n’y suis pas arrivé et après qu’il se
soit cassé une cheville et les deux poi-
gnets, on a dû calmer le jeu. »Les chiens ne font pas des chats!
« Ce n’est pas tout le temps vrai mais
là, il a vraiment hérité de mon carac-
tère! Je suis très posé dans la vie de
tous les jours mais dès que j’étais en
compétition, j’étais à 200 %, voire
plus! Il a hérité de cela, je l’ai rapide-
ment vu, j’ai essayé d’y remédier mais
je n’ai pas réussi à gérer assez bien. »Tu es resté longtemps aux USA,
on ne pensait pas forcément te voir
revenir en Europe?
« On est quand même toujours restés
très Français, mais quand ma belle-
mère a eu des problèmes de santé et
que mon père a déclaré une leucémie,
ça nous a réellement fait réaliser qu’on
vieillissait, comme la famille. Ces évé-
nements ont accéléré les choses, à une
période où à la fois mon fils et ma
fille changeaient d’école. Ils étaient
encore assez jeunes pour ne pas avoirtrop d’amis et d’attaches là-bas, c’était
maintenant ou jamais. On a donc sauté
le pas, sans regrets! On ne sait pas ce
que nous réserve le futur, mon fils en-
tre à l’université... Aujourd’hui, je
suis content d’être là où je suis, content
de bosser sur les GP, de vivre des chal-
lenges qui me plaisent bien. »Tu avais quitté les GP fin 98 sur
un second titre mondial. Qu’as-tu
pensé des GP à ton retour?
« Il y a vraiment eu une belle évolu-
tion sur les structures et les pistes. Au-
jourd’hui le MX, c’est clairement en
Europe que ça se passe, la vitrine est
là. Le développement a été très bon.
Je pense que cela apporte beaucoup
aux pilotes qui sont devant. Le fossé
monétaire s’est creusé ici comme aux« Aujourd’hui le motocross,
c’est clairement en Europe que
ça se passe, la vitrine est là! »
MX259_P030A036_MX 12/07/2019 16:57 Page34