4 |international MERCREDI 7 AOÛT 2019
0123
Le cinéaste iranien
Mohammad Rasoulof :
« Je suis boycotté »
Condamné à un an de prison, le réalisateur
a fait appel de cette décision
M
ohammad Rasoulof ne
perd jamais son sens
de l’humour. Alors
qu’il vient de faire appel de sa
peine d’un an de prison pour
« propagande contre la République
islamique d’Iran », lundi 5 août, le
réalisateur iranien rit à haute voix
lorsqu’on lui demande s’il n’a pas
peur d’aggraver son cas en parlant
au téléphone avec un média à
l’étranger. « Mais ici, en Iran, per
sonne ne veut me parler, explique
sans amertume le cinéaste, primé
au Festival de Cannes en 2017 pour
Un homme intègre. Je suis boy
cotté. Personne n’ose publier mes
propos. Et ils ont raison, parce qu’ils
connaissent le pouvoir des médias,
et moi je suis un franc parleur. »
Figure de proue du cinéma indé
pendant iranien, Mohammad Ra
soulof a également été condamné
à une interdiction de quitter le ter
ritoire pendant deux ans et de se
livrer à toute activité politique ou
sociale. « Le maximum de la peine
pour la charge retenue contre
moi », précise le cinéaste de 47 ans.
En septembre 2017, alors qu’il re
venait du Festival du film de Tellu
ride aux EtatsUnis, son passeport
lui a été confisqué à l’aéroport.
Depuis, il a été plusieurs fois inter
rogé par les gardiens de la révolu
tion, la principale force armée du
pays, qui dispose de son propre
service de renseignement, indé
pendant du ministère. Les inter
rogatoires ont porté sur le thème
de son dernier film : l’histoire
d’un homme qui décide de s’atta
quer à une compagnie privée
corrompue, qui pousse des villa
geois à vendre leurs biens. « Je ra
conte l’histoire d’un village, mais
c’est évidemment applicable à tout
le pays », explicite le cinéaste.
Accentuation des pressions
C’est bien cela qui n’a pas plu aux
autorités iraniennes. Il lui a égale
ment été reproché de montrer
dans ses films trop de portraits du
fondateur de la République isla
mique, Rouhollah Khomeini, et
du guide suprême actuel, Ali Kha
menei. « Je leur ai proposé de mar
cher avec moi entre la porte d’en
trée et le bureau où avait lieu mon
interrogatoire, pour qu’ils voient
que telle est la réalité », racontetil
depuis Téhéran. Pendant les lon
gues heures d’interrogatoires, les
scènes au potentiel cinématogra
phique n’ont pas été rares. « Une
autre fois, mes interrogateurs
m’ont offert une tasse de thé.
“Bois! Il n’y a pas de poison”,
m’ontils dit d’un ton aussi sérieux
que moqueur », se rappelle Mo
hammad Rasoulof.
Le cinéaste est un habitué des
pressions de la part des autorités.
Déjà en 2010, il avait été arrêté
avec son confrère Jafar Panahi
(Ours d’or à Berlin en 2015 pour
Taxi Téhéran), alors qu’ils prépa
raient un film sur les manifesta
tions de 2009, qui ont suivi la
réélection de l’ancien président,
l’ultraconservateur Mahmoud
Ahmadinejad. « A l’époque, Jafar
et moi avons été condamnés à six
ans de prison ferme. Ma peine a été
réduite à un an, mais celle de Jafar
a été confirmée en appel », se
souvient Mohammad Rasoulof.
Les deux réalisateurs sont ac
tuellement en liberté condition
nelle, mais ils peuvent à tout mo
ment être convoqués pour purger
leur peine. Jafar Panahi a égale
ment été interdit de voyager et de
faire des films durant vingt ans,
mais il continue à en réaliser. « A
l’époque, notre dossier a été cons
truit par le ministère du renseigne
ment, alors que cette fois, ce sont
les gardiens », décrypte Moham
mad Rasoulof.
