Nat Images N°57 – Août-Septembre 2019

(やまだぃちぅ) #1

Nat’Images


BernardGauthier


EnFrancemétropolitaine,le cerf
élapheestabsentd’unequinzaine
dedépartementsseulement.Par
contre,si l’onconsidèrela surface
des massifs à cerfs, sa présence est
bien plus restreinte, et elle se réduit
encore si on se limite aux forêts où il
vit en nombre et où l’on a de
bonnes chances de le rencontrer.
Bref tout le monde n’habite pas la
Sologne, la Brenne, les Hautes-
Pyrénées, la Haute-Garonne, les
Vosges ou le Bas-Rhin et n’a pas
forcément la possibilité de consa-
crer beaucoup de temps au brame
du cerf, période où l’animal est le
plus facile à repérer. Il perd en effet
de sa discrétion habituelle pour se
manifester plutôt bruyamment.
Procéder de façon aléatoire dans
les forêts réputées pose un double
problème : faute de connaître le lieu
et ses hôtes vous vous exposez à
de belles déconvenues, mais surtout
vous risquez de déranger la faune
présente. Le citadin, le novice et
plus généralement le photographe
animalier occasionnel ont tout inté-
rêt à immortaliser le brame du cerf
dans un parc animalier. Ces herbi-
vores y sont présents en nombre, en
semi-liberté et bien souvent habi-
tués à la présence de visiteurs. Et
ce ne sont pas les seules raisons
pour privilégier ces lieux...

Photographier


le brame en parc


Et pourquoi pas?
Observer, écouter, photo-
graphier le brame est une
expérience à nulle autre
pareille, mais à l’heure où
la pression sur les cerfs
s’intensifie, n’est-il pas
plus judicieux de profiter
de ce spectacle dans un
cadre un peu moins sau-
vage? Bernard Gauthier
nous livre un plaidoyer
en huit points pour la
photographie du brame
en parc animalier.

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