MX Magazine N°259 – Août 2019

États-Unis. C’est vrai que c’était plus

homogène à mon époque. Je ne veux

pas dire que mes années étaient les

meilleures. Un Herlings ou un Gajser

te dira que c’est aujourd’hui. Un pilote

qui doit aujourd’hui amener un bud-

get comme cela se fait depuis long-

temps en vitesse ou en auto te dira

que c’était mieux avant, les avis seront

partagés selon de quel côté tu te

places. Avec un œil extérieur, il y a

une belle image qui s’est développée,

de beaux événements avec des

épreuves partout dans le monde et

pas seulement en Europe, il y a une

grosse évolution et cela fait que tout

le monde ne peut pas être content! »

Tu aurais aimé rouler maintenant?

« Ah oui! Moi j’étais intéressé par la

Comme le souligne

Sébastien, il faut

que ça « croche »

entre le pilote et le

coach. Ce pourquoi

il s’accorde une

période d’essai

avant de travailler

avec un nouveau

pilote.

interview

Sébastien Tortelli

UNE CARRIÈRE EN OR

➜Né le 19 août 1978 à Agen, Sébastien Tortelli se fait remarquer

dès ses débuts en 80, jouant le titre dès ses 13 ans. Sacré vice-

champion d’Europe 125 en 94, il est enrôlé par Jan de Groot chez

Kawasaki et fait sa carrière en Mondial aux côtés du préparateur

néerlandais à qui il offre deux titres mondiaux, le 125 en 96 et le

250 en 98 au terme d’une finale historique en Grèce. Poursuivant

sa carrière aux États-Unis, il ne parvient pas à décrocher de titre

là-bas en raison de blessures, son meilleur résultat étant une place

de vice-champion MX en 2000. Il revient tenter sa chance en

Europe dans le Mondial MX1 en 2006 au sein du team KTM usine.

Auteur d’un super début de saison face à Everts et vainqueur de

deux des quatre premières manches, il se blesse sérieusement au

Portugal et stoppe là sa carrière. Pilote très (trop ?) volontaire doté

d’une grosse attaque, Sébastien était un gros travailleur et une fois

son casque raccroché, il s’est tourné vers le coaching avec son

école « Champ Factory » qui sévit aujourd’hui en Europe.

➜Palmarès : 2005 : 2eavec l’Équipe de France au MX des

Nations (Suzuki) ; 2002 : 4edu championnat US de Supercross

(Honda) ; 2001 : 6edu championnat US de motocross (Honda) ;

2000 : vice-champion US de motocross (Honda) ; 1999 : 2eavec

l’Équipe de France au MX des Nations (Honda) ; 1998 : champion

du monde 250 MX (Kawasaki) ; 1997 : 4edu championnat du

monde 250 MX (Kawasaki) ; 1996 : champion du monde 125 MX

(Kawasaki) ; 2eavec l’Équipe de France au MX des Nations ; 1995 :

3 edu championnat du monde 125 MX (Kawasaki) ; 1994 : vice-

champion d’Europe 125 (Yamaha) ; 1993 : vice-champion de France

Juniors (Kawasaki) ; 1992 : champion de France Cadets

(Kawasaki) ; 1991 : vice-champion de France Cadets (Kawasaki)

Sébastien était un pilote réputé pour son

opiniâtreté et son attaque constante,

quitte à être limite parfois. Enzo, son fils,

a hérité de cette fougue.

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