La Provence - 01-08-2019

Si les Marseillais ont pris l’habitude de flâner

dans les halles commerçantes du Docks Village

àlaJoliette, certains d’entre eux peuvent désor-

maisytranspirer en disputant une partie de pa-

del. Dorian Bargigli,àlatêtedel’entreprise

aixoise Work and Padel, estàl’origine decette

idée plus qu’étonnante. " L’accès au court est to-

talement gratuit. L’objectif est de permettre aux

passants ainsi qu’à ceux qui travaillent sur

place, de pouvoir venir jouer au padel ou de s’ini-

tier àcette pratique ", confie-t-il.Unconcept qui

adirectement séduit sesutilisateurs. " Chaque

jour, nous avons des dizaines de curieux qui

viennent tester ce sport et la plupart d’entre eux

sont séduits!Ils sont justes déçus que le terrain

soit éphémères jusqu’au mois de décembre ", se

réjouit le chef d’entreprise.

Mais derrière cette nouveauté, c’est tout un

styledevie que DorianBargigli tente de dévelop-

per. " J’essaie de mettre en avantlebien-être en

entreprise autour de ce sport qui est en plein es-

sor. Cela permet de développerdes liens entre les

employés et des sensations de bien-être et de bon-

heur qui se répand sur leurs tâchesquotidiennes

au travail ", affirme celui qui auparavant,gérait

le TennisClub de la Presqu’Île,àCassis.

Un mode de travail quiaconquis quelques en-

treprises depuis la création de Work and Padel

en 2017. " Depuis la conception de l’idée, la boîte

s’esténormément développée. Aujourd’hui, on

est capable de fournirdegrands projets,comme

celui du 13 by Puma quiarécemment ouvertses

portesàMarseille. Onamême mis en place un

tournoi de padel interentreprises quiaregroupé

plus de 50 équipes cette saison ", rappelle l’inven-

teur.

Si l’ambition de développer la pratiquedu

padle en entreprise était d’abord limitéeàlaré-

gion, Dorian Bargigli ne s’interdit rien. Le rêve

de s’encrer dans la capitale n’est plus siloin.

" On ypense petitàpetit, mais chaque chose en

son temps, on ne compte pas griller les étapes ",

précise-t-il.

Cyril PUCCI

Un terrain de padel estenlibre accès jusqu’au mois de décembre aux Docks Village.

/ PHOTO DR

D

epuis le 16 juillet et la pu-

blication des groupes de

National2etNational

par la Fédération française de

football (FFF), l’espoirétait de-

venu infime. Celui-ci est deve-

nu quasiment nul depuis mardi

soir. Et pour cause:leComité

national olympique etsportif

français (CNOSF)asuivi la déci-

sion de la Direction nationale

de contrôledegestion (DNCG)

de la FFF etaconfirmé la rétro-

gradation administrative de

l’Athlético Marseille en Natio-

nal 3, prononcée en première

instance le 25 juin. Un terrible

coup dur pour le club présidé

par Karim Aklil, dont c’est la

deuxième relégation consécu-

tiveaprèscelle en National 2

en 2018.

Àl’époque, les Marseillais

n’avaient pas su se maintenir

sur le terrain. Cette fois, ils ont

ponctué leur championnat

d’une honorable 5

e

place,

quand bien même celle-ci était

éloignée des ambitions du dé-

but de saison et d’une remontée

en National 1. MaislaDNCG,

puis le CNOSF, ont donc estimé

touràtour que le club mar-

seillais ne remplissait pas toutes

les conditions pourévoluer en

N2 lors du prochain exercice.

Alors,commentexpliquer

une telle décision alors que

l’Athlético n’a cessé de se tar-

guer du soutiendes ex-Olym-

piens Souleymane Diawara ( lire

aussi ci-contre )etMamadou

Niang, mais aussi de Cyril Ha-

nouna, le présentateur vedette

de l’émission Touchepas àmon

poste! ,diffusée sur C8?

Silenceradio

Comme toujoursdansce

genre de dossiers, les raisons de

cette décisionn’ontpas été

communiquées officiellement,

ni par la DNCG,nipar le

CNOSF.Ce dernier n’a

d’ailleursaucun pouvoirdéci-

sionneletaurait simplement

proposé une tentative concilia-

tion au Comité exécutif de la

FFF. Quil’aurait ensuite accep-

tée, ou non.

Selon quelques indiscré-

tions, l’instance fédérale est ha-

bituellement peuenclineà

constituerungroupe avec un

nombre d’équipes impair,

même si c’est déjà arrivé par le

passéàlasuite d’une décision

de justice. C’estd’ailleurs ce

qu’elle sera peut-êtreobligée

de faire d’icipeu.

Car désormais, ilne reste

plus qu’un seul recours au pré-

sident Karim Aklil pourespérer

évoluer en National2lasaison

prochaine:saisir le Tribunalad-

ministratif.L’Athlético Mar-

seille ira-t-iljusque-là? Hier

soir, ce n’était pas forcémentla

tendance,maislesujetétaittou-

jours en cours de réflexion.

De leurcôté, dansquelétat

d’esprit seront les joueurs ce

matin,alors qu’ils ont été irré-

prochables depuis la reprise de

l’entraînement, le 1erjuillet ( lire

aussi ci-contre )?Quelles seront

les ambitions marseillaisesla

saison prochaine?L’engage-

ment de Diawara, Niang et Ha-

nouna peut-ilêtre remis en

question par cette rétrograda-

tion?

Autant d’interrogations qui

sontsans réponse puisquemal-

gré nos multiples sollicitations,

aucunresponsable du club mar-

seillais n’a souhaité s’exprimer

hier.

