Vélo Tout Terrain N°247 – Septembre-Octobre 2019

(Sean Pound) #1

cette 9eédition, les concurrents ont été gâtés par le temps. Le soleil bienfaiteur a été présent durant
les deux jours, enfin presque puisqu’une petite bruine est venue refroidir la nuit plus vite que prévu,
mais fort heureusement, elle n’aura pas duré.
Et puis la nuit... il faut un moment pour retrouver ses repères : tel endroit, une racine vicieuse
repérée de jour... flûte où est-elle? Eclairage haut de gamme ou lampe torche sortie du garage et
accrochée sur le cintre “à l’arrache”... La nuit tous les chats sont gris et rament sous le regard
admiratif des supporters. Il y a ceux qui jouent la gagne... même temps au tour de nuit qu’au tour
du jour, qui crient leur nom d’équipe 200 m avant leur stand pour que les équipiers soient prêts à
l’échange de puce. Il y a les prudents qui ralentissent et s’accordent un peu de sommeil. Il y a les
gaffeurs qui passent devant leur stand sans s’arrêter : heu... pas bien repéré leur vitabri de jour!
Il y a ceux qui cassent et qui regagnent leur QG en courant à côté de leur machine.
Cette année le départ sera donné d’une prairie au pas de course littéralement.
En effet pour étirer le peloton et éviter l’embouteillage au premier goulet, les
concurrents vont effectuer 800 m en sprint pour venir rechercher leur VTT.
L’image est assez saisissante! Courir avec ses cales, hum... pas facile! Alors
certains ont joué la stratégie des chaussures de course à pied, avec changement
éclair pour des modèles de VTT au moment d’enfourcher la monture. Pas sûr
qu’ils y gagnent tant de temps, mais en tout cas, les 24h sont lancées pour
24 heures d’une course trépidante.
Les solos forcent le respect. Régine Noel, la cinquantaine pétillante, participe
pour la première fois. Son nom de scène n’a pas été choisi au hasard : « Marsu
Piplette ». Elle aime papoter et le revendique. Un petit bout de nana passionnée


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(En haut) Les stragtégies de course se font au chronomètre pour connaître l’état de fraîcheur de chaque pilote.
(En bas). Il faut parcourir pas loin d’un kilomètre pour sortir des stands. Quand on vous dit que ces 24h de Cergy
sont une épreuve incontournable en France...

Il est 23h, c’est l'heure de prendre son relais.
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