LeSoir - 2019-08-14

(ff) #1

POLITIQUE


Au fédéral,


le PS sous grosse


pression


P. 2 & 3


COMMENT


GRETA


EST ÉPAULÉE


DANS


SON COMBAT


La jeune Greta Thunberg part en voilier vers les Etats-


Unis. Ses détracteurs lui reprochent d’être manipulée.


« Le Soir » fait le point sur les proches et l’organisation


qui l’aident dans son combat écologiste. P. 6


© BEN STANSALL/AFP

RÉGIONS 14
NÉCROLOGIES 21
MOTS CROISÉS 24
SUDOKU 24
MÉTÉO 24
LOTERIE 24
BON À DÉCOUPER 24
MARCHÉS 25
TÉLÉVISION 26-
BAPTÊME DE L’ART 28
PETITE GAZETTE 28

G


reta Thunberg s’apprête à embar-
quer à bord du voilier qui doit
l’emmener au sommet action climat
2019 de l'ONU à New York le 23 sep-
tembre. Puis, elle se rendra au Canada et
au Mexique avant de rejoindre la Confé-
rence annuelle sur le changement clima-
tique en décembre, au Chili.
Cette transatlantique sera surmédiati-
sée, n’en doutons pas, davantage en
raison de la personnalité de Greta Thun-
berg que du message qu’elle entend
porter.
Greta Thunberg nous touche. Elle parle
sans langue de bois. Sa détermination
n’a d’égal que le sort peu enviable réser-
vé par l’homme à la planète. Avec elle,
c’est toute une population occidentale
qui montera à bord du Malizia II, en
nourrissant l’espoir d’être entendue par
les puissants de ce monde.
Greta Thunberg est aussi clivante. Toute
opinion tranchée divise. Et il n’est pas
simple de s’entendre faire la leçon par
une adolescente qui ne pratique guère
la nuance. Une chose est toutefois d’ap-
préhender ses arguments par la raison
et le débat. Une autre est de donner


dans l’insulte pour étouffer ce qui tient
du cri d’alarme. Ici comme ailleurs – en
doutiez-vous? – les conspirationnistes
font leurs petites affaires.

Il y a quelques jours pourtant, le Giec
dénonçait une fois de plus la désertifica-
tion, la dégradation des terres agricoles,
l’insécurité alimentaire et les gaz à effet
de serre qui plombent les écosystèmes

terrestres.
L’ONU, elle, préfère brandir l’étendard
de « l’économie » , affirmant que « les
changements climatiques nous coûtent
cher aujourd’hui et nous coûteront
encore plus cher demain ». Puisqu’on ne
peut parler au cœur, alors parlons au
portefeuille... A raison : la transition
écologique ne sera viable que si elle
engendre une nouvelle économie, sus-
ceptible de ranger de son côté ceux qui
guettent les mutations en cours, une
calculette à la main.
En dépit de la volte-face des Etats-Unis
de Donald Trump, les Nations unies
veulent y croire. Elles estiment que des «
solutions abordables et évolutives »

sont disponibles et qu’elles devraient
nous permettre de passer à des écono-
mies plus propres et plus résilientes.
Le vœu paraît pieux. L’adoption de
l’accord de Paris en 2015 qui vise à main-
tenir l’augmentation moyenne de tem-
pérature dans le monde bien en dessous
de 2°C par rapport aux niveaux préin-
dustriels attend ses effets concrets. Dire
que rien n’est fait serait mentir. Mais ce
qui a été fait est dérisoire en comparai-
son de ce qu’il reste à faire. Après tout, si
Greta Thunberg ne peut convaincre tout
le monde, tout le monde est capable de
comprendre qu’il est temps de se bou-
ger pour donner un peu d’air frais à la
planète.

ÉDITO


PASCAL MARTIN

Un vent d’espoir accompagne Greta Thunberg


Les changements climatiques
nous coûtent cher aujourd’hui
et nous coûteront encore plus
cher demain

O


n le sait : la Belgique est en
retard par rapport à ses voi-
sins en matière de paiement
par carte bancaire. Plus de six tran-
sactions sur dix se font encore en
cash dans notre pays. La situation
s’améliore, puisque Wordline, le lea-
der du marché, constate une augmen-
tation de 12 % des règlements par
carte au premier semestre 2018.
Pourtant, quand on sonde les
consommateurs, la situation reste
compliquée chez les petits commer-
çants. D’une enquête d’opinion effec-
tuée par iVox, il ressort que jusqu’à
40 % des consommateurs ont déjà été
empêchés de payer par carte chez les
commerçants. Et ce sont surtout dans
les marchés, les cafés et les snacks
que la situation s’est présentée. Les
salons de coiffure arrivent juste der-
rière. Quand on les interroge, les pe-
tits commerçants expliquent que la
lourdeur des frais appliqués peut les

pousser à se passer du paiement par
carte. La loi leur permet de refuser ce
type de règlement pour les transac-
tions de moins de 10 euros. « Il y en a
qui cachent leur terminal sous le
comptoir, voire s’en débarrassent »,
selon Christine Mattheeuws, prési-
dente du Syndicat neutre pour indé-
pendants (SNI). « Je suis bien obligée
d’avoir un terminal de paiement pour
les grosses sommes. Mais, dans l’ab-
solu, je préférais m’en passer », se
plaint une gérante de librairie. « Mes
marges bénéficiaires sur le tabac, les
produits de loterie et les recharges té-
léphoniques sont si faibles que rétro-
céder quelques centimes à l’opérateur
de paiement sur chaque petite tran-
saction est intenable. » L’Observatoire
des prix souligne que le coût du paie-
ment digital a diminué de 1,8 à 26 %.
Encore insuffisant selon les commer-
çants.
P. 1 2

Paiement par carte :


cafés, snacks


et marchés à la traîne


Jusqu’à 40 % des consommateurs disent avoir déjà été


empêchés de payer par carte chez les commerçants.


La lourdeur des frais pèse sur ces petites structures.


FOOTBALL


Une femme arbitre


en D1, un rêve pour


longtemps encore


P. 7


OPINIONS & IDÉES


Voyager hors


des sentiers battus


pour mieux fuir


le quotidien


P. 2 1


IVox a sondé un panel de 1.
Belges, entre le 1eret le 7 mars der-
nier, pour le compte de Febelfin, la
fédération bancaire belge. De cette
enquête, il ressort que 40 % des per-
sonnes interrogées ne parviennent
pas à payer avec leur carte sur les
marchés, 36,5 % dans les cafés, 34,6 %
dans les snacks, 33,9 % dans les sa-
lons de coiffure, 28,1 % dans les bou-
cheries et les boulangeries, 22,3 %
dans les supérettes de proximité,
15,4 % chez les fleuristes et poisson-
niers et 14,8 % dans les librairies.

De 15 à 40 %


Once upon a time
in Hollywod

NOTRE


SUPPLÉMENT


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MERCREDI ET JEUDI14 et 15 août 2019 / Edition Wallonie/ Quotidien / No189 / 1,90 € (GDL : 2,10 €) / 02 225 55 55


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