuse idée de m’envoyer cet e-mail, et qui a continué à rouler
durant cette troisième journée malgré une méchante chute qui lui a
valu une côte en vrac.!
Après trois jours de compétition, le podium ne s’est finalement décidé que le dernier jour.
Malgré une domination du team Giant, composé de Yoann Barelli et Nicolas Filippi, c’est
le team BMC (François Bailly-Maître et Florent Golay) qui s’impose grâce à sa régularité.
La seconde place revient au duo Oton/Galy (team Devinci Alltricks), fort d’une remontée
de tous les instants durant les deux derniers jours. Les Giant Boys complètent le podium.
Barelli, victime d’une crevaison dès la reprise du dimanche, a vu tous les espoirs de son
équipe s’envoler en poussière. La quatrième place revient au duo de choc Anne-Caroline
Chausson et Simon André qui a toujours été en embuscade. Tous ces pilotes de première
classe se sont battus à coups de secondes dans toutes les spéciales et particularité de
Biivouac, tout cela s’est déroulé dans une décontraction et un taquinage aussi commu-
nicatif qu’hilarant pour tous les participants. Un bel esprit qui rappelle les premières
années du VTT. Ça fait du bien!ET LES PROS DANS TOUT ÇA!
Après trois jours de course, il faut garder l’esprit
en alerte pour ne pas partir à la faute.