Le paradoxe
C
anicules, sécheresses,
inondations... la préoccupation
environnementale est au coeur de l’actualité,
avec pour dernière en date la publication du rapport du
Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution
du climat (Giec) et son approbation le 7 août par une
délégation internationale. Ce rapport international dresse
un portrait mondial du changement climatique et de
la situation environnementale actuelle. La gestion des
terres — tant sur l’artificialisation que sur l’agriculture
— figure au premier plan des préoccupations mais
aussi des leviers d’actions. Le rapport préconise une
agriculture diversifiée, territoriale et à taille humaine
pour limiter la dérive climatique. En France, cette préoccupation fait partie
intégrante des conduites agricoles et d’évolutions législatives, ainsi que du
débat public. Mais qu’en est-il dans les autres pays dans le monde ? La notion
d’agriculture intensive française est bien loin de celle des pays de l’Est ou
d’outre-Atlantique. La France souhaite être exemplaire sur l’environnement
mais avec l’UE elle signe des accords de libre-échange qui auront des
impacts négatifs sur l’environnement. Ils cautionnent aussi un modèle
agricole bien éloigné du nôtre. L’environnement est un sujet qui nécessite
aussi d’être considéré à l’échelle mondiale. Histoire d’être cohérent. lFrance
● AGNÈS LAPLANCHE
RÉDACTRICE EN CHEF
DU JOURNAL HORIZONS