MX Magazine N°259 – Août 2019

en Espagne. L’été,

pas question de rouler car

il fait trop chaud et l’hiver il ne pleut

pas beaucoup. »

Pourquoi s’être basé en Espagne

plutôt qu’en France?

« Déjà, on voulait une météo plutôt

californienne (rires)! En fait, nous

sommes pile poil à mi-distance

entre mes parents et mes beaux-

parents. La vie espagnole nous

plaisait pas mal, l’idée de reve-

nir dans une grande ville

comme Barcelone, la facilité

pour se déplacer avec la proximité

de l’aéroport de Barcelone avec des

vols directs pour partout dans le

monde. Mais il y avait aussi un autre

critère majeur, à savoir trouver une

école américaine pour que mes en-

fants, nés aux USA, puissent passer

leur bac international dans une telle

école. C’était le bon choix! »

Tu aurais pu

te simplifier la

vie en mettant ton

fils dans le MX et qu’il

arrête ses études?

« Je ne pense pas que ma femme

aurait aimé (rires)! Enzo adore rouler,

c’est son sport préféré et dès qu’on

en a l’occasion, on va rouler ensemble,

mais plutôt du roulage loisir. Il roulait

souvent en 85 avec Suff mais menta-

lement, il est comme moi. L’entraîne-

ment se passait bien mais une fois en

course, il poussait très loin et mettait

parfois la cabane sur le chien, comme

je le faisais plus jeune. Il avait cet ins-

tinct de compétition très développé.

J’ai bien essayé de le freiner mais je

Sébastien travaille

actuellement avec cinq

pilotes dont Suff Sella

qui évolue en

championnat

d’Europe.

C’est sous l’égide de la

« Champ Factory », sorte

d’école de pilotage mise

en place par Seb, que ses

pilotes évoluent.

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