Telegramme - 2019-07-31

(Grace) #1

Du 31 juillet au 30 septembre


CONCOURS


PHOTOS-VIDÉOS


«Mon île aujourd’hui» (1)


«Mon île demain» (2)


Tu es né(e) ou tu résides
sur une des îles du Ponant,
tu es écolier, collégien, lycéen.
Adresse-nous tes photos
ou vidéos à [email protected]

De
nombreux
lots
à gagner

Le 18 octobre, les résultats du concours seront proclamés au Quartz en clôture de la semaine scientifique “îles 2019”organisée
par l’UBO, la Fondation de France et l’Association des îles du Ponant. Les photos et vidéos lauréates seront publiées dans
Le Télégramme et sur http://www.letelegramme.fr (1)^ Trois photos maximum par candidat sur le thème. (2) la vidéo doit durer 1 min 30
au maximum. Elle peut avoir la forme d’une mini-fiction, d’une interview (y compris en selfie) ou d’une situation commentée.

MX

1 400 animaux
des cinq continents
en semi-liberté
Parcabout®
3500 m^2 de filets
dans les arbres

LE GUERNO - À 1 H DE LORIENT - À 30 ’ DE VANNES - WWW.BRANFERE.COM

NOUVEAUTÉ 2019
Ouverture du parc
jusqu’à 21h30!
Dernière entrée à 20h

LES SOIRS D’ETE
Du 13 juillet au 1er septembre
L’envolée musicale à 20h30*
Un spectacle d’oiseaux inédit juste avant
la tombée de la nuit. Une scénographie
touchante évoquant avec poésie la relation
homme-animal et l’histoire du parc.
*Sous réserve de météo favorable

Fil. Speaker un jour

sonneur toujours

C’est un peu l’irréductible Breizhou qui
vit au milieu des Roro, des Roro, des
Roannais. « J’ai dû tomber dans une
marmite de potion magique bretonne
quand j’étais tout petit », s’amuse lui-
même Emmanuel Demont. Directeur
événementiel de l’agglomération de
Roanne, dans la Loire, le quadragénai-
re a commencé la caisse claire dans le
bagad « le plus à l’est de l’ouest », à
seulement huit ans.

La faute au barrage
Non pas parce que ses proches fai-
saient eux aussi partie de ces descen-
dants de mariniers bretons, qui chemi-
nèrent jusqu’au XIXe siècle, par voie
fluviale jusqu’en Méditerranée, avec
une halte obligatoire au barrage. « Je
n’ai pas de sang breton. Mais les Bre-
tons sont très présents à Roanne. Mon
grand-père s’est retrouvé par hasard
porte-drapeau de l’Amicale, devenu le
bagad Avel-Mor en 1979. Il m’emme-
nait déjà aux cérémonies et aux pres-
tations en poussette. Après les percus-
sions, je me suis mis à vibrer pour la
cornemuse. Et la musique celtique ne
m’a plus jamais quitté ».
C’est l’époque des premières grandes
traversées vers Lorient (en 1983) et le
Festival interceltique. Celle, aussi, des
prestations « inoubliables » du bagad
de Roanne aux nuits de la Saint-Patrick
à l’Olympia et au Zénith.

Dix mois à Lann-Bihoué
Tant qu’à faire partie des derniers con-
tingents envoyés au service militaire,
Emmanuel Demont a choisi son camp
retranché : le Babaorum de Lann-Bi-
houé! « J’ai rejoint le célèbre bagad
en 1997, à l’époque des appelés et du
penn bagad Pépé (Jean-Paul Péron).
J’ai passé dix mois à voyager (on a son-
né en Louisiane ou à Disneyland) et je
me suis fait une sacrée bande de
potes ».
Revenu à la réalité professionnelle, le
Roannais versera cette fois dans la
communication et l’événementiel. Ne
lâchant pas non plus sa deuxième pas-
sion : la radio. « C’est d’ailleurs elle qui
m’a amenée, grâce à un ami ancien
speaker, à voir de plus près la pelouse
du stade Geoffroy-Guichard. Celui-là
même où, enfant, j’ai supporté les
Dominique Rocheteau et Jean-Michel
Larqué, en chantant " Qui c’est les plus
forts évidemment c’est les Verts! " ».