La condamnation du cinéaste
n’est pas un cas isolé, alors que les
gardiens de la révolution accen
tuent les pressions contre les
opposants. L’élection du modéré
Hassan Rohani à la présidence,
en 2013, et sa réélection quatre ans
plus tard, avaient fait espérer que
les milieux artistiques puissent
bénéficier de davantage de liber
tés et de marge de manœuvre
dans leurs créations. La signature
de l’accord sur le nucléaire iranien
en 2015 avait également donné
l’espoir d’une sortie de l’Iran de
l’isolement et d’une détente des
relations internationales.
Mais, depuis le retrait unilatéral
de l’accord par le président améri
cain, en mai 2018, la donne a
changé. « Depuis le retour des sanc
tions américaines contre l’Iran,
l’économie du pays souffre grave
ment, constate Mohammad Ra
soulof. Je trouve que la répression
s’est accentuée ces derniers mois et
il semble qu’il y ait une volonté de
transférer les pressions de l’exté
rieur vers l’intérieur du pays. »
Le milieu du cinéma n’est pas
resté indifférent à la condamna
tion du réalisateur. Le 5 août, des
cinéastes – dont Jafar Panahi et
Asghar Farhadi, Oscar du meilleur
film étranger en 2017 pour Le
Client – ont accompagné Moham
mad Rasoulof au Tribunal révolu
tionnaire de Téhéran. Des associa
tions, dont celle des réalisateurs
et des documentaristes iraniens,
ont protesté en publiant des
lettres ouvertes, demandant à la
justice de surseoir à l’application
des peines contre leur confrère.
ghazal golshiri
Reprise des raids dans la province d’Idlib
Damas et Moscou accusent les rebelles d’avoir ciblé la base aérienne russe de Hmeimim
beyrouth correspondance
L
a fragile accalmie aura été
de courte durée : quatre
jours après avoir annoncé
une trêve dans son offensive sur
le nordouest de la Syrie, Damas a
repris, lundi 5 août, avec son allié
russe, les raids aériens contre la
province d’Idlib, tenue par des
combattants antiAssad.
Malgré le scepticisme sur sa
durabilité, le répit, émaillé par des
tirs d’artillerie de part et d’autre
de la ligne de front, s’était accom
pagné de retours de civils vers le
sud de cette région, le plus touché
par trois mois d’offensive russo
syrienne. Certains étaient venus
chercher leurs affaires. D’autres,
trouver un abri, après des semai
nes dehors, à se serrer sous des oli
viers dans le nord de la province, à
l’écart des frappes aériennes.
« Tout le monde savait que le
cessezlefeu pouvait être rompu à
tout moment. Mais on a vu, au
cours de la trêve, un mouvement de
civils désireux de rentrer chez eux
au moins momentanément. C’est
aussi faute d’alternatives qu’ils sont
repartis vers le sud », explique Isam
Khatib, directeur de Kesh Malek,
une organisation de la société ci
vile syrienne. L’aide humanitaire
internationale a été insuffisante
depuis le début de la crise, pour
tant prévisible de longue date.
De nouveaux déplacements se
profilent. Les raids aériens, lundi,
ont fait au moins quatre morts. Ils
se sont concentrés sur la ville de
Khan Cheikhoun, déjà durement
frappée, et sur une portion de la
province attenante de Hama qui
échappe au contrôle du régime.
Pour justifier la reprise des bom
bardements, Damas et Moscou
ont accusé les combattants anti
Assad – des djihadistes de Hayat
Tahrir AlCham (HTS), dominants,
et des rebelles – d’avoir ciblé la
base aérienne russe de Hmeimim,
située à portée d’obus des insur
gés dans la province de Lattaquié.
Après des déclarations discordan
tes sur les pertes, Moscou a af
firmé que trois roquettes s’étaient
abattues sur un village voisin.
« Cela m’a rappelé Rakka »
Le cessezlefeu annoncé le
1 er août, alors que se tenaient des
tractations entre Russie, Iran (par
rains du régime) et Turquie (sou
tien des rebelles) au Kazakhstan, a
fait suite à l’enlisement, malgré
les intenses frappes aériennes, de
l’armée syrienne au sol, face aux
contreattaques de ses ennemis.
