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188 t On aime un peu... y ... beaucoup u ... passionnément r ... pas du tout I Pas vu mais... faut voir
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t 21.05 France 2 TéléfilmLe Mari de mon mari
| Téléfilm de Charles Némès (France, 2019) | Scénario : Alexandra Echkenazi
et Alexandra Julhiet | 90 mn. Inédit | Avec Julie Depardieu (Juliette),
Mathias Mlekuz (Christophe), Jérôme Robart (Antoine), Cédric Chavalme
(Thierry), Evelyne Buyle (Catherine), Benoît Pétré (Fred).
Voilà un an que Juliette et Christophe, parents de deux enfants,
sont séparés et en attente de divorce. Mais Juliette regrette cette
rupture et aimerait bien reconquérir son mari. Hélas, elle ap-
prend que Christophe s’est remis en couple... avec un certain
Antoine. Tombant des nues, elle ne parvient pas à accepter
cette relation et va s’efforcer de la faire capoter. De son côté,
Christophe tente d’arrondir les angles entre Antoine et son ex
furieuse. Car pour lui, pas question de revenir en arrière : lesy 21.00 France 4 FilmLe Chant de la mer
| Film d’animation de Tomm Moore (Song of
the Sea, Irlande/France/Luxembourg, 2014)
| Scénario : Will Collins et T. Moore | 85 mn. VM.
| GENRE : BAIGNADE CELTIquE.
Mi-femme, mi-phoque : à partir de cette
créature du folklore celtique, l’Irlandais
Tomm Moore imagine un conte animé. Au
commencement, il y a un phare, perché
au bord d’un océan bleu nuit. C’est le foyer
de Ben et de sa petite sœur, Maïna, dont la
maman a disparu. Qu’est-elle devenue? Et
que va devenir Maïna, cette gamine mu-
tique à la bouille ronde de lutin? Recueil-
lis en ville par leur grand-mère, les deux
enfants s’échappent et se lancent dans
une aventure peuplée de farfadets co-L’histoire d’une fille comme les autres qui va découvrir l’existence d’un rival masculin et, opportunément enrichie, ne sera plus comme les autres.De la joaillerie que ce conte celtique japonisant.deux hommes vivent une véritable histoire d’amour et forment
le projet de se marier...
Ce téléfilm bon enfant s’inscrit dans la veine des fictions-
dossiers comme le service public en produit régulièrement au-
tour de sujets de société plus ou moins d’actualité. Ici, le ma-
riage homosexuel, traité sous l’angle léger de la comédie. Le
résultat est plaisant. Il serait très exagéré de dire qu’on se tord
de rire à chaque scène, mais les personnages s’avèrent suffi-
samment attachants pour qu’on suive avec intérêt le méli-mé-
lo sentimental opposant Julie Depardieu (impeccable) à son ri-
val masculin. Jusqu’à un finale prenant la forme attendue mais
émouvante d’une ode à la tolérance. — Pierre Ancerycasses et de génies chevelus. Leur mis-
sion : réveiller la magie du monde!
Dans l’évocation de cette nature mer-
veilleuse, l’influence du maître japonais
Miyazaki est partout. Mais Tomm Moore
s’est aussi ciselé un style bien à lui, per-
sonnages cartoonesques découpés sur
des décors dignes d’enluminures médié-
vales. Le trait joue avec les motifs tradi-
tionnels et les textures semblent pal-
pables : mer de velours, champs d’or et de
laine... Voilà un film qui se caresse du re-
gard et évoque des sujets plus graves qu’il
n’y paraît — le deuil, le manque, la rivalité
et l’amour fraternels. Un bijou celtique
mais universel. — Cécile MuryTélérama 3630-3631 07 / 08 / 19