Investir N°2379 Du 10 Août 2019

(Kiana) #1

Investir, le Journal des Finances / N°  2379  /   10  août 


02 / STRATÉGIE


25 %
Europe

7%


Or


26 %


Liquidités,


livretsd’épargne,


comptesàterme,


PEL, PEP


10 %


SCPI


6%


Assurance-vie


eneuros


6%Assurance-vie


enunitésdecompte


35 %
France

25 %
AmériqueduNord

7%Japon


Paysémergents8%


45 %


Posteactions


0%
Italie-
Royaume-Uni

Notreallocationd’actifs Noschangementsde conseils


5.000pts 5.300pts 5.500pts 5.800pts


15 %


35%


20 %


30 %


Nosscénariospourfin septembre


Probabilitésquele Cac40 termineà...
Vilmorinet Cie

Acheter
Conseilprécédent:écart,26-10-

SupersonicImagine


Apporter
Conseilprécédent :achat spéculatif, 16-7-

Variationsde la semaine


CAC 40 5. 327 , 92 – 0 ,58 %


INVESTIR10GV 123 , 75 – 0 ,64 %


DOWJONES 26. 210 , 13 – 1 ,04 %


NASDAQ 7. 928 , 99 – 0 ,94 %


NIKKEI 20. 684 , 82 – 1 ,91 %


Essilorluxottica


60


80


100


120


2014 15 16 17 2019


122,



  • forteshaussesCAC 40


ESSILORLUXOTTICA + 5,0 %


RENAULT + 3,5 %


VIVENDI + 3,5 %


VINCI + 3,0 %


LVMH + 1,7 %



  • fortesbaissesCAC 40


ARCELORMITTAL – 9 ,8 %


CARREFOUR – 7 ,8 %


TECHNIPFMCPLC – 5 ,9 %


DASSAULTSYSTEMES – 3 ,6 %


AXA – 2 ,9 %


Diversifiez  votre 


patrimoine


Opportunisme   Quand  il  s’agit  de  ses  placements,  il  convient  de  réfléchir  sans 


tabous.  De  nombreuses  stratégies  sont  possibles,  mais  il  faut  définir  ses  besoins  et 


mesurer  son  appétence  au  risque.  La  Bourse  reste  la  plus  attrayante  sur  la  durée.


L’


été est propice (période de grandes


vacances où du temps se libère) à la


réflexion patrimoniale. Nous vous propo-


sons un dossier complet concernant


les pistes pour placer 10.000 €, 50.000 €, 100.000 €


ou 300.000 €.


Selon votre âge – nous avons retenu trois hypothè-


ses clés, 30 ans, 45 ans et 65 ans – mais aussi selon


votre capacité d’épargne, la taille et la composition


de votre patrimoine et, enfin, selon votre goût ou


votre aversion pour le risque, nous avons exploré


tous les placements qui s’offrent à vous.


Pour autant, aucun ne pourra vous satisfaire dans


tous les domaines. In fine, c’est à vous de cerner vos


priorités et de vous engager en fonction de ces der-


nières. Si vous souhaitez de la sécurité et de la liqui-


dité, les livrets destinés à l’épargne de précaution


auront votre préférence. En ce qui concerne l’assu-


rance-vie – placement de prédilection des Fran-


çais –, nous tenons compte de l’évolution des taux de


ces dernières années et soulignons que les fonds en


euros n’ont plus le même attrait qu’auparavant. Il est


peut-être souhaitable de se


réorienter vers les unités


de compte, qui sont très


diverses. Par ailleurs, nous


abordons la problématique


de l’immobilier, qui peut


être appréhendée de diffé-


rentes façons. Il y a l’immo-


bilier papier, avec les SCPI


et les OPCI (plus diversi-


fiés, avec liquidités et


poche actions), afin de pri-


vilégier le rendement ou l’allégement fiscal, mais où


les frais d’entrée sont élevés et la liquidité très faible.


Citons aussi l’immobilier physique (au-delà de


l’achat d’une résidence principale), dans un but de


défiscalisation, ou encore la location meublée, avec


certains avantages, notam-


ment fiscaux.


LA BOURSE, 


LE PLACEMENT 


LE PLUS ATTRAYANT


Enfin, plus proche de notre


culture, il y a la Bourse. Nous


rappelons qu’en trente et


un ans (nous avons retenu


1988, année de création de


l’indice Cac 40), votre mise de


fonds a été multipliée par 15


(plus-value + dividendes), soit une rémunération


annuelle de 9 %. Pour ceux qui estiment que le risque


est trop élevé, nous pourrions prendre d’autres hori-


zons et nous constaterions que, là encore, la Bourse


est le placement le plus satisfaisant.