« Les Russes ont obtenu l’opposé
de ce qu’ils escomptaient : l’armée
syrienne n’a pas été capable d’avan
cer, Moscou échoue à convaincre
les milices iraniennes [qui ont un
rôleclé dans d’autres offensives]
de participer à la bataille, et HTS et
les factions ont gagné en soutien
populaire », analyse Dareen
Khalifa, chercheuse sur la Syrie à
l’International Crisis Group (ICG).
En se rendant sur place, en
juillet, l’experte y a été impres
sionnée par « l’ampleur des
destructions, catastrophique dans
le sud de la province d’Idlib ».
« Presque chaque bâtiment y a été
touché. C’est une zone déserte que
j’ai vue, ditelle. Cela m’a rappelé
Rakka », détruite fin 2017 par les
frappes de la coalition internatio
nale menée par Washington. A
Idlib, de nombreuses infrastructu
res civiles ont été réduites à néant
par les raids aériens de Moscou et
Damas, et près de 800 civils ont
été tués entre fin avril et fin juillet.
Dareen Khalifa y a aussi perçu
« un soutien sans précédent de la
population à HTS et aux autres
factions ». Le contrôle des djiha
distes, coupables d’exactions,
avait pourtant été dénoncé à de
multiples reprises avant l’offen
sive par des militants civils
locaux. « Cela ne veut pas dire que
les gens partagent l’idéologie ou
les projets politiques de HTS, mais
la menace imminente joue en
faveur des factions, et en premier
lieu de HTS. Il y a un sentiment que
ce qui se joue est existentiel : tout le
monde me disait “Nous n’avons
nulle part ailleurs où aller” »,
précise Dareen Khalifa.
Abou Mohammed AlJolani, le
chef du puissant groupe djihadiste
HTS, a exclu, samedi, tout retrait
de la ligne de front. La mise en
place d’une zone démilitarisée en
tre les territoires tenus par le ré
gime et l’enclave insurgée, prévue
par un accord russoturc en 2018,
semble vouée à rester lettre morte.
D’autres cessezlefeu interrom
pront sans doute la bataille d’Idlib.
Expert en politique de la terre
brûlée, le camp prorégime est
déterminé à reprendre le contrôle
de la province. La Turquie, qui a
approvisionné en armes les com
battants antiAssad, n’a pas inté
rêt pour l’instant à lâcher du lest
sur cette région. « Elle lui sert de
levier dans la guerre », juge un
ancien responsable syrien. Selon
lui, le sort d’Idlib est tributaire
« d’un règlement sur tout le nord de
la Syrie, incluant la question kurde,
et donc les Américains ». Otages de
tractations entre puissances
étrangères influentes, les civils
restent pris au piège.
laure stephan
Erdogan menace d’une nouvelle
offensive dans le nord de la Syrie
Ankara réclame l’instauration d’une zone de sécurité pour empêcher
toute incursion des Kurdes YPG, alliés de Washington dans la lutte antiEI
istanbul correspondante
B
rûlant d’en découdre
avec les combattants
kurdes syriens des Uni
tés de protection du
peuple (YPG) soutenus par les
EtatsUnis, le président turc,
Recep Tayyip Erdogan, menace de
lancer une nouvelle offensive en
Syrie, où son armée contrôle déjà
plusieurs portions de territoire.
« Nous ne pouvons plus rester
silencieux, notre patience est à
bout. (...) Nous sommes entrés
dans Afrin, Djarabulus et AlBab.
Nous allons aller à l’est de
l’Euphrate », a martelé le numéro
un turc dimanche 4 août, indi
quant avoir informé Washington
et Moscou de sa décision.
M. Erdogan réclame de longue
date l’instauration d’une zone de
sécurité, une bande de terre
d’une trentaine de kilomètres de
profondeur le long de sa frontière
avec la Syrie. Le périmètre serait
géré par l’armée turque et par ses
supplétifs rebelles syriens afin,
selon l’argument officiel, d’em
pêcher toute incursion des YPG.
