Les tiques
Le printemps offre ses pre-
miers rayons de soleil et votre
chat passe de plus en plus de
temps à l’extérieur. Mal-
heureusement, la hausse des
températures favorise la pro-
lifération des tiques et rend
ces dernières plus voraces!
iestes sur l’herbe tendre du jardin, promenades dans
les sous-bois ou encore bains de soleil sur la terrasse
sont autant de petits bonheurs susceptibles de mal finir!
Malveillante et affamée, la tique, à l’affût sous sa fougère,
convoite la peau tendre de votre matou... ou de vos
jambes!
Repas sanguins
Les tiques n’ont pas de goût particulier pour tel ou tel type
de peau et n’hésitent pas, lorsqu’elles sont tapies dans
l’herbe et les feuillages, à s’attaquer à toutes celles qui
passent à leur hauteur. Les pattes de nos chats sont alors
des proies faciles...
Lorsque pour se nourrir de sang, la tique enfonce son ros-
tre* dans la chair de notre compagnon, elle inocule
d’abord une substance anesthésique qui rend la piqûre in-
dolore. Puis elle s’installe grâce à des substances
sécrétées par les glandes salivaires qui vont lui permettre
de s’ancrer solidement dans la peau. Elle y ajoute des sub-
stances vasodilatatrices, des anti-inflammatoires, des
antis-coagulants et la voici prête à se gorger de sang. Au
cours de son repas sanguin, qui dure entre 3 et 7 jours, la
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s
tique voit son poids se multiplier jusqu’à 120 fois. Elle
régurgite fréquemment et inocule les germes pathogènes
d’origine parasitaire, bactérienne ou virale dont elle peut
être porteuse. A l’issue de ce morbide repas, la tique se
laisse tomber pour s’accoupler puis elle pond des milliers
œufs (entre 2000 et 3000), se dessèche et meurt.
Les dangers pour l’animal
On estime que 10 à 15 % des tiques sont infestées par un
agent pathogène. Il peut s’agir de virus comme
l’encéphalite européenne à tiques ou de bactéries comme
la maladie de Lyme. En Europe, les principales maladies
transmises aux animaux sont :
La piroplasmose :maladie particulièrement grave n’affec-
tant que le chien, elle commence par une fatigue anormale
et de la fièvre, suivie d’anémie puis de jaunisse. Malgré les
soins vétérinaires, elle peut laisser des séquelles hépa-
tiques ou rénales à vie. Il existe un traitement relativement
efficace si on intervient assez tôt après apparition des
symptômes. Non soignée ou prise en charge trop tard, elle
est mortelle.
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Le chat n’apprécie pas
ce genre de parasite!