2019-08-23_Horizons_Centre

(Joyce) #1

jusqu’à fin août 2020, sauf si le contribuable fait état d’un
changement de vie important : naissance, séparation, nouvel
emploi, ou encore s’il a une forte baisse de revenus en janvier
prochain. La déclaration des revenus 2018 a permis de connaître
les revenus courants et exceptionnels, les réductions et crédits
d’impôts auxquels chacun a droit.


Cette année blanche permet d’éviter une double imposition en 2019
des revenus de 2018. Elle a pour seul but de supprimer le décalage
d’un an dans le recouvrement des impôts. Dans ce cas, l’impôt dû sur
les revenus courants de l’année 2018 est annulé. C’est pourquoi un
crédit d’impôt pour la modernisation du recouvrement (CIMR) a été
créé et s’applique à ces revenus soit, notamment, pour les salaires et
les traitements, les pensions de retraite et les allocations chômage. Les
personnes dans ce cas n’auront a priori aucun impôt à régler sur les
revenus de l’année dernière, à la condition de n’avoir eu aucun revenu
exceptionnel.


Les revenus exceptionnels ne sont pas effacés par l’année blanche. Il
s’agit notamment des indemnités de rupture de contrat de travail ou
des primes de départ à la retraite, des revenus professionnels quand ils
dépassent un des revenus des trois années précédentes, des arriérés
de fermage perçus en une seule fois....


Quid des réductions et crédits d’impôt?


Pour la première fois, les contribuables ont bénéficié, en janvier 2019,
d’une avance de 60 % des crédits et réductions d’impôt suivants : le
crédit d’impôt lié à l’emploi d’un salarié à domicile, le crédit d’impôt
lié à la garde d’enfants de moins de six ans, la réduction d’impôt pour
dépenses de dépendance (Ehpad), les réductions d’impôt en faveur
de l’investissement locatif, la réduction d’impôt en faveur des dons aux
œuvres et le crédit d’impôt cotisations syndicales.


Trois hypothèses sont ouvertes : les réductions et crédits d’impôt
auxquels vous avez droit au titre de vos revenus 2018 dépassent le
montant de l’avance, dans ce cas, si vous n’avez aucun impôt à régler
sur vos revenus de 2018, vous avez dû recevoir le complément de
vos avantages fiscaux par virement depuis le 24 juillet, ou si vous êtes
redevable d’un solde d’impôt, le complément sera déduit de l’impôt
dû. Deuxième cas, ou les réductions et crédits d’impôt au titre de vos
revenus de 2018 sont inférieurs au montant de l’avance, et si vous n’avez
aucun impôt à régler sur vos revenus de 2018, vous devrez restituer la
différence au fisc d’ici le 15 septembre ou si vous êtes redevable d’un
solde d’impôt, le montant à rembourser s’ajoutera au solde. Dernier
cas, vous n’avez plus de réduction et de crédit d’impôt au titre de vos
revenus de 2018. Dans ce cas, si vous n’avez aucun impôt à régler sur
vos revenus de 2018, vous devrez rembourser la totalité de l’avance
et si vous êtes redevable d’un solde, l’avance s’ajoute à l’intégralité
de l’impôt dû. Compte tenu du caractère ponctuel des réductions
et des crédits d’impôt, certains contribuables n’ont peut-être pas eu
d’avance en janvier 2019. Au final, Bercy signale qu’environ 1,7 million
de contribuables devront restituer 400 euros en moyenne.
Afin d’éviter que cela se renouvelle en 2020, il est prévu une
nouvelle fonctionnalité sur le site http://www.impots.gouv.fr « gérer
mon prélèvement à la source ». Dans le cas où les dépenses


MARCHÉS
LES COURS
DU MAÏS
REBONDISSENT
Les prix du maïs coté à
Chicago ont rebondi le
16 août, se réajustant après
les lourdes pertes subies à
la suite de la publication le
12 août d’un rapport sur les
estimations de production
du ministère américain de
l’Agriculture (USDA). Encore
sous le coup de la forte
hausse des estimations de
production et de parcelles
plantées aux États-Unis, le
maïs a effacé une partie de
ses pertes en fin de semaine.
La céréale a toutefois fini
en net recul sur l’ensemble
de la semaine, dégringolant
de près de 9 % - sa plus
lourde chute hebdomadaire
depuis 2016. Une tournée
d’évaluation de la qualité
des récoltes américaines
doit débuter la semaine
prochaine dans la principale
région productrice du pays.
Celle-ci pourrait, selon des
spécialistes, conduire à une
réévaluation des chiffres de
l’USDA. « La récolte de maïs
reste extrêmement tardive
et les estimations de l’USDA
pourraient être revues à
la baisse en fonction des
conditions météorologiques
durant la récolte », a indiqué à
l’AFP, Jack Scoville, de Price
Futures Group. l
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