3 PETITS NOUVEAUX
À SIROTER
THE BRONX : IL N’A RIEN DE DÉSORDRE
Dans la série des cocktails nommés en hommage à Big Apple,
le Bronx débarque au début du XXe siècle : un certain John
O’Connor, bartender à l’hôtel Waldorf Astoria, aurait imaginé
ce Perfect Martini enrichi en jus d’orange.
OAXACA OLD FASHIONED, LE LATIN REMIX
Tequila et mezcal chipent la place du whisky dans cet Old
Fashioned revisité en 2007 par Philip Ward, du Death & Co. Son
parfum fumé, tout en subtilité, a depuis conquis le reste du monde.
PENICILLIN, PAS SI MÉDIC3L
Cette création, datée de 2005, a participé au renouveau des
recettes de modern classics (« classiques revisités ») des bars
de NYC : Sam Ross, du Milk & Honey, ose utiliser le whisky tourbé
en petite touche, à la manière d’un simple condiment. Merci.
aRETROUVEZ LES RECETTES P. 125
MANHATTAN, LE MIX DE MARILYN
En 1882, dans le journal Sunday Morning Herald,
on relate l’apparition d’un nouveau cocktail à base
de whisky, de vermouth et de bitter. On l’appelle
alors Turf Club cocktail, ou Manhattan cocktail.
Un moment very caramel, very épicé. De quoi se rêver
en Marilyn Monroe sirotant des Manhattan improvisés
à bord d’un train de nuit, comme dans le fi lm
Certains l’aiment chaud.
RECETTE
Appliquons le ratio populaire
aux États-Unis du « 2.2.1 »
(dites « toutou wane » pour
sembler expert.e) : deux doses
de whisky, deux de bitter, une
de vermouth. Pour le choix
du whisky, vous décidez :
le bourbon off re une
sensation douce, voluptueuse,
comparé au whisky de type
rye (seigle), qui aura des notes
plus épicées, plus sèches.
• 6 cl de whisky
(rye ou bourbon)
• 3 cl de vermouth rouge
• 2 traits de bitter Angostura
• 1 cerise au marasquin
ou 1 zeste d’orange
Versez les ingrédients
dans un grand verre
à mélange. Ajoutez la
quantité souhaitée de glace
et remuez 30 secondes. Filtrez
le cocktail dans un verre
refroidi. Décorez avec une
cerise ou un zeste d’orange.
Si vous en avez dans votre
bar, utilisez la moitié de
vermouth blanc, l’autre en
rouge – vous obtiendrez un
Perfect Manhattan. Utilisez
une petite passoire à thé
si vous n’avez pas de passoire
à cocktail.
WARNING : pourquoi
je ne peux pas le shaker?
Parce que votre boisson
aurait une apparence
trouble et mousseuse.
Ce que vous ne voulez
surtout pas, damn it!
COSMOPOLITAN, LE VERRE EN ROSE
Ce mix a connu une popularité mondiale au début
des années 2000 grâce à la série Sex & the City,
dans laquelle l’héroïne Carrie réclamait « cheeseburger,
grande frite et Cosmopolitan ». Mais les premières mentions
du Cosmo datent des années 1930. Il fut d’abord réalisé
avec du sirop de framboise avant l’apparition du jus
de cranberry, dans les années 1970. Groovy.
RECETTE
POUR LA VODKA
AU CITRON
Dans une casserole, faites
bouillir le zeste et le jus de
3 citrons bio avec 100 g de
sucre. Laissez tiédir. Mélangez
le sirop avec 75 cl de vodka.
Laissez reposer 15 jours avant
de fi ltrer. Conservez au frais,
voire au congélateur.
POUR LE
COSMOPOLITAN
• 3 cl de vodka au citron
• 3 cl de Cointreau
ou de triple sec
• 3 cl de jus de cranberry
(Moulin des Moines
ou Vitabio)
• 1,5 cl de jus de citron vert
• 1 trait de bitter Angostura
(facultatif)
• 1 zeste d’orange fl ambé
Mélangez tous les ingrédients
dans un shaker avec 8 à
10 cubes de glace. Filtrez et
versez dans un verre refroidi.
Les incontournables
© Cointreau
LES FLACONS
ANGOSTURA
Cette mythique bouteille, créée
au Venezuela en 1824, ne sert pas
que pour les mojitos, loin de là!
Aromatic Bitters
VERMOUTH ROSSO
Il y a l’incontournable Martini,
mais il y a aussi cette valeur sûre
qui vient du Piémont. Vous nous
direz grazie mille.
Del Professore
HUDSON
MANHATTAN RYE
Misons sur ce whisky de seigle
distillé à New York, maintes fois
récompensé, remarquable pour
ses notes boisées.
Hudson
GIN THE BOTANIST
Ce gin tire sa délicate complexité
de racines, plantes et grains
récoltés puis séchés sur l’île d’Islay.
Distillerie Bruichladdich