Les Echos - 20.08.2019

(vip2019) #1
Mardi 20 août 2019
http://www.lesechos.fr

ABN AMRO 20
ANZ 20
Auditoire 14
Axéréal 17
BBC 16
Canada Dry 13
Citi 20
Coca-Cola 13
Commonwealth 20
Compagnie La Machine 17

Ebly 17
Everbright 20
GL Events 14
Google 16
Hopscotch 14
HSBC 20
Huawei 16
ITV 16
LaCroix 13
Madura 13

Mars Food 17
NAB 20
Nestlé 13
Norwegian 12
Océanis 17
OCP 15
Pepsi 13
PhosAgro 15
PuriFungi 14
Rabobank 20

Raphaël Bloch
@Bloch_R

Les travaux de consolidation de Notre-
Dame ont redémarré lundi, après une inter-
ruption de plus de trois semaines en raison
de risques de contamination au plomb.
L’inspection du travail a autorisé la reprise
du chantier, après s’être assurée que des dis-
positifs drastiques ont été mis en place pour
protéger les ouvriers et les riverains.
Le préfet de la région Ile-de-France, préfet
de Paris, Michel Cadot, a donné son feu vert
après u ne visite sur le chantier. « A l’occasion
de ma visite sur le chantier, j’ai pu me rendre
compte que les différentes recommandations
de l’inspection du travail ont bien été appli-
quées. J’ai donc autorisé la reprise du chantier
de la cathédrale Notre-Dame. Les nouveaux
moyens de décontamination installés permet-
tent la montée en charge du chantier tout en
assurant la santé des travailleurs », a affirmé
le préfet. Il était accompagné de la ministre
du Travail, Muriel Pénicaud, qui a effectué
une courte visite pour « constater » que la
sécurité des travailleurs était assurée à la
reprise du chantier. « Nous avons des bases
solides sur la sécurité », a-t-elle déclaré.
Les travaux avaient commencé presque
au lendemain de l’incendie. Ils sont destinés à
sécuriser les arcs-boutants, installer des pla-
fonds provisoires et démonter l’échafaudage
géant qui a été soudé par le feu. Tout cela en
évitant toute chute de pierres ou tout désé-
quilibre qui abîmerait la structure gothique
de l’édifice. A l’issue de la phase complexe et
longue de consolidation, les premiers tra-
vaux de restauration ne commenceront pas
avant le premier semestre 2020. La flèche, la
toiture, la charpente et 15 % de la voûte sont à
reconstruire. Il reste toutefois de nombreux
points en suspens, comme la reconstruction


  • ou non – de la flèche à l’identique.


Mercredi dernier, le ministère de la
Culture a jugé d’une « impérieuse nécessité »
la réouverture du chantier, mettant en avant
un risque potentiel d’effondrement de l’édi-
fice. « L’édifice fait toujours l’objet d’un arrêté
de péril du préfet de police, en date du 17 avril,
et de nouvelles chutes de pierre des voûtes de la
nef se sont très récemment produites suite à
l’épisode de canicule », a indiqué le ministère.
« Les préconisations de l’inspection du travail
ont déjà été largement prises en compte par la

maîtrise d’ouvrage et le seront également pen-
dant toute la durée de l’opération de conserva-
tion et de restauration », a ajouté le ministère,
en réponse aux inquiétudes persistantes
exprimées par les associations.

Pollution au plomb
L’incendie qui a partiellement ravagé Notre-
Dame le 15 avril a fait fondre plusieurs cen-
taines de tonnes de plomb, dont une partie
s’est évaporée en particules dans l’atmos-

J

CAC 40
5.371,56 points

1,3351 % J

DOW JONES
26 .176,87 points

1,1236 % n

EURO/DOLLAR
1,1096 $

-1,7031 % n

ONCE D’OR
1.496,6 €

-1,2308 % J

PÉTROLE (BRENT)
59 ,28 $
1,0914 %

DEVISESEUR/GBP0,9132 EUR/JPY1,1818EUR/CHF1,08 84 GBP/USD1,2141USD/J PY1,0651USD/CHF0,9809TAUXEONIA-0,364LIFFE EURIBOR 3 MOIS-0,42 OAT 10 ANS-0,4597 T- BONDS 10 ANS1,53 09


