Top’s Cars N°630 – Août 2019

(Amelia) #1

DODGE CHALLENGER HELLCAT (2014 – ...)


PLUS CHAT OU PLUS ENFER ?


LOOK VINTAGE ET BESTIAL, PUISSANCE AFFOLANTE, LA CHALLENGER HELLCAT EST-ELLE L’ENGIN REDOUTABLE
QU’ON IMAGINE ? PAS SI SÛR.

52 TOP’S CARS Août 2019


L


e groupe Chrysler a souvent
été à la traîne du marché. Par
exemple, il a attendu 1969
pour embrasser le phénomène
des pony-cars avec le duo
Plymouth Barracuda/Dodge
Challenger, deux autos
développées à partir de la berline
Coronet. En guise de
compensation, le Pentastar (étoile
à 5 branches) a prévu une palette
d’équipements et de motorisations
extrêmement large. Celle-ci
comprend un bloc à la puissance

mémorable : le V8 Hemi de
425 ch ! L’auto, bien accueillie,
connaît un certain succès
commercial. La ligne signée Carl
Cameron est des plus réussies,
moderne et agressive. De plus, la
Challenger connaît une jolie
carrière en compétition et joue le
rôle central du film Vanishing
Point (Point limite zéro en
France), culte chez les amateurs
de muscle-cars. Modifiée
légèrement chaque année, elle
termine sa carrière en 1974.
Surprise, en 1978, l’appellation
fait son retour, accolée de façon
presque comique sur une...
Mitsubishi Galant Lambda ! Une
bonne voiture, mais pas vraiment
digne de sa devancière. Elle
disparaît en 1983, et c’est en
2008 qu’une Challenger digne
de ce nom réapparaît. Certes,
elle est encore en retard face à sa
rivale Mustang dont elle reprend
exactement la formule : look
néo-rétro extrêmement réussi
(signé des équipes de Trevor

Creed) et moteurs très puissants,
le tout pour un prix compétitif.
Elle reprend la base de la
Chrysler 300C, qui utilise les
modernes suspensions
indépendantes des Mercedes
Classe E W211 à l’arrière et
Classe S W220 à l’avant,
Daimler ayant alors racheté la
marque américaine. Sous le
capot se cachent des V6 et
surtout des V8 développant
jusqu’à 425 ch en version SRT-8.
Charmeuse en diable, la
Challenger rencontre son public
et, depuis son lancement, ses
ventes augmentent, au point de
chatouiller celles de la Mustang.
Elles ont notablement crû après le
restylage de 2014, qui a apporté
un habitacle certes banalisé mais
nettement mieux fini. Surtout, elle
doit son regain d’intérêt à sa
fabuleuse version Hellcat, lancée
à cette occasion. Gavé par un
compresseur, son V8 développe
707 ch et la catapulte à
200 km/h en 10,7 s. Excusez du

MOTORSTORY MUSCLE-CARS


La Hellcat dispose de 3 modes de
conduite : Normal, Sport et Track
(amortissement très raide). Celui
du milieu est adapté à 90 % des
situations.

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