SUD OUEST bassin d\'Arcachon du Mardi 13 Août 2019

SUD OUESTMardi 13 août 2019 Arcachon et Sud-Bassin

Pendant les quatre longues soi-
rées de Gujan-Mestras en fête, le
cœur de la commune a battu en-
tre la forêt et le lac accompagné
des musiques de la fête foraine,
des spectacles, des orchestres et
des bandas. Ces dernières ont
parcouru le site pour mettre
cette ambiance si particulière
qui fait la chaleur des belles et
grande fêtes en soulevant l’en-
thousiasme des festayres et des
bénévoles unis dans une même
liesse populaire.
La 51e édition de la fête guja-
naise a connu un retentissant
succès avec une fréquentation
impressionnante. Elle a concré-
tisé tous les efforts déployés par
les responsables du comité des
fêtes, autour de leurs deux copré-
sidents, David Deligey et André

Moustié. La volonté des bénévo-

les, chevilles ouvrières et petites

fourmis de la fête en noir et

blanc, a fait le reste pour soule-

ver l’adhésion de la foule, qui

s’est retrouvée tous les soirs sur

l’aire naturelle du lac de la

Magdeleine.

Déception pour les petits

Seule ombre au tableau, la pluie

de dimanche matin qui a privé

les enfants de leur fête. Organisé

par la commission jeunes du co-

mité des fêtes, ce temps fort ré-

servé aux 6 -12 ans a été annulé.

Dimanche, à l’entrée du site, une

note informait de cette annula-

tion les quelques courageux qui

auraient bravé la météo.

À deux pas de là, sous leur

tente, les artificiers préparaient

le feu d’artifice du soir, celui qui,

aux alentours de 23 h 30, allait

embraser le lac de ses magnifi-

ques bouquets aux couleurs

multicolores. Un spectacle pyro-

technique qui allait ravir les yeux

de milliers de spectateurs venus

tout spécialement pour partager

ce grand moment hors du com-

mun, grand final et point d’orgue

de l’édition 2019 de Gujan-Mes-

tras en fête.

Quatre jours de fête vécus in-

tensément par petits et grands

dans un même élan joyeux. Qua-

tre jours qui auront fait de Gujan-

Mestras la capitale de la fête et du

bonheur partagé entre locaux,

vacanciers et celles et ceux venus

parfois de très loin pour vivre ces

moments exceptionnels.

Jacky Donzeaud

Quatre longues et

belles soirées de liesse

GUJAN-MESTRAS

Il fallait parfois de la patience pour trouver une place au restaurant. PHOTO J. D.

Pendant ces quatre longues soi-
rées, la fête a transcendé les fes-
tayres venus chercher plaisir et
détente. Les bénévoles les ont ac-
cueillis avec un enthousiasme
communicatif – particularité de
Gujan-Mestras en fête – sur le ma-
gnifique site du lac de la Magde-
leine. Un cadre naturel, voire buco-
lique, totalement aménagé et
équipé pour que l’impact de plu-
sieurs milliers de visiteurs soit ré-
duit au maximum.
Mais, cette année, le comité
d’organisation, la Ville et le service
développement durable ont vou-
lu placer la barre encore plus
haut.

Haro sur les mégots
Ils ont souhaité limiter le nombre
de mégots, ramassés en quantité
effroyable tous les matins lors du
nettoyage du site par les services
municipaux. Pour cela, les organi-
sateurs ont distribué gratuite-
ment des cendriers de poche avec
l’objectif de faire baisser le nom-
bre de mégots jetés dans la na-
ture. Mais aussi de prévenir les ris-
ques d’incendie sur ce site natu-

rel où la végétation est

omniprésente.

Autre innovation, la collecte des

déchets issus des stands de res-

tauration rapide et buvettes. Là

encore, cette mesure visait un

double objectif : améliorer l’ac-

cueil dans l’espace de détente, qui

se trouvait vite envahi de poubel-

les débordantes, et faire du tri sé-

lectif. Pour ce faire, quatre chariots

permettant de transporter, cha-

cun, deux contenants de 200 li-

tres ont été mis en place à proximi-

té de ces stands. Deux agents se

sont relayés tous les soirs de fête

pour vider les chariots et aussi in-

diquer aux visiteurs les bons ges-

tes à acquérir pour le tri sélectif.