BTP


=


LES ENTREPRISES
CITÉES

Schweppes 13
Société Générale 20
Tilli 13
Uncle Ben’s 17
Viparis, 14
Westpac 20
WeWork 15
Win-Win 14
XCel 12
Yara 15

l’essentiel


DR


Les Américains
troquent les sodas
pour les eaux
à bulles
Surfant sur la vague des
produits sains et natu-
rels, les eaux pétillantes,
qu’elles soient natures,
aromatisées, caféinées ou
alcoolisées, connaissent
une croissance très rapide
aux Etats-Unis. // P. 13

Décoration : Madura cherche
à séduire une nouvelle clientèle
Pour se différencier des pure players de la
Toile et des géants de la « fast fashion », le
spécialiste du rideau monte en gamme et
ajoute du mobilier à ses collections. // P. 13

WeWork, une bombe à
retardement pour les bailleurs?
Depuis 2010, le géant américain du
co-working a pris en location plus
de 500 immeubles pour y installer
ses clients. S’il assure être capable d’hono-
rer tous ses engagements, plus de 40 mil-
liards de dollars de loyers ne sont pas
garantis contre les impayés. // P. 15

Le secteur de l’événementiel
se veut de plus en plus
écoresponsable
Les associations Lévénement et l’Unimev
encouragent fortement leurs membres à
s’orienter vers des pratiques plus écologi-
ques. C’est également un souhait des ban-
ques et des financiers, plus sélectifs dans
leurs investissements. // P. 14

Après le chanteur Bono, l’acteur Ashton
Kutcher et le joueur de basket-ball
Kevin Durant, la chanteuse Jennifer
Lopez et le joueur de baseball Alex
Rodriguez sont venus grossir les rangs
des très célèbres investisseurs de la fin-
tech Acorns. Cette application mobile
arrondit chaque achat par carte bancaire
au dollar supérieur et investit les centi-
mes supplémentaires dans des porte-
feuilles diversifiés. Les gains sont ensuite
redistribués aux utilisateurs.

« Une grande innovation
dans le secteur financier »
Lancée en 2014, l’application est
aujourd’hui dirigée par Noah Kerner.
Entrepreneur à succès et ancien DJ de
Jennifer Lopez, celui-ci s’est reconverti
dans les services financiers pour « repen-
ser cette industrie depuis la base ». « Avoir
une approche de mission et d’intégrité, c ’est
une grande innovation dans le secteur
financier », a-t-il souligné lundi dans le
« Wall Street Journal ». Et, en cela, il sou-
haite se différencier des concurrents.
L’entreprise compte aujourd’hui 5 mil-
lions d’épargnants et vise 100 millions de

La cathédrale Notre-Dame de Paris


de nouveau en chantier


phère et dans les sols. Depuis le sinistre,
des taux importants de concentration en
plomb, auxquels les enfants sont particuliè-
rement exposés, ont été relevés aux alen-
tours de l’édifice. Une exposition chronique
à des niveaux trop élevés de plomb, par
inhalation ou par ingestion, peut entraîner
des troubles digestifs, une perturbation du
fonctionnement des reins, des lésions du
système nerveux ou encore des anomalies
au niveau de la reproduction.n

L’ inspection du travail a autorisé la reprise des travaux, après s’être assurée que des dispositifs drastiques
ont été mis en place pour protéger les ouvriers et les riverains. Photo Thomas Samson/AFP

clients à terme. La fintech ne cache pas
ses ambitions. L’objectif est que tous les
Américains dont le revenu familial ne
dépasse pas les 100.000 dollars utilisent
l’application.

