Cyclisme Magazine N°6 – Août-Octobre 2019

PREMIÈRECOURSE EN PRO

“L’Etoile de Bessèges. Un moment spécial et

top. J’avais beaucoup d’envie et de pression. Il

fallait que je prouve car l’équipe me faisait

confiance. J’avais envie de bien faire, mais j’a-

vais pas mal d’appréhension. Il y avait des cou-

reurs réputés au départ comme Thomas Voe-

ckler et Pierre Rolland. Ils étaient même à mon

service alors que j’avais 20 ans et que c’était ma

première course! Je me souviens précisément

d’un moment à trois, quatre tours de l’arrivée,

Pierre et Thomas se sont mis à plat ventre pour

qu’on arrive au sprint. Ce sont des supers mo-

ments.”

PREMIÈREVICTOIRE EN PRO

“Le lendemain de mes débuts sur l’Etoile de

Bessèges! C’était lors de la 2ème étape et l’ar-

rivée était aux Fumades. J’avais fini devant

Michael Van Staeyen.”

PREMIER TITRE DE CHAMPION

DU MONDE SUR PISTE

“A Moscou. Ce devait être en 2009. J’étais

Junior 1. C’était sur une ancienne formule de

l’omnium. Il y avait à l’époque cinq épreuves

sur un jour dont le km, la poursuite, la course

aux points, le scratch... Je m’étais complète-

ment manqué la veille sur le scratch. J’étais ren-

tré très déçu à l’hôtel. J’étais super motivé pour

me reprendre.”

PREMIÈREMÉDAILLE

OLYMPIQUE

“Il n’y en a qu’une (sourire). Elle compte. C’é-

tait à Londres en 2012. Une médaille olym-

pique (en argent, Ndlr), c’est encore autre cho-

se. D’autant que pour moi c’était avant que je

passe pro. J’avais à peine 20 ans. Je passais pro

l’année d’après. Cette médaille a pris encore

plus de valeur. C’était encore plus beau.”

“J’AI GAGNÉ

LE LENDEMAIN

DE MA PREMIÈRE

COURSE PRO”

PREMIÈREPARTICIPATION

AU TOUR DE FRANCE

“Un moment exceptionnel. C’était lors de l’édi-

tion 2014 quand Mark Cavendish chute chez

lui. J’avais dû faire 4ème lors de ma première

étape (à Harrogate). J’avais dû aussi gagner le

sprint intermédiaire. J’avais dû porter le maillot

vert pendant deux, trois jours. C’était assez fou.

Cela doit être de la folie autour de Julian

Alaphilippe. Ce qu’il vit en ce moment, il le

mérite. Mais cela ne doit pas être toujours facile

avec les sollicitations. C’est fatigant.”

PREMIÈRECHUTE

“Je n’ai pas trop de souvenirs. Je me souviens

par contre m’être cassé l’omoplate. C’était en

2016. J’ai dû tomber avant, mais je ne m’en
      souviens plus vraiment.”

PREMIÈREINTERVIEW

“Ce devait être dans un journal local en catégo-

rie Minimes”.

PREMIERAUTOGRAPHE

“Le premier, je ne sais pas. Mais, ce qui est cer-

tain, c’est qu’ à mon retour des Jeux, cela a été

de la pure folie. J’en signais énormément. J’a-

vais dû en signer avant, mais là je n’arrêtais

pas !”

PREMIERSALAIRE

“Mon premier vrai salaire, c’est quand je suis

passé professionnel. Il y a eu aussi ce temps

quand je recevais des primes avec la Fédé-

ration. Par contre, je me souviens qu’en Junior

2 sur piste, mon club m’avait offert une paire de

Cosmic Ultimate.”

Propos recueillis par Jean-Marc Azzola

renais pour Marco Pantani”

Avec déjà 7 victoires contre 3 en 2018,

le Coq griffe de nouveau.

CYCLISME MAGAZINE N°6 - 53