MX Magazine N°259 – Août 2019

(Nancy Kaufman) #1
Avec un
palmarès
à faire rougir
tous les riders
du SX français,
Fabien Izoird
a marqué la
discipline de
son empreinte.
Pilote
Kawasaki SN
Motorsports
cette saison, le
« Métronome »
s’est livré avec
plaisir au jeu
du MX Club.

l’image de Marvin, technique et
finesse, c’est beau. »

En 85, qui était ton principal
adversaire?
« En Cadet, c’était Jérémy Tar-
roux et Chris Pourcel. J’ai terminé
2 derrière Pourcel au champion-
nat. »

Es-tu superstitieux?
« Beaucoup moins que par le
passé, maintenant, je pense da-
vantage au destin qu’à la super-
stition »

Quel pays aimerais-tu
découvrir?
« L’Australie, les paysages sem-
blent beaux. J’ai visité pas mal
de pays avec les GP, comme le
Japon, l’Afrique-du-Sud, les US,
le Canada, il me reste l’Australie
à découvrir. »

Faut-il forcément un entraîneur
pour réussir?
« Je le pense, impossible d’y arri-
ver seul. Un entraîneur sans
doute, mais aussi quelqu’un en
qui tu as confiance, qui a un re-
gard en dehors de la piste pour
les réglages, pour les trajectoires,
pour des tactiques de course. Il
faut quelqu’un de grande
confiance. »

Selon toi, la prochaine
star du MX?
« Tom Guyon, pour passer du
temps avec lui, il est assidu, il
bosse fort, il fait ses preuves. Je
garde un œil aussi sur Quentin
Prugnières et Maxime Grau. »

As-tu un ennemi juré?
« Pas d’ennemi, mais il y en a
avec qui je ne partirais pas en va-
cances tout simplement. » (rires)

As-tu des regrets?
« Pas des regrets, des mauvais
choix assurément. Un peu trop
têtu, un manque d’écoute des au-
tres et ne pas prendre ma chance
quand elle s’est présentée... »

Quel est ton rêve?
« Gagner à l’EuroMillions. »

Jusqu’où irais-tu pour séduire
la femme de ta vie?
« Je l’ai trouvée et je n’ai plus
rien à faire de ce côté-là... »■

Ta plus belle course?
« Mes quatre victoires à Brienon
sont importantes pour moi. Ga-
gner n’est jamais facile, cela dé-
pend du contexte de course. Mais
à chaque fois ce sont de belles
bagarres avec des pilotes diffé-
rents qui se terminent parfois
sous le drapeau à damier. »

Quand tu ne roules pas,
quel est ton passe-temps
favori?
« C’est toujours en lien avec la
moto, soit du sport (vélo, salle),
de la mécanique ou alors je re-
garde les courses à la TV. »

Si demain, tu gagnes à
l’EuroMillions, tu fais quoi?
« Je pars loin, sans faire n’importe
quoi, mais j’aimerais pouvoir en
profiter rapidement. Dans un pre-
mier temps, je prends un peu de

vacances au soleil avec ma femme
et pourquoi ne pas rester sur
place si jamais nous avons le coup
de cœur. »

Quelle moto rêves-tu
d’essayer?
« Par curiosité, j’aimerais essayer
celle de Julien Lieber ou de Clé-
ment Desalle pour voir la diffé-
rence avec ma 450 KX-F et ap-
précier les possibilités d’un team
usine actuel. »

Qu’est-ce qui te révolte?
« Pas mal de choses, mais que ce
soit dans le milieu moto où en
dehors, il faut faire avec... Alors
j’essaye de contourner les choses.
Avec l’âge, je suis plus calme, plus
sage. »

Tes plus beaux souvenirs
de course?
« Le podium au SX de Lille en
2015 avec Chris Pourcel et Wes-
ton Peick. Mon holeshot à To-
ronto en 2011 en SX US. Un sou-
venir de spectateur avec l’entrée
en grille aux Nations d’Ernée de
Gautier, Marvin et Romain,
c’était juste énorme avec la Mar-
seillaise! »

Le geste technique qui
t’impressionne le plus?
« Un geste que peu de pilotes ar-
rivent à faire correctement : le
wheel tap dans les whoops, à

Date et lieu de naissance?
« Le 28 mars 1987 à Sète (34). »

Tes trois traits de caractère?
« Je suis plutôt sympa, impulsif
et peut-être un peu têtu aussi! »

Le dernier film que tu as vu?
«“Nous finirons ensemble”de
Guillaume Canet. J’ai beaucoup
aimé. C’est dans la continuité des
“Petits Mouchoirs”. En plus, Guil-
laume Canet est fan de moto, on
l’a vu au SX de Paris. On avait
échangé quelques mots. »

Les personnes les plus
influentes?
« Ma femme, Karine, que ce soit
sur et en dehors de la moto. C’est
mon œil extérieur. C’est une
femme qui connaît bien la moto,
qui m’apporte hygiène de vie, ri-
gueur et maturité. »

Écoutes-tu de la musique pour
te motiver avant de rouler?
« Ça dépend des moments... En
tout cas en ce moment, j’aime bien
Soprano et son titre le coach, avec
du rythme et des textes précis. »

Ton moment préféré lors d’un
week-end de course?
« Ce que je préfère, c’est l’adré-
naline et particulièrement lors du
panneau qui passe de 15 à 5 se-
condes. Cette sensation n’a jamais
changé depuis mes débuts.
J’adore, la grille va tomber et la
course commence. »

Fabien Izoird


« J’aimerais tester la 450 KX-F


de Desalle pour la comparer


avec la mienne! »


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