J. D.

Parmi les nouveautés de l’année, des cendriers de poche étaient

distribués aux fumeurs pour éviter les mégots sur le sol. PHOTO J. D.

Une fête toujours plus propre

Une trentaine de passionnés et

adhérents de l’Association pour

le développement des sciences

équines, ayant pour siège social

Saint-Yzan-de-Soudiac (33), se sont

retrouvés samedi et dimanche à

la salle multimédia de la Maison

de la nature du Teich pour échan-

ger et, réfléchir collectivement sur

différents thèmes liés à la problé-

matique de la communication

des sciences dans le monde des

chevaux.

Parmi d’autres intervenants,

l’éthologue [spécialiste des com-

portements animaux, NDLR]

scientifique Hélène Roche (1) a fait

un retour sur dix ans d’expé-

rience de vulgarisation sur le

comportement des chevaux.

Études de terrain

L’association présidée par Aude

Caussarieu a pour but de permet-

tre à des cavaliers de mener des

projets scientifiques en rapport

avec les équidés et leur environ-

nement, et d’aider à diffuser les

connaissances scientifiques sur

les chevaux.

L’association a déjà mené une

étude des distances parcourues

par les chevaux hébergés en con-

ditions domestiques. Ainsi, du-

rant l’été 2017, plus d’une centaine

de chevaux ont été équipés de

GPS par des bénévoles. Cette

étude a permis de montrer que

nos chevaux domestiques par-

courent en moyenne une dizaine

de kilomètres par jour lorsqu’ils

sont au pré.

Une autre étude est en cours

pour mieux connaître la forme

des dos de chevaux pour aider sel-

liers et cavaliers à habiller leurs

chevaux.

Régis Farcy

sciencesequines.fr

(1) Titulaire d’un DESS d’éthologie

appliquée obtenu à l’université Paris 13,

Hélène Roche anime régulièrement des

conférences, des formations et des

stages d’observation des chevaux de

Przewalski, anciennement découverts à

l’état sauvage en Mongolie, en vue de les

réintroduire dans de vastes étendues

par différents programmes. Elle est

l’auteure de plusieurs ouvrages.

Les sciences

équines à la loupe

LE TEICH

La présidente Aude Cassarieu

durant son intervention.

PHOTO R. F.

Besoin de déconnecter? Le Teich,

la ville choisie par la nature, vous y

invite par toutes sortes d’activités

que relaie, depuis le début du mois

d’août, le journal « Sud Ouest ».

Aujourd’hui, arrêt sur les rives de

la Leyre. Anciennement bordée de

prairies où pâturaient les trou-

peaux de vaches et de moutons, la

Leyre a vu son statut évoluer, le

16 octobre 1970, avec la création du

Parc naturel régional des Landes

de Gascogne (PNRLG). Dès lors

qu’elle fut protégée par cette

charte, sa forêt reprit en quelques

années son état sauvage, qui lui

vaut aujourd’hui son joli nom de

« Petite Amazone ».

Avec Jean, conteur du pays

Aucun repère ni fléchage, ni lieu-

dit, en liberté et, avec un peu de

chance, « Pas perdus ». Un départ

depuis le port ou le Relais nature, di-

rection le nouveau pont de Ce-

bron. Passage sous les deux ponts

en suivant la Petite Amazone et ses

aulnes glutineux.

Arrivé au Berle du Tchan (un

bras mort), direction le chemin de

Saint-Jacques-de-Compostelle et la

fontaine Saint-Jean. Et, en cher-

chant bien, on trouvera peut-être

trace d’anciennes sources aux ver-

tus soi-disant miraculeuses!

Une balade à pied avec Jean, con-

teur de pays, d’environ 2 h 30 au

tarif de 7,50 € par adulte (gratuit

pour les moins de 12 ans).

R. F.

Les réservations sont à prendre à l’office

de tourisme du Teich ou par téléphone

au 05 56 22 80 46.

Visite à pas perdus

sur les rives de la Leyre

Les prochaines sorties ont lieu les 15, 22 et 29 août. PHOTO R. F.

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