Top’s Cars N°630 – Août 2019

(Amelia) #1
Cote stable

Sensations vintage

Look ravageur

POINTS CLÉS


3

2003
La Mustang V
est annoncée
par un concept
très proche de
la série.

Certes, la boule n’est ici pas
d’origine, mais la commande de
boîte est un régal à manier.


La courroie que l’on voit ci-
dessous, à l’avant du moteur (au
bas de l’image), actionne le
compresseur.


2004
Lancement de
la Mustang V
codée S-197,
en V6 210 ch
et V8 300 ch.

2005
Apparition du
cabriolet et
de la version
Shelby
GT500.

2008
Séries spéciales
Bullitt et Shelby
GT500 KR
(540 ch).

2011
Nouveaux
V6 (305 ch)
et V8
(412 ch).

2012
Version
Boss 302
(442 ch),
550 ch pour
la Shelby.

2009
Restylage,
moteurs plus
puissants.

2013
Nouvelles hausses
de puissance :
420 ch pour le
V8 et 662 ch
pour la Shelby.

2014
Fin de
production.

Août 2019 TOP’S CARS 51

POWERED BY

succès est au rendez-vous,
d’autant que la puissance est
forte : 300 ch pour le V8. Dès
2005, la Shelby GT500 atteint
déjà 507 ch ! Restylée en 2009,
la Mustang V disparaît en 2014,
après avoir été déclinée en une
profusion de versions, culminant
à 662 ch.

AU VOLANT
Le cabriolet Shelby GT500 que
nous présentons ici a fière allure.
Dans le cockpit, on déchante un
peu car, si le dessin évoque la
Mustang de 67, la finition est très
basique. Le V8 à compresseur
s’éveille dans le son qu’on attend
de lui. Ferme et précise, la boîte
Tremec se révèle très agréable,
alors que la direction offre une
bonne consistance. Seulement,
dès qu’on roule sur des aspérités,
on constate que la coque tremble
de partout : les suspensions
affermies la mettent à mal. Aussi,
si la tenue de route reste très
saine et la précision convenable,

on se gardera d’exploiter les
507 ch du moteur qui déborde
de vigueur. Dommage de ne
pouvoir utiliser comme il le mérite
ce bloc formidable ! On se
consolera en cruisant et en
goûtant les sensations vintage
procurées par le châssis,
délicieusement dépassé.

AVENIR
Bien notée pour sa fiabilité aux
États-Unis, la Mustang V n’a
jamais été officiellement
importée chez nous. Mais les
professionnels les ont fait venir en
un certain nombre, de sorte qu’il
est aisé de s’en procurer une. Il y
en a à tous les prix, de 16 000 €
pour une V6 de 150 000 km à
plus de 80 000 € pour une des

ultimes Shelby GT500 totalisant
moins de 10 000 km. Quand on
sait qu’une telle auto se trouve
pour 40 000 € aux États-Unis,
on peut être tenté de l’importer.
Mais là, gare à la galère ! Entre
les frais de transport, les taxes
douanières, le passage à la
DREAL et les frais d’adaptation
qui vont en résulter, le prix peut
doubler... Une Shelby semble
judicieuse car, plus rare, elle
préservera très bien sa valeur :
dès 45 000 € pour un coupé
GT500, le cabriolet de nos pages
étant à 46 900 €. Un choix
intéressant, d’autant que
malgré les 507 ch, la puissance
fiscale reste à 31 cv, en dessous
du seuil d’application du
super-malus.

LA TENUE DE ROUTE S’AVÈRE


SAINE, MAIS ON SE GARDERA


D’EXPLOITER LES 507 CH DU


MOTEUR, TRÈS VIGOUREUX

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