Moto Revue Classic N°106 – Septembre-Octobre 2019

(Jeff_L) #1

(^84) / # 106
Transalpes AMV
L
’envers du décor. » C’est
sous ce titre mystérieux
que Jacques Sentenac,
l’organisateur, et AMV
Légende nous avaient donné
rendez-vous à Nice en ce
dernier jour de juin. Après avoir
pris une année sabbatique,
Jacques a décidé, pour
cette 2e édition, de rebattre
les cartes de la Transalpes.
L’idée a donc consisté
à emprunter le parcours
inverse de celui proposé
l’an passé. Découverte
pour certains, redécouverte
pour nous, petit groupe de
fi dèles qui, depuis la première
édition de la Transpy il y
a 5 ans déjà, répond présent
à chaque rendez-vous,
qui partant de Paris, qui de la
Côte Basque pour converger
vers Nice retrouver Jacques,
l’homme au gilet vert. Au
programme : une boucle
de six étapes par les plus
grands cols alpestres entre
France et Italie, soit quatre
départements, sept parcs
naturels et une multitude
de cols jusqu’à plus soif.
En quelques chiffres, la
Transalpes, c’est 7 jours,
1 400 km, 48 cols et plus
de 5 000 virages. On fait
confi ance à l’organisateur
pour le décompte. Ayant
bien compris le message
de ce dernier, qui avait précisé
aux 173 participants (venus
de quatre pays différents)
qu’il ne s’agissait pas d’une
compétition, nous nous
pointons, disciplinés que
nous sommes (!), pour cette
première étape, dès potron-
minet, le mors aux dents...
Au rythme des
ronronnements
« Nice-Pralou : 250 km »,
annonce le road book. Si
le départ est perturbé par
le triathlon se déroulant sur
la promenade des Anglais,
nous retrouvons vite la route
du col du Turini, doublant
au passage une magnifi que
Saroléa 350 cm^3 de 1931
(voir encadré). Nous ne
le savons pas encore, mais
ce départ chaotique n’est que
le début des perturbations
qui vont jalonner cette édition



  1. La veille du départ pour
    le col de la Bonette (2 860 m),
    Jacques nous annonce des
    orages résiduels... Résiduels,
    les grêlons qui nous sont
    tombés dessus? Il faudra
    en reparler à l’habitant
    chez qui nous avons trouvé
    refuge, stupéfait de voir
    débarquer sur ses terres
    une bande d’énergumènes
    en casques et combinaisons.
    Si les caprices de la météo
    ont un peu retardé notre
    échappée, ils ne nous ont
    pas empêchés de partir à
    la conquête du fameux col,
    route la plus haute d’Europe
    (pour rappel). L’étape du
    lendemain se déroule sous
    des cieux plus cléments et
    c’est réchauffés par le soleil,
    que nous découvrons les
    lacs de Serre-Ponçon et du
    Sautet. À la faveur des arrêts
    dédiés aux séances photo,
    notre route croise celle d’un
    équipage féminin en Austin
    Healey qui passe alors devant
    nous. Inès Allard et sa copilote
    Coco, de retour du Rallye
    des Princesses, ont en effet
    honoré de leur présence et
    de leur charme notre périple.
    Avant-goût d’une prochaine
    manifestation mixte auto-
    moto vaguement évoquée
    par notre organisateur
    préféré? Affaire à suivre...


«


LA GRÊLE N’EMPÊCHERA


PAS DE FRANCHIR


LE COL DE LA BONETTE



  1. Bloqués deux heures,
    les participants gardent quand
    même leur bonne humeur...
    et applaudissent les cyclistes
    qui les ont empêchés de passer.

  2. La Transalpes AMV accueille
    de plus en plus de motardes.

  3. Parmi les motos, l’Austin
    Healey d’Inès Allard.


1


2 3

Free download pdf