Telegramme - 2019-07-31

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avec quatre personnes à bord, le Hiva

Oa, a déclenché sa balise de détresse.

L’appel a été reçu par le Cross Etel, qui

a dirigé les opérations.

Le Cap Finistère, navire de la Brittany

Ferries, a été dérouté sur la zone où

la balise de détresse avait été déclen-

chée. Le bateau est entré en contact

avec le voilier et est parvenu à le locali-

ser plus précisément. Ce qui a permis à

la Marine nationale de prendre

le relais et de faire décoller un hélicop-

tère, avec à bord une équipe médicale.

Dans la houle et les rafales de vent,

le voilier en détresse, qui avait quitté

le port de La Trinité samedi en direc-

tion de l’Espagne, a chaviré et démâté.

L’une des quatre personnes à bord a

été blessée. L’hélicoptère de la Marine

nationale s’est positionné près du voi-

lier peu après 21 h. Les quatre occu-

pants du bateau ont été hélitreuillés

avant d’être transportés vers l’hôpital

de la Cavale-Blanche, à Brest.

Mardi matin, l’entre d’entre eux était

encore hospitalisé, tandis que les

trois autres ont pu quitter le CHU.

L’é q u i p a g e d u v o i l i e r, b a s é à

Auray (56), était composé de quatre

hommes : un skipper et un équipier

français, un Espagnol et un Franco-Bri-

tannique.

Un véliplanchiste de Quiberon retrou-

vé. Un véliplanchiste de 57 ans, porté

disparu depuis lundi soir en pleine

tempête dans la baie de Quiberon (56),

a réussi à regagner le rivage pendant la

nuit. De gros moyens ont été déployés

pour tenter de retrouver ce vacancier,

âgé de 57 ans, originaire de Paris et en

vacances dans sa résidence secondaire

à Quiberon. Selon les premiers rensei-

gnements recueillis, l’homme aurait

lutté durant une partie de la nuit pour

rejoindre la plage, à Saint-Philibert.

Le Cross Corsen très sollicité. Au cours

de ce coup de vent qui s’est terminé

mardi en début d’après-midi, le Cross

Corsen a dû gérer de nombreuses rup-

tures de mouillage, et pas moins de

38 opérations en même temps, lundi

entre 16 h et 20 h.

« Cela a été très dense, il y avait

des interventions partout et c’est

incroyable parce que les fenêtres

météo sont bien annoncées. Les coups

de vent passent très rapidement mais

sont très violents. Il faut marteler les

messages de sécurité : quand ce genre

de phénomène se produit, il faut être

vigilant et savoir se limiter dans ce que

l’on s’apprête à faire en mer. Certains

ne réalisent pas ou passent outre, mal-

gré les conseils de prévention. Non

seulement, ils s’exposent mais,

en plus, ils engagent la vie des gens

qui vont aller les secourir », s’indigne

un officier du Cross Corsen.

Coupures d’électricité. Cette tempête

a privé d’électricité 1 500 foyers

en Bretagne, « dont une majorité

dans le Finistère », a-t-on précisé chez

Enedis qui espérait un rétablissement

de ces lignes dans la journée.

Reprise du trafic ferroviaire entre

Quimper et Lorient. Le trafic des trains

a été fortement perturbé, mardi

matin, entre Quimper et Lorient.

Le trafic a repris normalement

au cours de la journée.

Sans nouvelles de ses parents depuis
plusieurs jours, un homme, en vacan-
ces à l’étranger, a alerté le commissa-
riat de Lannion, lundi soir. Vers
19 h 30, la police s’est donc rendue
rue de La Trinitié, au centre-ville de
Lannion, où le couple, originaire du
secteur de Nice, possède une résiden-
ce secondaire.
N’ayant pas davantage de réponses

Un boulanger du pays de Morlaix, âgé
de 54 ans, a été interpellé, lundi, par
les gendarmes de Plourin-lès-Morlaix,
puis placé en garde à vue, dans le
cadre d’une affaire d’extorsion. Au fil
des derniers mois, l’un de ses clients,
48 ans, lui-même commerçant dans
une commune des monts d’Arrée, où il
fait notamment dépôt de pain, avait
accumulé autour de 9 000 € de dettes.
Que le fournisseur a tenté de récupérer
par la force.
À plusieurs reprises, le boulanger, pas-

