Loco-Revue N°865 – Août 2019

(singke) #1

son fabuleux réseau


des « Chemins de fer


appartementaux ».


Ce réseau, qui


rejoignait la pratique


britannique d’alors,


a été pour moi une


révélation (voir mon livre Un


siècle de trains miniatures édité


chez LR Presse, p. 119 à 122). Dans


le manuel Jouef de 1984, je n’ai


fait qu’appliquer le principe de


Georges Fournet, et celui, aussi,


du Chemin de fer passion, mais


l’essentiel est que ce manuel s’est


vendu à 40 000 exemplaires, en


raison de son bas prix, et surtout


grâce à sa diffusion très grand


public par Jouef. C’est donc ce


manuel qui a fait que des milliers


de familles, non-modélistes, ont


fait du réseau linéaire et, très


naturellement, sont venues au


modélisme ferroviaire tout en ne


concevant pas qu’il puisse exister


d’autres réseaux que linéaires.


Un autre apport de ma démarche


a été, dans le principe du réseau


linéaire, de faire ce nulle part


ailleurs que, faute de mieux, j’ai


appelé des « coulisses » (j’ai trouvé


le terme, tiré du théâtre, après


avoir pensé à « gares fictives »


ou « gares mortes » qui sont peu


glamour...). Et je lance le mot de


« coulisse » dans Loco-Revue n° 391


p. 85, pratique qui se distingue du


« fiddle yard » anglais, qui est un


garage actif caché aux yeux du


public, derrière un rideau de fond,


occupant toute la longueur d’un


réseau d’exposition. La coulisse,


dotée de systèmes de retournement


des rames très sophistiqués, aura


mis, à mon avis, deux ou trois


décennies pour entrer dans la


pratique française du modélisme


ferroviaire et permet aujourd’hui


la pratique courante du modélisme


sur des surfaces ne dépassant pas


le mètre carré (voir « Padnon-les-


Bains » dans le dernier numéro


de Loco-Revue, par exemple).
Clive Lamming

Parlons plus de ce qui


se fait en France


Aujourd’hui, une grande majorité


de modélistes ferroviaires français


est en admiration devant les


productions de grandes marques


françaises et étrangères. Certes,


les matériels sont magnifiques


mais ils sont produits hors de


France, en Chine et en Corée du


Sud pour la plupart. Les revues


de modélisme de notre pays


se font largement l’écho de ces


productions étrangères. [.../...]


Réseau étagère :


l’histoire se joue


en coulisses


Je voudrais remercier François


Robein au sujet de l’article


« Modélisme au xxe siècle », paru


dans LR 864, pour avoir rappelé,


p. 110, une chose bien oubliée


depuis longtemps : je suis


l’auteur du manuel de plans de


réseaux Jouef paru en 1984.


Je voudrais dire à François Robein


que j’avais eu du mal à faire passer,


chez Jouef, l’idée de l’abandon


du réseau circulaire dit « plat de


nouilles » au profit du réseau


étagère ou linéaire ; et si mon point


de vue a été adopté c’est parce que


François Depardon, de la CEJI,


me faisait une confiance totale.


Dès mon livre Le chemin de fer


passion, en 1969, je commence mon


combat pour le réseau étagère, avec


la confiance de J.-L. Fournereau qui


croit en ce
e idée et me soutient.


Il faut dire qu’un magnifique


et talentueux pionnier, Georges


Fournet, oublié lui aussi, avait décrit


dans le LR n° 271, de mars 1967,


NOS LECTEURS NOUS ÉCRIVENT


Des modélistes intègrent systématiquement une coulisse à leur
réseau, comme ici, François Fontana sur son réseau La Plique.

86 LOCO-REVUE - AOÛT 19 - Nº865


ENTRE NOUS

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