Plus la période d’investissement est longue, moins


le risque est élevé, puisqu’il s’agit d’accompagner le


développement d’entreprises, souvent les plus per-


formantes. Comme nous le constatons depuis la


naissance du capitalisme, les pays s’enrichissent et


les niveaux de vie n’ont jamais autant progressé


depuis le début de l’humanité.


Sur une période plus courte – donc, par nature,


moins favorable aux marchés financiers –, nous


constatons que la rémunération reste souvent très


intéressante. Il ne faut pas perdre de vue que, sur


une période donnée, les années de hausse sont


bien plus nombreuses que les années de baisse.


De plus, l’intensité des hausses est souvent


supérieure à celle des reculs.


Alors qu’en 2008 les marchés financiers ont été


confrontés à la plus grave crise depuis 1929, les per-


tes (en tenant compte des dividendes) ont


été largement effacées partout. L’exemple de Wall


Street est le plus probant. Dans le contexte actuel,


où les investisseurs craignent de plus en plus


une récession – alors que le cycle aux Etats-Unis


est le plus long jamais vu –, il n’est pas inutile de se


remémorer le passé.


ÊTRE AGILE EN BOURSE, UNE NÉCESSITÉ


Pour autant, se rassurer ne veut surtout pas dire rester


immobile. En Bourse, il ne faut pas hésiter à être agile


et à réaliser des arbitrages. Si les prochaines statisti-


ques devaient indiquer des risques élevés d’entrée en


récession, il serait nécessaire de revoir son allocation


d’actifs. Il conviendrait de redéfinir la part du patri-


moine à consacrer aux marchés financiers, puis de


bien sélectionner parmi eux ceux qui sont le moins en


prise avec la récession et, enfin, d’avoir une approche


sectorielle adaptée à ce nouvel environnement.


Désormais, Investir observe une certaine prudence à


court terme sur les actions – le poste actions repré-


sente 45 % de notre allocation d’actifs –, et nous rede-


viendrons plus offensifs au-dessous des 5.200 points.


En tout cas, nos lecteurs peuvent compter sur Investir


pour les aider dans cette démarche globale. Chaque


jour, nous suivons l’actualité de près via le site Internet


et, à travers l’hebdomadaire, nous réalisons des dos-


siers pour apporter un éclairage supplémentaire sur


une problématique particulière ou sur un secteur


d’activité précis. -  [email protected]


« Depuis sa création, 


en 1988, l’indice 


Cac 40 (dividendes 


réintégrés) a été 


multiplié par 15, soit 


une rémunération 


annuelle de 9 % »


Arbitrages


Les  pistes  d’investissement 


Par Jean­Laurent Maurel,


Rédacteur en chef adjoint


Le chiffre de la semaine


1


er


OPCVM C’est le classement de notre fonds Investir PEA 


Palatine sur les trois derniers mois, à fin juillet. Il 


devance 587 autres fonds d’actions européennes, selon


les statistiques de la société d’analyses spécialisées


Quantalys (lire page 1).



  • 9 %


soit


paran


+5,6%


soit


paran


Bourse: meilleurplacement
à moyenet longtermes

Depuisle 1
er
janvier1988,
datede création

du Cac 40


*Dividendesréinvestis


Surles 10


dernières
années*

Surles 5


dernières


années*


+

460

%

+7,1%


soit


paran


+8,8%


soit


paran


Capitalmultipliéparprèsde 15*


EN BOURSE, LA PRUDENCE S’IMPOSE


01  -  Une exposition aux actions réduite


Risques Nous maintenons notre part actions dans notre allocation d’actifs à 45 %, afin de tenir 


compte des nombreux dangers actuels : aggravation de la guerre commerciale, dérapage des taux 


de change, risque de récession aux Etats­Unis et en Allemagne (première économie européenne), 


hard Brexit et, enfin, situation politique explosive en Italie.


02  -  Privilégier les valeurs défensives et de croissance


Arbitrages Dans le contexte actuel, il est préférable d’éviter les valeurs cycliques. Il en va de même 


des values. Il faut encore se placer sur les défensives et les valeurs de croissance, même s’il est vrai 


qu’elles sont déjà très bien valorisées.


03  -  Redevenir offensif


Seuil Le niveau en deçà de 5.200 points serait un signal de rachat.

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