Top’s Cars N°630 – Août 2019

(Amelia) #1

34 TOP’S CARS Août 2019


MOTORPICS PORTFOLIO


05

MINI COOPER (1961)
En 1961, John Cooper propose
à Issigonis de créer une Mini
sportive. Initialement réticent, ce dernier
finit par se laisser convaincre. La Cooper
adopte un moteur à la course allongée,
qui fait passer sa cylindrée de 848 à
997 cm³. La puissance bondit de 34 à
55 ch ! Avec ses suspensions fermes et ses
freins à disques à l’avant, la Mini Cooper
devient très vite la coqueluche des
amateurs de circuit. En 1963 apparaît
la Cooper S, dotée d’un bloc 1,1 l
surpuissant (70 ch !).

06

MINI MOKE (1964)
Avec la Mini, BMC pense avoir
trouvé la voiture idéale,
adaptable à l’infini. Le constructeur
envisage même une application militaire,
sorte de Jeep légère à la mode
britannique : ce sera la Moke, équipée de
deux moteurs et de quatre roues motrices.
Si l’armée décline poliment l’offre (pour
cause de garde au sol insuffisante), BMC
commercialise la Moke (avec un seul
moteur) pour les particuliers, qui y voient
la voiture de plage idéale. Elle sera
produite jusqu’en 1989.


07

TIMO MÄKINEN ET PAUL EASTER
EN MINI COOPER S AU RALLYE
MONTE-CARLO (1965)
Si elle séduit les émules de Brigitte Bardot
à Saint-Tropez, la Mini fascine également
les pilotes. Avec son poids plume, ses
pneus étroits idéaux dans la neige et son
châssis de kart, elle se révèle
particulièrement adaptée aux spéciales de
rallye. La Cooper S décroche ainsi une
victoire retentissante au Monte-Carlo en
1964, avec Paddy Hopkirk et Henry
Liddon. Ce n’est là que la première d’une
longue série, puisque Timo Mäkinen et
Paul Easter (en photo) remporteront à
nouveau l’épreuve l’année suivante,
devant la très performante Porsche 904
d’Eugen Böhringer et Rolf Wütherich. En
1967, c’est au tour de Rauno Aaltonen et
Henry Liddon de soulever la coupe. Dans
les années 1960, la Mini est imbattable !
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