VSD N°2141 – Août 2019

(Brent) #1

Pour la 5


e
année consécutive, Madère a reçu le prix de la meilleure destination insulaire d’Europe.

Sa diversité de paysages, son patrimoine et son sens de l’accueil la rendent unique


L’île doit à sa nature volcanique et à son climat des plages de sable noir et une végétation luxuriante, qui lui donnent une
allure mystérieuse, sauvage et romantique. En été l’on s’y baigne dans de transparentes eaux turquoise à 22 °C.


pas rater l’imposante cathédrale
de Sé, dans la vieille ville de Funchal,
ni le plus ancien collège de Jésuites
d’Europe, qui date de 1569. Et si vous
avez envie de vous offrir une belle des-
cente, de Monte – le haut de la ville –
vers le port de Funchal, sautez dans
ces drôles de traîneaux en osier, ves-
tiges du siècle dernier, pilotés avec
dextérité par deux « Carreiros », tou-
jours impeccablement vêtus de blanc.
Huit minutes inoubliables.
Troisième couleur : le vert luxuriant
d’une nature omniprésente. Winston
Churchill qualifiait l’île de « jardin
flottant », lui qui en apprécia les délices


l l l fleuris et la douce chaleur, en janvier



  1. Avec jamais moins de 15 °C en
    hiver et plus de 30 °C en été, Madère
    abrite une végétation subtropicale. En
    un mot : tout y pousse ! Manguiers,
    papayers, goyaviers et des milliers
    d’arbres aux racines éléphantesques
    ont été importés avec bonheur d’Amé-
    rique du Sud. Madère abrite aussi une
    forêt ancestrale de lauriers – la Lau-
    rissilva –, classée au patrimoine mon-
    dial de l’Unesco. L’ambiance qui se
    dégage de cette forêt souvent nimbée
    de brume transporte illico quelque
    part entre l’Écosse et l’Irlande. Pour
    s’immerger dans cette verdure rafraî-


chissante, rien ne vaut ces nombreux
chemins qui bordent les « levadas »,
canaux d’irrigation qui sillonnent
l’île sur plus de 2 000 km. Un paradis
absolu pour les randonneurs.
La palette serait incomplète sans la
superbe étendue de sable blond qui
caractérise l’île de Porto Santo. La petite
sœur de Madère, à 2 h de ferry et qui
fut habitée deux ans par Christophe
Colomb – sa maison se visite –, n’a rien
à voir avec elle. Toute petite, quasiment
désertique, elle enchante par sa plage
dorée de 8 km de long et ses eaux
turquoise. Chaussez vos lunettes et
plongez dans la couleur. V. S.

98 - N° 2141

Free download pdf