Affiliés au Parti des travailleurs
du Kurdistan (PKK), la bête noire
d’Ankara, ces combattants kurdes
sont alliés aux Américains dans
la lutte contre l’organisation Etat
islamique (EI).
Intérêts opposés
La zone avait été promise en dé
cembre 2018 par le président amé
ricain, Donald Trump, sur 32 kilo
mètres de profondeur, de l’est de
l’Euphrate jusqu’à la frontière ira
kienne, là où les YPG ont établi
leur contrôle. Depuis, les pourpar
lers américanoturcs sur les con
tours de la future zone traînent en
longueur. Un nouveau tour de ta
ble, organisé lundi 5 et mardi
6 août à Ankara entre militaires
des deux pays, laisse peu d’espoir
de voir émerger un accord.
Ankara veut étendre son
contrôle sur une bande de terre
profonde de 30 km à 40 km, et
longue de plusieurs centaines de
kilomètres, entre Tall Abyad et la
frontière irakienne. Des territoi
res que les YPG seraient obligés de
quitter après les avoir conquis de
haute lutte sur l’EI. Les Améri
cains proposent aux Turcs des pa
trouilles conjointes sur un terri
toire profond de 14 km, long de
140 km, et débarrassé des YPG.
Les intérêts sont diamétrale
ment opposés. Washington veut
créer la zone pour protéger ses
alliés, les Kurdes YPG, de l’armée
turque. A l’inverse, Ankara voit les
YPG comme « une menace sécuri
taire » sur ses marches sud.
Les pourparlers tournent au
dialogue de sourds. « Les proposi
tions américaines ne sont pas à un
niveau satisfaisant. Nous avons
l’impression qu’ils essaient de
gagner du temps », s’est plaint
Mevlüt Cavusoglu, le ministre
turc des affaires étrangères, peu
après la visite à Ankara de l’émis
saire spécial de Washington pour
la Syrie, James Jeffrey.
Lundi, alors que les négocia
teurs butaient à nouveau sur la
longueur et la largeur de la zone,
M. Cavusoglu a fait monter la
pression d’un cran, exigeant que
les EtatsUnis « cessent leur coopé
ration » avec les YPG. En cause, le
soutien accordé par le Pentagone
sous forme de formation, d’équi
pements et d’armement. « Le
problème vient du fait que les
EtatsUnis et la Turquie se perçoi
vent l’un et l’autre comme un ac
teur fondamentalement déstabili
sateur au MoyenOrient », expli
que le chercheur américain Aaron
Stein dans une analyse publiée le
5 août par le site d’informations
War on the Rocks. Le dialogue se
poursuit, mais aucune des
deux parties n’est réellement
intéressée par un compromis.
« Chacune a décidé que ses propres
intérêts en matière de sécurité
nationale en Syrie étaient plus
importants que ceux de la partie
adverse », poursuit le chercheur.
Convaincu que l’administration
américaine cherche à créer une
entité kurde dans le nord de la
Syrie, mécontenté par la tournure
prise par les pourparlers, M. Erdo
gan renforce les préparatifs en
vue d’une intervention. Ces der
nières semaines, des milliers de
soldats et des centaines de chars
ont été massés le long de la fron
tière dans la région de Sanliurfa.
En particulier à Suruc, la ville
turque qui fait face à la localité
syrienne de Kobané ainsi que
dans la ville frontalière turque
d’Akçakale, contiguë à sa voisine
syrienne Tall Abyad.
Si elle a lieu, l’incursion turque
se fera dans ce périmètre, avec
l’objectif affirmé de casser la
continuité du territoire contrôlé
par les YPG le long de la frontière
syroturque, ce « corridor de la ter
reur », selon le président turc.
Cette opération militaire serait
la troisième lancée dans le nord
de la Syrie par la Turquie en
trois ans. Deux offensives ont été
menées entre 2016 et 2018 contre
les positions des YPG (Afrin) et de
l’EI (AlBab). L’éventualité d’une
troisième a été très sérieusement
évoquée lors de la dernière
réunion du Conseil de sécurité
turc, mardi 30 juillet.