Une valorisation de 860 millions
de dollars
Acorns se rémunère par des commis-
sions perçues sur la gestion des comptes
et des investissements, à hauteur de 1 à
3 dollars par mois. Elle a également passé
des contrats avec plus de 350 entreprises,
qui versent de l’argent sur les comptes des
utilisateurs lorsqu’ils réalisent un achat
chez elle : 1 % chez Walmart, 1,2 % chez
Apple, 4 % chez Expedia.
Pour grandir, Acorns fait appel à
d’autres investisseurs comme PayPal,
BlackRock ou NBCUniversal. Evaluée à
860 millions de dollars lors de sa dernière
levée de fonds de 105 millions de dollars,
en janvier, l’application envisage désor-
mais son introduction en Bourse.
La société continue de développer de
nouvelles activités. En 2017, elle a racheté
Vault Investments Inc et a ainsi lancé de
nouveaux produits d’investissement
pour la retraite. Acorns a également créé
« Grow », un magazine à visée éducative
sur des thématiques financières. —F. B.

Jennifer Lopez investit


dans une fintech


Marie-Josée Cougard
@CougardMarie

On a le s ourire dans la région d u cognac.
Pour la cinquième année d’affilée, les
expéditions dans le monde ont aug-
menté, tant en volume (+2,5 %) qu’en
valeur (+6,9 %). Il s’est vendu 211,1 mil-
lions de bouteilles sur la campagne
2018-2019 clôturée le 31 juillet, selon le
Bureau national interprofessionnel du
cognac (BNIC).
La France, cinquième marché, enre-
gistre une contre-performance en prix
avec une chute des ventes de près de
–24 % en valeur, pour des volumes en
augmentation de +9,3 %. De très longue
date, la quasi-totalité du cognac (98 %
en 2018-2019) est exportée, massive-
ment aux Etats-Unis, premier marché
mondial pour les vins et spiritueux.
Près d’une bouteille sur deux y est com-
mercialisée, plus de 94 millions de bou-
teilles sur la campagne 2018-2019.
Les maisons de cognac chérissent la
destination américaine, qui est aussi la
plus rentable, bien que les Américains,
qui le consomment d’abord en cocktail,
boivent surtout du VS, la première qua-
lité, moins onéreuse parce qu’elle a
moins d’âge. La plus jeune des eaux-de-
vie qui f ont cet assemblage a deux ans e t
demi. Les cibles sont toujours les rap-
peurs et les hipsters, une clientèle
notamment afro-américaine et hispa-
nique. Sur l’ensemble de la zone Améri-
que du Nord et Mexique, les ventes ont
progressé de presque 9 % en volume et
de 17,6 % en valeur.

L’autre grande destination reste
l’Asie, avec 60 millions de bouteilles
pour la campagne écoulée, soit 28 % des
expéditions. Les volumes sont en baisse
de –1,5 %, mais les ventes se sont appré-
ciées de +1,8 % en valeur. « Les profes-
sionnels restent confiants dans le poten-
tiel important de la zone, tirée par le
marché chinois e t l’appétence d’une popu-
lation appréciant l’excellence du savoir-
faire français et de l’image d’un produit
haut de gamme », souligne le BNIC.
Plus contrastées, les expéditions en
Europe sont en repli : –4,6 % en volume
et –6,4 % en valeur pour 39,4 millions de
bouteilles. « Toutefois, ajoute le BNIC, le
dynamisme de l’Europe de l’Est [+4,2 %
en volume et +3,5 % en valeur] compense
le fléchissement observé en Europe. Res-
pectivement quatrième et sixième mar-
chés, le Royaume-Uni gagne 5 % en
volume mais perd plus de 4 % en valeur,
tandis que l’Allemagne recule de –6 %
en valeur et –6,7 % en volume. »
Egalement considérés comme des
« zones à fort potentiel », l’Afrique du
Sud, le Nigeria et les Caraïbes poursui-
vent leur progression, gagnant entre 12
et 13 % en volume et en valeur. « La part
de ces nouveaux marchés a été multipliée
par trois sur les dix dernières campa-
gnes », précise le BNIC. Les expéditions y
ont atteint 7 millions de bouteilles (3,3 %
du total commercialisé dans le monde).
Toutes destinations confondues, le
très haut de gamme, le cognac XO, mar-
que le pas en valeur (–0,1 %), accusant u n
retrait de –4 % des volumes expédiés.n

Cognac : une


bouteille sur


deux vendue


aux Etats-Unis


SPIRITUEUX


FINANCEMENT


Toutes destinations
confondues, le très haut
de gamme, le cognac
XO, marque le pas.
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