Dans la nuit de dimanche à lundi, un
musicien qui jouait dans le centre-ville
de Quimper pour le Festival de Cor-
nouaille a eu une désagréable surprise
en regagnant son véhicule stationné
sur un parking. Sa voiture a été fractu-
rée et la guitare qu’il avait déposée
dans l’habitacle dérobée. Sa valeur est
estimée à près de 3 000 €.
Le lendemain, le guitariste a fait le
tour des sites de revente sur internet
dans l’espoir d’y trouver son précieux
instrument. Et bien lui en a pris puis-

qu’il l’a finalement déniché. La police

a été alertée et a pu remonter jus-

qu’au présumé vendeur. Interpellé

lundi à Quimper, ce dernier, âgé de

37 ans, n’est pas un inconnu des servi-

ces de police. Son casier judiciaire

comporte 17 condamnations. Et une

18 e désormais. Il a été condamné,

mardi, pour recel de vol, à trois mois

de prison ferme en audience de plai-

der-coupable.

Quant à la guitare dérobée, elle a été

restituée à son propriétaire.

Festival de Cornouaille. Un guitariste

retrouve son instrument volé sur internet

Tempête. De nombreuses

interventions en Bretagne

Des kayakistes très imprudents.

La tempête était annoncée, bien éta-

blie, la météo exécrable... Et pourtant,

malgré les conseils de prudence des

témoins qui leur déconseillaient de

prendre la mer, un couple d’estivants

et leur petite fille de six ans sont partis

de la plage des Sables-d’Or-les-Pins, à

Fréhel (22), mardi matin, vers 11 h 30,

à bord de deux kayaks.

La mer très agitée a rapidement eu rai-

son des deux frêles esquifs qui ont cha-

viré. Heureusement, les équipes du

centre nautique de Fréhel, qui sur-

veillaient la scène, ont alerté le Cross

Corsen et ont pu intervenir rapide-

ment avec leur semi-rigide pour pren-

dre en charge les trois naufragés et

les ramener sur la terre ferme.

Sauvetage dans le Golfe de Gascogne.

Ce fort coup de vent a aussi été à l’origi-

ne d’une opération de sauvetage orga-

nisée, lundi soir, au large des côtes bre-

tonnes et vendéennes, dans le Golfe de

Gascogne. Peu avant 19 h, un voilier,

Le fort coup de vent

qui a soufflé sur la

Bretagne, lundi

et mardi, a provoqué

plusieurs interventions

de la part des secours en

mer. Les deux principales

se sont déroulées

à Fréhel et dans

le Golfe de Gascogne.

Le Hiva Oa, basé à Auray, et ses quatre membres d’équipage, a été secouru dans le Golfe de Gascogne.Photo Loïc Bernardin/Marine Natio-

nale

sur place, les forces de l’ordre ont fait

appel aux pompiers qui ont pénétré

dans l’habitation par une fenêtre du

premier étage.

Une mort naturelle

À l’intérieur, ils ont découvert le mari,

âgé de 78 ans, mort a priori depuis

trois ou quatre jours. Mais aussi sa

femme de 81 ans qui, elle, était en

très grande souffrance.

Ne pouvant se déplacer seule ni donc

appeler au secours, elle n’a sans dou-

te pas bu, ni mangé pendant plusieurs

jours. Elle a été transportée au centre

hospitalier de Lannion dans un état

critique. Son pronostic vital était

engagé.

Le mari a été transféré à l’hôpital de

Saint-Brieuc où un examen du corps a

été pratiqué par un médecin. Ce der-

nier a conclu à une mort naturelle. « Il

a probablement été victime d’un

malaise et comme sa femme était

immobilisée, elle n’a pas pu donner

l’alerte, ni s’alimenter », explique la

police, qui précise également n’avoir

repéré aucune trace d’effraction sur la

maison.

Lannion. Un homme retrouvé mort

chez lui, sa femme dans un état critique

Triste découverte, lundi

soir, dans une maison à

Lannion (22). Alertés par le

fils des victimes, les

secours ont trouvé un

septuagénaire mort depuis

plusieurs jours. Près de lui,

sa femme, dans

l’impossibilité de bouger

et de donner l’alerte, était

dans un état critique.

sablement énervé, s’est ainsi servi

directement dans la caisse de son cli-

ent, en sa présence. Les choses ont

dégénéré lundi. Estimant qu’il n’était

pas assez rapidement remboursé, il en

est venu aux mains, frappant son débi-

teur à plusieurs reprises. Résultat :

trois côtes cassées et cinq jours d’inca-

pacité totale de travail pour la victime.

Qui a fini par déposer plainte.

Le boulanger devra répondre de ses

actes, en mars 2020, devant le tribunal

correctionnel de Brest.

Pays de Morlaix. Bagarre

entre un boulanger et son débiteur

10 BRETAGNE Mercredi 31 juillet 2019 Le Télégramme