fermeture l’été
largeur, texture,
infrastructuresHistorique
Le Moto-club Sommiérois naît le 15 septembre
1965, créé par une bande de copains (dont
l’actuel président Gérard Forner) se retrouvant
le dimanche en campagne sur des bécanes
transformées. Au lieu-dit « La Bourre », sur
la commune de Villevieille, à 1 km de l’actuel
circuit, ils trouvent un terrain à louer et
y organisent leur premier motocross en 1967.
Durant 14 ans, les compétitions s’enchaînent
sur le circuit et le club prend peu à peu de
l’importance dans la région. Le MC Sommiérois
élargit ses activités aux trialistes à partir de- Les motos anciennes sont également les
bienvenues en 1973, tout comme les enduros.
Les activités ne manquent pas au sein du club,
jusqu’à ouvrir des perspectives aux rallyes
routiers et aux rassemblements motocyclistes
nationaux et internationaux. En 1981, le club
ne bénéficie plus de l’accès au terrain et se voit
contraint de changer de discipline. Il organise
alors un grass-track. Une expérience de courte
durée puisque l’année suivante, un collège est
construit sur le circuit. Las de cette situation, le
club devient propriétaire de 12 hectares en 1982
sur le domaine de « la Tourille ». Un premier
circuit est tracé qui sera totalement modifié en
1986 pour les 20 ans du club. C’est en 1983 que
Gérard Forner prend la présidence du club qu’il
occupe toujours aujourd’hui. Les aménagements
suivent avec l’arrivée de l’arrosage dans les
années 90 sur les parties montantes du circuit
pour ensuite couvrir la totalité de la piste. Les
travaux vont bon train avec zone de trial, salle
de réunion, hangar, tour de contrôle, matériel de
travaux public, sanitaires en dur, zone de lavage
et parking. Au total, 52 motocross internationaux
y ont été organisés par le club depuis sa
création. Le circuit de Sommières est devenu
une institution en Occitanie.
L’avis de Xavier Boog
Même s’il n’est pas Sudiste, Xavier a toujours apprécié le tracé
de Sommières pour y avoir souvent brillé en course.
« C’est un club qui a beaucoup évolué sur ces dix dernières années car au début
des années 2000, lorsque je roulais en Cadet, c’était une piste béton et typique
sudiste. Au fil des années, ils ont bien progressé et sont désormais capables de
préparer les pistes aux petits oignons pour les courses ou les entraînements. Il faut
posséder un petit niveau pour commencer à se faire plaisir car il y a beaucoup
d’ornières longues qui se forment rapidement. Les sauts sont accessibles à tous,
il faut juste faire attention avant de se lancer dessus car il vaut mieux ne pas se
mettre court. Sur l’ensemble, il y a une belle largeur de piste. Au fur et à mesure
que le circuit se défonce, il devient très rapidement physique car il y a du rythme
tout le temps. Ça n’est jamais les mêmes virages, on relance tantôt en descente,
tantôt en montée, tantôt à plat. Il y a des virages en dévers ou à plat et c’est
agréable à rouler. Le club possède également de belles installations pour accueillir
les pilotes. »Le tracé en détail
Grâce à une préparation soignée de la piste
à chaque entraînement, le circuit est un vrai
plaisir à rouler quelles que soient les conditions.
On est en présence d’une véritable piste du
championnat de France Élite avec une belle
largeur, des parties rapides, des parties lentes
et une grande variété d’obstacles entre tables,
camel en montée, camels en descente, pain de
sucre, double trajectoire ou encore le fameux
Aranda Leap pour les plus chevronnés. Les
changements d’adhérence rendent également
le tracé technique entre les zones ombragées
sous les arbres et les zones ensoleillées. Grâce
au travail réalisé par le club avant chaque
entraînement, les conditions de roulage sont
parfaites.L’investissement du club depuis des
années a permis au circuit de Sommières
d’être une référence dans le Sud.MX258_P052A055_MX 18/06/19 17:02 Page55