Nat’Images
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grassetteduPortugal,etc.),je com-
mençaià avoirunebellequantitéet
variétéd'images.
SuruneidéedeBruno,l'éditeur,
je suiviségalementunemareaux
différentessaisons.Vula particularité
dusite,il étaitinconcevablederéali-
serunlivresansphotographiesaé-
riennes.Aprèsavoirchoisile moyen
detransport(leparamoteur,meilleur
compromisprix/possibilitésphoto-
graphiques/dérangementselonmoi),
la meilleurepériodeenconcertation
aveclesgestionnairesetobtenu
l'autorisationadministrativeindis-
pensable,je préparaiunplandevol
pourréaliserlesimagessouhaitées.
Lapremièrepropositiondelivre
n'ayantpusefaire,lorsqueles
gestionnairesontdécidéderéaliser
unouvragesurla réserve,avecma
photothèqued'environ 15000 clichés
(vivele numérique !),je fusnaturelle-
mentassociéauprojet.
Il restaitencoreà trieretorganiser
lesphotographiesenfonctiondes
choixéditoriaux,d'allerchercherdesOndénombreplusieursmilliers
detritonsmarbrés
(triturusmarmoratus) surla réserve.
Ilspeuventvivre
jusqu’àunequinzained’années.
CanonEOS7D,17-40mm,
à 21mm,f/11,1/250s, 200ISOl'entretien des pâturages du nord de
la réserve.
15 000 photos à trier
Les études scientifiques furent
l'occasion de réaliser des images
d'espèces difficilement photogra-
phiables autrement, comme l'écre-
visse à pieds blancs en aquarium et
la couleuvre vipérine. Les photogra-
phies de tritons en aquarium m'ayant
laissé sur ma fin, je souhaitais les
photographier dans leur milieu.
J'obtins une autorisation pour
descendre dans certaines mares et
réaliser des images subaquatiques.
Au gré des passages migratoires
(grues cendrées, cigognes blanches,
bondrée apivore, pie-grièche grise,
etc.) et des opportunités (busard
Saint Martin nichant près d'un par-
king, chaudron de sanglier et poste
de chant de locustelle tachetée près
du sentier) mais aussi grâce à des
sorties avec le personnel de GEREPI
pour certaines espèces particulières
(pilulaire à globules, cotylidie
ondulée, leucorrhine à large queue,images d'archives, les images
manquantes sur quelques espèces
mais aussi celles des copains que
l'on savait meilleurs sur certains
sujets. Et bien sûr, il fallut opérer la
sélection. Vous en avez un aperçu ici
mais je vous invite bien sûr à décou-
vrir le résultat final!
Textes et photos :
Laurent BourdinL’activité de l’azuré des mouillères
(Maculinea alcon) est facile à déceler, grâce à la
présence sur les gentianes pneumonanthes
de ses petits œufs blancs. Le Pinail est le dernier
bastion du Poitou-Charentes pour ce papillon
désormais en “danger critique d’extinction”.
Canon EOS 7D, 100 mm, à f/2,8, 1/8000 s, 320 ISOLa couleuvre vipérine(Natrix maura)
est le serpent le plus fréquent
sur la réserve. Le nombre de mares et
de secteurs humides y est pour beaucoup,
ce serpent chassant poissons et amphibiens.
Canon EOS 7D Mk II, 100 mm,
à f/11, 1/100 s, 100 ISO(suite de la page 54)Préparez votre visite sur
http://www.reserve-pinail.orgRetrouvez Laurent sur- https://bourdinphoto.com
- http://www.instagram.com/
bourdinphoto/ - http://www.facebook.com/
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Le livre La Réserve naturelle
du Pinail(21,5 x 31,5 cm,
160 p., éd. GEREPI, 29,90 €)
est disponible sur http://www.
boutiquechassimages.com