La Derniere Heure-Bruxelles-17-08-2019

FAITS 09

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 AOÛT 2019 I http://www.dhbe

La gare se situe à plus ou moins : 300 mètres de la Roseraie

et 600 mètres du Beaux rivages (navett e est gratuite de la gare à l’hôtel)

Hôtel * Aux Beaux Rivages Hôtel ** La Roseraie

14 rue des Iles

6821 Lacuisine-sur-Semois

tel: 061 31 12 35

http://www.auxbeauxrivages.be

2 rue de Chiny

6821 Lacuisine-sur-Semois

tel: 061 31 10 39

http://www.la-roseraie.be

Hôtel entièrement rénové en 2016

Nouveau propriétaire depuis 2015

14 chambres de luxe,

Ascenseur,

borne pour voiture électrique

Promotion semaine,

du 04 février au 20 décembre 2019 :

260€ par personne pour les 4 nuits

en demi-pension

Weekend gastronomique avec gibier:

200€ par personne pour les 2 nuits avec 2 repas

Hôtel entièrement rénové en 2016

Entreprise familiale

Ascenseur disponible

Promotion semaine

jusqu’au 20 décembre 2019 :

190€ par personne pour les 4 nuits en demi-pension

Weekend Gastronomique avec gibier

du 27 septembre au 30 novembre 2019 :

160€ par personne pour les 2 nuits

EN BREF

◼ CLIMAT > HASSELT

L’activiste Anuna De Wever

menacée de mort au Pukkelpop

L’activiste climatique Anuna De Wever et ses amies ont été

importunées, puis menacées de mort par plusieurs festivaliers

après avoir mené une action en faveur du climat au Pukkelpop.

Les jeunes femmes bénéficieront dès lors d’une protection ren-

forcée dans les jours à venir. La jeune activiste a fait une appari-

tion surprise jeudi soir au Pukkelpop et entendait faire participer

le public présent à l’action ‘Clap for Climate’ afin de réclamer plus

d’attention en faveur du climat. Une manifestation qui n’a, sem-

ble-t-il, pas été du goût de certains festivaliers, qui ont importuné

la militante et ses amies jusqu’au camping où leur tente ainsi que

d’autres ont été détruites, obligeant la sécurité à intervenir.

◼ EXPLOSION > HORNU

Il fait exploser sa voiture pour se suicider

Un homme d’une quarantaine d’années a tenté de mettre fin à ses

jours jeudi soir au pied d’un terril de Hornu. Il s’est rendu sur place

avec sa camionnette. “Suite à une séparation difficile, ce monsieur

s’est saisi d’une bouteille de gaz et l’a disposée dans le coffre de sa

voiture. Il a ouvert la bonbonne pour laisser le gaz s’échapper. Et

après plusieurs heures, il y a eu cette explosion”, explique la police

boraine. L’explosion était-elle volontaire? “On ne sait pas si c’est la

personne elle-même ou l’un des composants de la voiture qui a

provoqué cela. Mais le fait est qu’une étincelle ou une flamme a

entraîné l’explosion du véhicule.” L’homme souffre de brûlures au

visage et aux bras mais ses jours ne sont pas en danger.

S. Ha.

◼ AGRESSION SEXUELLE > GAND

Jugé pour avoir touché la poitrine d’une femme

durant les Gentse Feesten

Le ministère public a requis vendredi, devant le tribunal correc-

tionnel de Gand, une peine de 12 mois de prison à l’encontre d’un

homme inculpé pour agression sexuelle lors des Gentse Feesten,

qui se sont déroulées à la fin du mois de juillet. Le prévenu ne

s’est pas présenté à l’audience, l’affaire est donc jugée en son

absence. L’homme a reçu une citation à comparaître mais était

absent vendredi. Il est jugé pour avoir touché la poitrine d’une

femme durant les Gentse Feesten. Identifié après l’analyse d’ima-

ges de vidéosurveillance, le prévenu a nié les faits lors de son

audition par la police. Plusieurs témoins ont, à l’inverse, confirmé

la version de la victime. Le tribunal rendra son jugement le 5 sep-

tembre.

