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Nat’Images
Le mois de septembre venu, Julien
Arbez, “l’œil alerte et l’espoir en
bandoulière”, part observer méticu-
leusement les falaises calcaires du
Haut-Jura, dans l’espoir de trouver
les premiers tichodromes échelettes.
Quand la température chute, les
petits grimpeurs à plumes quittent
les Alpes pour faire une halte dans la
région où réside Julien, motivés par
la quête de nourriture (insectes,
petites araignées, etc.). En effet, si le
tichodrome est plutôt un oiseau de
haute altitude, il n’hésite pas à des-
cendre jusqu’en plaine à la recherche
de zones rocheuses ou de bâtiments
ad hoc(cathédrales, barrages, vieux
châteaux, etc.).Villégiature jurassienne
Notre photographe savoure ces
incursions saisonnières sur son terri-
toire : “Le tichodrome n’est pas un
Jurassien de base, alors j’en profite.
J’aime bien voir et comprendre ce
qu’il y a près de chez moi. Les deux
sites sur lesquels je me rends sont à
une quinzaine de minutes maximum
de mon domicile. On est sur du cal-
caire et de la marne par ici, un terrain
qui semble lui convenir. Il a une pré-
férence pour les exfiltrations d’eau,
les petites cascades, pour une raison
qui m’échappe.” Son goût pour les
petits mollusques peut-être...
Cela fait environ cinq ans que Ju-
lien Arbez s’intéresse au tichodromeDepuis le temps
que je l’attendais
à hauteur du
noisetier!
C a n o n E O S 7 D M k I I ,
EF 300 mm f/4L IS
U S M + m u l t i p l i c a t e u r
1,4x, soit 420 mm,
à f/5,6, 1/2000 s,
640 ISOÀ gauche–
Le tichodrome
vient d’arriver.
Il se pose un peu
loin, mais quelle
a m b i a n c e!
C a n o n E O S 7 D M k I I ,
EF 300 mm f/4L IS
US M + m u l t i p l i c a t e u r
1,4x, soit 420 mm,
à f/7,1, 1/640 s,
2000 ISO