LA voix de l’AS Saint-Étienne
Sur le terrain de football, le sonneur
vibre... mais au micro. Remplaçant
occasionnel il y a dix ans, Emmanuel
Demont est devenu le speaker officiel
de l’« ASSE » en 2016. LA voix du
fameux Chaudron, en somme. Un
exercice qui apporte autant de joie au
père de famille (il a deux filles) que son
instrument. « À Saint-Étienne, on a

vraiment le meilleur public de Fran-
ce... Vu de la pelouse, c’est énormissi-
me! Cela résonne et transporte. Cette
puissance me revient quand je joue de
la cornemuse ».
Le championnat de Ligue 1 vient à pei-
ne de redémarrer, en cette fin juillet.
Le pupitre s’échauffe, lui, sur un autre
terrain. « Je vais évidemment partici-
per au 49e Festival interceltique (Fil). Je
répète depuis deux ans avec le bagad
de Cesson-Sévigné, ils m’ont accueilli
et me couvent comme un des leurs. On
va jouer une suite de Nicolas Pichevin
lors du championnat national de baga-
doù, samedi. Le public va adorer! »
Pas de ballon ni d’attaquants en vue
au Moustoir. Mais une autre compéti-
tion, qu’Emmanuel Demont aborde
avec grand sérieux. Après « le match »
de l’après-midi, sa cornemuse accom-
pagnera le rhum et les femmes de
« Soldat Louis ». Une opportunité
qu’il a saisie, pour les 30 ans du grou-
pe, grâce à un ancien camarade de
« Bihoué ». La boucle (musicale) est
bien bouclée.

R Pratique.
Festival interceltique. Championnat
national des bagadoù de 1re catégorie,
au stade du Moustoir, samedi 3 août à
13 h. Tarif : 16 € (14 € réduit).
Renseignements et réservations
http://www.festival-interceltique.bzh

Sophie Prévost

Quel point commun entre
le Festival interceltique de
Lorient et Dominique
Rocheteau? Emmanuel
Demont. Le directeur
événementiel, speaker
officiel du stade Geoffroy-
Guichard à ses heures,
vibre autant pour la
musique celtique que pour
le foot de l’AS Saint-
Étienne. Sa spécialité : la
cornemuse, au bagad de
Cesson-Sévigné (35), qui se
produira samedi au
Moustoir.

Quand il n’est pas speaker sur la pelouse
de l’AS Saint-Étienne, Emmanuel Demont
(à gauche) aime vibrer au son de la
cornemuse !Photo Myriam Jégat Sonerien

cieux. « Seul le ministre de l’Agriculture
peut prendre une mesure de restriction
concernant l’utilisation de produits
phytosanitaires », argumentait Michè-
le Kirry, la préfète. Les deux mois s’achè-
vent et, mardi, le tribunal administratif
de Rennes n’avait pas encore été saisi
de l’affaire. « Nous ferons connaître
notre position très prochainement »,
explique Bénédicte Villeroy de Galhau,
responsable de la communication de la
préfecture d’Ille-et-Vilaine. « Cette
semaine ou la semaine prochaine ».
Plus que le volet juridique, l’affaire a
créé une onde de choc dans l’opinion
publique. Deux pétitions ont été mises
en ligne. Elles totalisent aujourd’hui
p l u s d e 1 2 1 0 0 0 s i g n a t u r e s
(84 300 pour mesopinions.com et
37 000 signatures pour change.org).
Un comité de soutien réunissant de
nombreuses associations a été créé,
le 14 juillet. Il s’étoffe de jour en jour.

Objectif : faire des émules
Écologiste de la première heure, Daniel
Cueff ne compte pas s’arrêter en si bon
chemin. Il s’active actuellement à la cré-
ation d’un comité pour fédérer la dizai-
ne de communes françaises qui, com-
me Langouët, ont interdit les pesticides
près des habitations. Le 21 novembre
prochain, lors du Congrès des maires de
France, l’écologiste non encarté se ren-
dra au palais du Luxembourg, à Paris.
À l’invitation de Joël Labbé, sénateur
morbihannais, il interviendra devant
les sénateurs pour expliquer sa démar-
che. Et , il l’espère, faire des émules.

Le 18 mai, Daniel Cueff, maire de Langouët, a pris un arrêté municipal interdisant
l’utilisation de produits phytopharmaceutiques à moins de 150 m de toute habitation
ou bâtiment professionnel. Photo C. S.


Langouët. Le maire veut fédérer


les communes anti-pesticides


Des lettres d’amour, des dessins, des
poèmes... Depuis des semaines, qua-
tre à cinq courriers de soutien et
une dizaine de mails arrivent
en moyenne chaque jour à la mairie
de Langouët (commune de 650 habi-
tants au nord de Rennes). De France ou
de Navarre, ces messages encouragent
Daniel Cueff, le maire, à continuer son
combat. Le 18 mai, celui- ci a pris
un arrêté municipal interdisant l’utili-
sation de produits phytopharmaceuti-
ques à moins de 150 m de toute habita-
tion ou bâtiment professionnel. Début
juin, la préfecture d’Ille-et-Vilaine lui a
demandé de retirer cet « arrêté illégal »
et lui a laissé deux mois de recours gra-


Claire Staes


En attendant que


la préfecture saisisse


le tribunal administratif,


le maire de Langouët


(Ille-et-Vilaine) crée


un comité pour fédérer


les communes françaises


qui interdisent l’épandage


de pesticides près des


habitations. En novembre,


à l’occasion du Congrès


des maires de France,


il s’exprimera au Sénat.


11 BRETAGNE Mercredi 31 juillet 2019 Le Télégramme

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