Sept policiers mettent

le commissaire général

EN DEMEURE

8

Une policière enceinte de 6 mois concernée

par l’affaire de l’eau potable dans les

casernes : deux fois trop de cobalt dans le sang!

que la norme est de 10. Soit vingt

et une fois trop de plomb. Avec,

selon le professeur Tytgat (toxico-

logue à KUL), des risques sanitai-

res multiples et variés, atteintes

des reins, du système nerveux,

anémie, fragilisation du sque-

lette.

Au nom des sept policiers, la

CGSP police, le 15 juillet, a chargé

un avocat, Me Dimitri Dedecker,

de mettre officiellement en de-

meure le patron de la police Marc

Demesmaeker.

Une réponse était attendue

pour le 9 août. Ce 17 août, on l’at-

tend toujours. Marc Duplessis

menace maintenant de déposer

une plainte pénale, à l’auditorat

du travail.

AVEC 1,06 MICROGRAMME de co-

balt (pour 0,24 à 0,59 maximum,

selon les normes), le cas d’une

policière enceinte de six mois

préoccupe. Selon Jean Tytgat, le

risque serait moins élevé pour le

bébé (le placenta forme une bar-

rière efficace) que pour sa mère,

qui présente des risques cardio-

vasculaires en cas d’exposition de

longue durée.

Le service de presse de la police

fédérale confirme qu’en effet sept

policiers ont officiellement mis

en demeure le commissaire gé-

néral Marc Demesmaeker.

La police fédérale déclare sui-

vre le dossier. “La santé du person-

nel est, pour elle, une priorité.”

Gilbert Dupont

: L’eau potable distribuée dans les casernes d’Etterbeek contient des teneurs en plomb alarmantes. © BELGA

▸ Sept policiers (hommes et fem-

mes) de la police fédérale met-

tent officiellement en demeure le

commissaire général Marc De-

mesmaeker.

Selon eux, le top de la police

ment depuis que les analyses de

l’eau potable distribuée dans les

casernes d’Etterbeek (De Witte De

Haelen, Geruzet et Couronne)

ont montré des teneurs en

plomb treize fois supérieures aux

normes européennes. Un des

sept est une policière enceinte ;

chez elle, les analyses (sang et

urine) ont révélé 1,06 mi-

crogramme de cobalt/li-

tre – alors que la

norme admissible se

situe entre 0,24 et

0,59!

Quand les pre-

miers résultats ont

été publiés (dans La

DH 9 juillet 2019), la po-

lice fédérale a nuancé : “pro-

blèmes mineurs” sur des “robinets

pas ou peu utilisés”.

De l’eau dite potable treize fois

trop chargée en plomb? Selon le

service de presse, le personnel

était informé des risques par des

affiches. Et la police n’avait pas at-

tendu : elle avait déjà demandé à

la Régie des bâtiments de rem-

placer les vieilles canalisations en

plomb de ces vieilles casernes.

ET SI 15 MEMBRES du personnel

avaient subi des analyses d’urine

et sang, il n’y avait pas lieu de

s’alarmer, selon le service de

presse.

Sauf, selon Marc Duplessis, dé-

légué permanent CGSP police,

pour qui les résultats (plomb, co-

balt et créatine) étaient trop éle-

vés pour sept d’entre eux.

Étrangement, sept administra-

tifs travaillant tous dans le Bloc 5

du Quartier Couronne : à la Di-

rection de la police mari-

time. Le syndicat a

chargé en cachette

un laboratoire in-

dépendant (à Des-

telbergen) de pro-

céder à une nou-

velle batterie de

tests ciblés cette

fois sur un robinet

dont l’eau n’avait pas été

analysée par les premiers tests,

un robinet relié à la fontaine

d’eau destinée au personnel du

rez-de-chaussée du bloc 5. “Quand

ils ont vu les échantillons, ils nous

ont demandé si nous n’avions pas

fait pipi au lieu de prélever l’eau :

cela vous indique la couleur...”

Résultats effarants : 210 micro-

grammes de plomb/litre... alors

De l’eau

dite potable

treize fois trop

chargée en

plomb.

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