SudOuest TVMag - 2019-08-11

(Dana P.) #1

TV MAG


&


MOI


Malgré les vacances, ne délaissez pas votre jardin.


Mauvaises herbes et jaunissement guettent


Un gazon, même en août,


ça s’entretient


O

n a travaillé pendant des
mois pour obtenir un
gazon magnifique, des
bordures fleuries et de
beaux légumes. Il fait chaud. Les amis
sont là. L’heure est au rosé-piscine,
aux éclats de rire et au barbecue. Mais,
en août, la sécheresse n’est jamais très
loin. Certains départements sont
même assujettis à des restrictions
d’eau*. Massifs, pelouses, plantes en
jardinière, potagers, vergers ont néan-
moins soif. Il convient donc de s’orga-
niser, de sorte que chaque partie du
jardin reçoive en fonction de ses
besoins. N’oubliez pas la pelouse, sans
quoi des plaques jaunes et brunes
risquent d’apparaître.

Les collets peuvent reverdir
Ces tâches sont naturelles. Elles sont
le signe que l’herbe, par manque
d’eau, comme en hiver, entre en dor-
mance. Les feuilles se dessèchent.
Mais les collets (parties intermédiaires
entre la racine et la tige) sont bien
vivants. S’ils reçoivent un peu d’eau,
tout reverdira après une dizaine de
jours. À condition toutefois de ne pas
trop piétiner la parcelle et que sa dés-
hydratation ne dépasse pas six semai-

le plantin, la pâquerette, le bouton
d’or, l’achillée millefeuille, le trèfle
blanc, l’euphorbe, l’épervière, le lise-
ron, le mouron, la renouée, la poten-
tille, la marguerite, la petite oseille et
bien d’autres encore. Les amateurs de
nature sauvage trouveront cela plutôt
champêtre. Les plus méticuleux y ver-
ront l’attaque en règle de toutes sortes
de nuisibles.
Privilégiez une tonte régulière, mais
pas trop courte. Amendez votre sol.
Désherbez manuellement à l’aide d’un
couteau désherbeur. Aidez-vous de
produits naturels, tels le vinaigre
blanc, l’eau de cuisson des pommes de
terre (ça marche aussi avec les pâtes
et le riz) ajoutée à une dose de savon
liquide, le purin d’ortie (à faire soi-
même ou à acheter en jardinerie), la
farine de gluten de maïs et l’huile
essentielle de basilique. On décon-
seille évidemment le recours aux dés-
herbants chimiques. L’intérêt d’un été
sec est qu’il laisse peu de place aux
maladies.○
ADÉLAÏDE TRYSTRAM

*propluvia.developpement-durable
.gouv.fr diffuse, au jour le jour,
la carte et la liste de tous les arrêtés
préfectoraux).

nes. Au-delà, vous risquez une perte
définitive de 25 % par semaine.
Si vous reprenez l’arrosage après un
long temps, prenez soin de le faire en
plusieurs fois, une terre trop sèche
n’étant plus capable d’absorber en
un coup une grande quantité d’eau.
En temps normal, un bon arrosage
par semaine suffit (environ 2 cm
d’eau), de préférence le soir ou très
tôt le matin, pour éviter que les gout-
telettes ne chauffent et grillent les
plantes. Sachez enfin qu’en jardine-
rie vous trouverez des mélanges de
graines de gazon résistants à la cha-
leur. D’une façon générale, la fétu-
que, le cynodon dactilon (plus connu
sous le nom pas très racoleur de
chiendent) et le kikuyu (originaire
d’Afrique de l’Est) sont les plus faciles
d’entretien.

Une tonte régulière
Une pelouse un peu négligée ou res-
tée en dormance est sujette à bien des
invasions. Maladies, insectes et mau-
vaises herbes en tête, dont les adventi-
ces, un terme agronomique générique
désignant l’ensemble des graminées
qui poussent là où elles ne devraient
pas. Parmi elles, le pissenlit, mais aussi

SCHAB/STOCK.ADOBE.COM
Free download pdf