58 CI 414 - Août-septembre 2019
Philippe Renon
Puy du soir.
Le Puy de Dôme,
paré d'irisations.
Philippe Renon
Le soleil bombarde mon
courageux E-600 de ses
grain(e)s de lumière.
Le flare, quésaco?
Le flare est une lumière parasite
qui modifie le niveau lumineux
en éclaircissant les ombres. Il
provient des reflets à l’intérieur
de l’objectif et des réflexions
dans le boîtier, contre les parois,
contre le capteur et contre la len-
tille arrière de l’optique.
Sous un éclairage “normal”, les
traitements de l’optique et de
l’intérieur du boîtier rendent le
flare imperceptible : seules les
noirs profonds sont légèrement
éclaircis. En contre-jour, surtout si
la source lumineuse se trouve
dans le champ, le flare augmente
et devient visible. Des taches
lumineuses colorées apparais-
sent et le contraste général de
l’image diminue à cause de l’im-
portant éclaircissement des noirs.
Comme beaucoup d’autres
défauts, le flare peut être mis à
profit pour en tirer des effets
esthétiques.
Olympus E-M5
et 14-150 mm f/4-5,6
2 2 m m - f / 1 0 - 1 / 4 0 0 s - 2 0 0 I S O
Olympus E-600
et 18-180 mm
180 mm - f/7,1 - 1/250s - 200 ISO
du contre-jour
LES ALÉAS
Lutter contre le flare ou en tirer parti?