Temps - 2019-08-14

Pont Bessières 3, CP 6714, 1002 Lausanne
Tél. +41 58 269 29 00
Fax +41 58 269 28 01

http://www.letempsarchives.ch

Collections historiques intégrales: Journal de Genève,

Gazette de Lausanne et Le Nouveau Quotidien.

SERVICE ABONNÉS:

http://www.letemps.ch/abos

Tél. 0848 48 48 05 (tarif normal)

INDEX

Avis de décès............................ 11

Convois funèbres ................ 11

Fonds .........................................8‚ 10

Bourses et changes ........... 10

Toute la météo ....................... 16

Rentrée politique

La Suisse n’est plus un pays sûr:

l’UDC en remet une couche sur la

criminalité étrangère ●●● PAGE 3

Portrait

Christine Stückelberger,

une vie pour l’amour

du cheval ●●● PAGE 22

Santé

Une hygiène de vie saine

diminue les risques

d’alzheimer ●●● PAGE 16

Cinéma

Le dernier film de Tarantino

prend des libertés douteuses

avec l’histoire ●●● PAGE 15

J.A. 1002 Lausanne / http://www.letemps.ch

CHF 3.80 / France € 3.50 MERCREDI 14 AOÛT 2019 / N° 6489

9 771423 396001

30033

LE TEMPS

Les assurances surclassent les banques

●●● PAGE 7

BOURSE Les résultats boursiers

publiés ce mardi confirment la

tendance: en Suisse, les assu-

rances ont pris le pas sur les

banques dans le secteur financier

DZZurich Insurance, qui vaut plus

de 52 milliards de francs, est la

plus grande société financière

du pays, après avoir dépassé UBS,

qui aeint 40 milliards

DZCe n’est pas tout. Swiss Re,

à 32 milliards, dépasse Credit

Suisse et ses 28 milliards, alors

que Bâloise Assurances vaut

davantage que Julius Baer

DZLes banques ont de nombreux

concurrents qui remeent en

cause leur modèle d’affaires.

Les assureurs ont su développer

de nouveaux métiers

Hongkong, «œil pour œil» en signe de défiance

BRAS DE FER L’aéroport de Hongkong, occupé par les manifestants pro-démocratie, a connu mardi une deuxième journée de chaos. Les face-à-face

entre les contestataires et les forces de l’ordre deviennent de plus en plus musclés et laissent craindre le pire. Pour protester contre les violences poli-

cières, des manifestants ont affiché leur solidarité avec une femme grièvement blessée à l’œil lors des échauffourées dimanche soir. (THOMAS PETER/REUTERS)

SYLVIA REVELLO

t @sylviarevello

Débarqués à Genève sans leurs parents

après une périlleuse traversée de la Médi-

terranée, ces mineurs-là ne rentrent dans

aucune case. Ils ne demandent pas l’asile

et ont, pour certains, plusieurs années

d’errance derrière eux. Pourquoi s’in-

vestir pour des jeunes insaisissables qui

repartiront aussi vite qu’ils sont venus?

Comment peut-on laisser des mineurs

en situation de vulnérabilité livrés à eux-

mêmes? Depuis bientôt deux ans, la prise

en charge des mineurs non accompagnés

(MNA) s’enlise à Genève.

La présence de ces migrants au profil

particulier embarrasse les autorités qui,

prises de court, ont appliqué jusqu’ici

une politique du «cas par cas», du «faute

de mieux» qui ne

satisfait personne

et crée, qui plus

est, des inégali-

tés de traitement.

Sur le terrain, les

efforts des pro-

fessionnels, des

associations ou du Service de protec-

tion des mineurs peinent à masquer la

faiblesse d’un encadrement qui se limite

au minimum syndical et ne suit pas de

route définie.

Sans réelle volonté d’agir, le bilan

actuel a, forcément, un goût d’échec.

Loger des adolescents déracinés à l’hô-

tel ou dans des foyers pour majeurs, c’est

courir à la catastrophe. Leur proposer

des activités, certes louables mais qui

ne correspondent pas à leur besoin pre-

mier d’apprendre le français, ressemble,

là encore, à un acte manqué. Condamnés

à l’ennui, sans perspectives d’avenir, les

mineurs attendent, nourrissent une ran-

cœur grandissante envers les autorités

et ressassent des désirs, pour certains

irréalistes, de scolarisation, d’argent de

poche ou d’emploi rapide.

Au-delà de ses slogans parfois sim-

plistes, la mobilisation citoyenne de jeunes

étudiants a sans doute forcé l’Etat à prendre

ses responsabilités et à mettre un terme

au flou actuel. L’ouverture d’un foyer dédié

ainsi qu’un encadrement journalier par

des éducateurs sont annoncés pour cet

automne. Un premier pas vers une inté-

gration digne de ce nom. Un cadre qui don-

nera l’opportunité à ceux qui s’en donne-

ront les moyens de saisir leur chance. Et

vite, car dès leur majorité, les MNA sont

condamnés à s’en aller de leur propre chef

ou à entrer dans la clandestinité. Une chute

libre qu’il s’agit d’encadrer, voire, si pos-

sible, d’éviter. ●●●PAGE 6

ÉDITORIAL

Mineurs non

accompagnés:

l’urgence d’une

réponse cohérente

Le bilan actuel a un

goût d’échec. Un

sursaut est attendu

pour fin septembre

Des concerts

légendaires

Malgré le chaos ambiant, les retards

démentiels, la météo capricieuse, la

sono pourrie, Woodstock accouchera

de quelques concerts extraordinaires

qui écriront la légende du festival.

Morceaux choisis. ●●●PAGE 17

Berlin, virée à

Checkpoint Charlie

L’ancien point de passage entre les sec-

teurs américain et soviétique de Ber-

lin s’est transformé en Disneyland de la

guerre froide. L’endroit est devenu l’un

des lieux les plus touristiques et les plus

contestés de la ville. ●●●PAGES 18-

Et d’autres

lectures estivales

Les travers de sport de Servan Peca;

les bons films de requins dénichés

par Nicolas Dufour; «On danse à Ran-

dogne»: une carte blanche au photo-

graphe Bertrand Rey; les mots fléchés

et le sudoku. ●●●PAGES 17 À 21