JEAN-BAPTISTE MONDINO
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C’EST UN LIVRE QUI VA FAIRE PARLER.
DANS « SOIF », L’ÉCRIVAINE N’ÉVOQUE
PAS SA LÉGENDAIRE PASSION POUR
LE CHAMPAGNE, MAIS SA FOI EN JÉSUS.
RENCONTRE ÉDIFIANTE.
PAR MARION RUGGIERI
ELLE
A MÉLIE N OTHO M B
« ON VA DIRE
QUE JE ME
PRENDS POUR
LE CHRIST »
LIVRES
ELLE. Comment est né ce livre?
AMÉLIE NOTHOMB. J’ai entendu parler de Jésus pour la première
fois quand j ’avais 2 ans et demi, et ça a été un coup de foudre absolu.
À la seconde, il est devenu mon héros, et j’ai su que, d’une manière
ou d’une autre, j’allais raconter cette histoire. Chaque année, je
repoussais, et puis, à 50 ans, je me suis dit : « Ma vieille, si tu n’es pas
prête là, quand? » Et c’est ainsi que je l’ai écrit, mon quatre-vingt-
À la première personne, Amélie Nothomb raconte de
l’intérieur la Passion du Christ : le procès, le chemin de croix ,
la crucifixion, la mor t, la résurrection. Et par un audacieux transfer t, le
revisite, s’autorise quelques écarts et ajustements. Pas pour jouer
avec les Écritures, elle est plus intense et ambitieuse que cela, mais
pour nous sauver, qui sait? Ceci n’est pas un traité de théologie, mais
sans doute son roman le plus fou, le plus « impossible » et le plus vital.