Nat Images N°57 – Août-Septembre 2019

Nat’Images est soucieux de protéger l’environnement. Il est imprimé sur papiers garantis sans chlore, fabriqués avec des bois issus de forêts gérées
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  • Les auteurs de ce numéro...
    Frédéric Polvet, Stéphane Hette, Ghislain Simard,
    Benoît Gaborit et Patricia Drouhin.
    Avec les images de Quentin Martinez, Grégory Bonnet,
    Yvan Lebreton, Adrien Lesaffre, Alain Fournier, Pierre Vergnaud,
    Laurent Bourdin, Yannick Gouguenheim, Valentin Faivre, David
    Aupermann, Julien Arbez, Teddy & Didier Bracard, Bernard
    Gauthier, Nathalie Annoye, les lauréats du concours du
    6 eFestiphoto de Rambouillet et les “Coups de pouce” de la Rédac’.
  
  
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par RPG, RN17, 60520 La Chapelle-en-Serval. – Édité par Jibena, S.A. au

capital de 549.000 E, 4 rue de la Cour-des-Noues, 75020 Paris – ISSN :

2106-3478. – Commission paritaire : n° 0624 K 84966. Diffusion : MLP.

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Le bouclage de Nat’Images touche à sa fin, et pour une

fois on a de l’avance sur le planning. L’événement est suffi-

samment rare pour être souligné, mais dès que l’on a bâti le

conducteur de ce numéro, on a eu un bon pressentiment.

De fait, les sujets s’enchaînent à la perfection: les hors-

d’œuvre habituels (infos, expos, livres, almanach, portfolio

concours), trois dossiers exotiques (vacances obligent!),

suivis d’un article pas moins dépaysant sur une réserve

naturelle au relief de champ de bataille, quelques sujets de

proximité (rivières, libellules, chauves-souris, tichodrome

échelette) et une séquence “brame

et forêt” de saison. Les carnets de

terrain de Stéphane & Marcello,

accompagnés des coups de pouce

de la Rédac’ en guise de mignar-

dises: emballez, c’est pesé! On

peut désormais penser aux choses

sérieuses: nos congés estivaux qui

approchent à grands pas.

Chacun évoque ses projets de

voyage quand Nadège fait irruption

dans le bureau: “Vous avez pensé à quoi pour la couver-

ture?” Bonne question. Par expérience, on sait que les

numéros les plus homogènes ne sont pas les plus faciles à

vendre – puisqu’au final une couverture ne sert qu’à ça:

vendre le contenu du magazine. On est fiers de tous les

sujets présents au sommaire de ce numéro, mais au

moment de choisir celui qui fera la une, aucun ne s’impose

vraiment. Alors chacun rivalise d’arguments pour défendre

son choix... ou descendre (gentiment) celui du voisin: “Le

crocodile? Trop agressif! La chauve-souris? Trop sombre!

Le brame? Trop prévisible! Le Pinail? Trop local! Le loup?

Trop doux! Le léopard? Trop sépia! La rivière? Trop...

aquatique!” Eh oui, la mauvaise foi s’invite plus souvent

qu’à son tour dans ce genre de discussion.

Au petit jeu de l’animal charismatique, le loup d’Abyssinie

finit par l’emporter. Nous reviennent alors les mots de Yan-

nick Gouguenheim dans son article sur les mares et rivières :

“Une tanche, un brochet, un gardon, un triton ne font pas le

poids culturel d’un lion, d’un ours blanc ou d’un sympathique

panda !”Il n’a pas tort. D’ailleurs, à

aucun moment nous n’avons évo-

qué la possibilité de mettre Lucius,

son sympathique brochet photogra-

phié dans le Lamalou, en couverture

de ce numéro. Ça aurait pourtant

été l’occasion de mettre un coup de

projecteur sur un biotope particuliè-

rement malmené ces temps-ci. Le

11 juillet, l’UICN nous apprenait

qu’un poisson d'eau douce sur cinq

est menacé d’extinction. Une nouvelle qu’on ne peut s’em-

pêcher de relier à cette autre information navrante tombée

quelques jours plus tôt : des points d’eau ont été effacés des

cartes préfectorales pour ne pas avoir à les protéger des

pesticides. Alors, Lucius ou Lupus? Tous les choix sont dis-

cutables, mais avant de dégainer les arguments écolo-

giques, sachez quand même que le sort du loup d’Éthiopie

n’est, hélas, pas plus enviable que celui du brochet.

La Rédaction

Couverture de raison, couverture de cœur...

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