Vue d’Ankara, une opération ra
pide et limitée au territoire situé
entre Tall Abyad et Kobané peut
constituer un puissant levier
dans les négociations à venir avec
les Américains. « Nous leur avons
bien dit que nous ne tolérerions
aucun retard [dans l’établisse
ment de la zone de sécurité] et que
nous aurions recours à la force si
nécessaire », a mis en garde le mi
nistre turc de la défense, Hulusi
Akar, quelques jours avant la réu
nion du Conseil de sécurité turc.
Les Kurdes prêts à riposter
Conscients de la menace, les Etats
Unis ont renforcé leurs postes
d’observation du côté syrien de la
frontière. Mais, vu le faible nom
bre de soldats américains pré
sents en Syrie (environ un mil
lier), tous les postes ne sont pas
occupés. « Si Ankara choisit d’in
tervenir, l’armée américaine ne
fera rien pour l’arrêter, elle ne peut
agir qu’en cas de légitime défense »,
constate l’expert Aaron Stein.
Si le président Erdogan venait à
mettre ses menaces à exécution,
les relations entre Ankara et
Washington, déjà assombries par
la décision turque d’acheter des
missiles russes S400, pourraient
s’envenimer davantage.
La position des Américains et de
leurs alliés kurdes dans le nordest
de la Syrie ne sera que plus vulné
rable en cas d’incursion. Les YPG
ont prévenu qu’ils riposteraient,
au risque de dégarnir le front de la
lutte contre l’EI. Paradoxalement,
la perte d’influence des EtatsUnis
en Syrie pourrait affaiblir la Tur
quie ellemême, en l’exposant à
l’éventualité d’une reprise en
main des territoires qu’elle con
trôle par le régime syrien et les al
liés russe et iranien de ce dernier.
A terme, le maintien de la zone
d’influence turque dans le nord
de la Syrie, déjà fragilisé par l’as
saut sur Idlib, le dernier fief re
belle, pourrait ne pas durer. Le ris
que est réel pour Ankara de devoir
un jour restituer à Damas les terri
toires occupés par l’armée turque,
les villes d’Azaz et de Djarabulus,
l’enclave kurde d’Afrin, et aussi la
fameuse « zone de sécurité ».
marie jégo
Rasoulof est
un habitué des
pressions venant
des autorités :
déjà en 2010,
il avait été arrêté
avec son confrère
Jafar Panahi
I R A N
Rohani : Téhéran prêt à
négocier si Washington
lève les sanctions
Le président iranien, Hassan
Rohani, a affirmé, mardi
6 août, que son pays était prêt
à négocier avec les EtatsUnis
si ces derniers levaient les
sanctions qu’ils ont imposées
à Téhéran. « La République
islamique d’Iran est en faveur
de négociations et, si les Etats
Unis veulent vraiment discu
ter, avant toute chose ils doi
vent lever l’ensemble des
sanctions », a déclaré Hassan
Rohani, dont les propos
ont été retransmis
à la télévision. – (AFP.)
É G Y PT E
Sissi qualifie d’« acte
terroriste » une collision
qui a fait 20 morts
Le président égyptien, Abdel
Fattah AlSissi, a affirmé,
lundi 5 août, que la collision
entre plusieurs voitures
au Caire, qui a fait au moins
20 morts, était un acte
« terroriste ». Selon un dernier
bilan du ministère de la
santé, au moins 20 personnes
ont été tuées lorsqu’une voi
ture chargée d’explosifs et
roulant à grande vitesse a
percuté trois autres véhicules,
provoquant une énorme
explosion, peu avant minuit,
dimanche. – (AFP.)
Afrin
Djarabulus
Al-Bab
Tall Abyad
Akçakale
Suruç Sanliurfa
Idlib Kobané
SYRIE
TURQUIE
IRAK
JORDANIE
LIBAN
Damas
100 km