JérémyTORDJMAN

[email protected]

Lorsqu’ils ontrepris le che-

min de l’entraînement le

1

er

juillet dernier,les protégés

de Farid Fouzari étaient déjà

en pleindoute. National2?Na-

tional3? Il était impossible de

savoirpuisquel’Athlético Mar-

seille n’était pas encore passé

en appel devant la DNCG. Ce

matin, un mois jour pour jour

s’est écoulé et la situation est

claire:leclub marseillais évo-

luera en N3, danslapoule cor-

so-méditerranéenne.Les co-

équipiers de Salimou Mramboi-

ni démarrerontdoncleur cham-

pionnatledimanche 18 août

sur la pelouseduFCCôte

Bleue, quiabouclé le précé-

dent exerciceàla

e

place et af-

fichedegrossesambitions

pour la saisonàvenir.

 Ibnou Ba est toujours là

Fortheureusementpoureux,lesMarseillaisn’ontpaschômé.Ils

se sont préparés comme s’ils devaient reprendre en N2, ce qui ne

sera pas de trop pour bien attaquer le championnat. Le recrute-

ment, lui,ad’ailleurs été rapidement mené avec les arrivées des

ex-Endoumois Patrick Keyoubi, Oualid Orinel et Adama Soumaré,

de l’ancien de la maison Hamady Tamboura de retour après une

saison aux Herbiers ou encore du gardien de but Paul Cattier et du

milieu de terrain Cheikh Bangré, respectivement en provenance

de Jura Sud et Sedan. Quelques joueurs sont égalementencore à

l’essai.Ducôté des départs, plusieurs éléments n’ont pas été

conservés, ou ont souhaité partir de leur plein gré (BenBoina, Ro-

main Lejeune, Kassim Abdallah, Edgar Alexandre, Deniz Erdogan,

Clément Goguey, Mohamed M’Changama, etc...). Le meilleur bu-

teur de N2 de la saison passé, avec 27 réalisations,PapeIbnou Ba,

lui, est toujours là. Et s’il n’a pas marqué contre la réserve de l’OM

en amical ilyaunesemaine (0-0), le Sénégalaisasigné un doublé

faceàMarignane-Gignac mi-juillet (1-6). L’Athlético s’est ensuite

imposé (1-0)àMontpellier, maisaperdu (2-1) sur la pelouse de

Villefranche. Vendredi,c’est face au Stade beaucairois que la pré-

paration estivale se poursuivra (20h, La Martine). Jusque-là,

l’équipedeFarid Fouzariaglobalement répondu présent et affi-

ché un visage compétitif. Resteàsavoir désormais comment la ré-

trogradation quasi-définitive sera digérée...

J.T.

Après une saison 2018/

terminée sur le podium de la

poule A, l’équipe de Nationale

féminine des AIL de Rousset

prépare le prochain exercice

avec quatre nouvelles joueuses.

Ellesremplacent numérique-

ment les départs de Claire Jac-

quet (Smuc) et Naomi Boulay

(Aix-Venelles) qui quittentle

club un an après leur arrivée.

L’effectif possèdedéso rmais

uneplus grande profondeur, ce

qui devrait éviter les problèmes

connus en findesaiso nder-

nièreàcause de différentes bles-

sures.

Le poste de meneuse de jeu

estlepremier concerné

pui squeJulie Phi lippon (Ro-

gnac) rejoint Rousset.Cette me-

neuseexpérimentée de 29 ans

va apporter un bol d’airàl’orga-

nisation du jeu. Un secteuren

diffi cultéenl’absence de Lorah

Gabriel(blessure) l’an dernier.

Julie Philipponamêmeconnu

la Nationale1etNationale 2

sous les couleurs de l’AS Benga-

lis (Marseille) au début de sa

carrière. Désormais, avec les ar-

chèr es, elle devra s’adapter à

un nouvel enviro nnement

après neuf saisons jouées sous

les couleurs de Rognac.

Une autre ex-joueuse de Na-

tionale1et Nationale2dé-

barqueàRousset en la per-

sonne de Lou Machia.Cette ai-

lière polyvalente (postes3et4)

de 28ans vient renforcerl’AIL.

Alors qu’elle évoluaitàLaRo-

chelle en N1, elle avaitmis sa

carrière entre parenthèses pour

le bien de ses études. Désor-

mais roussetaine, elle sera un

vrai facteur X. Si elle parvient à

retrouver le niveau qui était le

sien ilyaquelques années,

l’AIL Rousset sera sans doute

une équipe très sérieuseàsur-

veiller. Deux autres arrivées

sontàcomptabiliser en prove-

nanceduclubdeGrans.Ils’agit

de Laurianne Songue Ndoumb

(intérieure) et de Céline Alvares

(ailière). Si elles étaientàl’éche-

lon inférieur (Prénationale) l’an

passé, ellesont connulaNatio-

nale3par le passéàRennes et

Rognac.Cette expériencede-

vrai tleur permette de se réadap-

ter facilementàceniveau. La

présencedeJulie Philippon

qu’elles ont côtoyéeàRognac

devrait également les aider.

C’est donc un recrutement am-

bitieux qu’affiche l’AIL Rousset,

aveclafermeintention de s’ins-

taller parmiles outsiders de

cette Nationale 3.

Julien MAUPLAT

Le padel au plus près des entreprises

Arrivé cet été pour remplacer Léon Galli et Didier Camizuli sur le banc de touche de l’Athlético,

Farid Fouzari se retrouve pour l’instantàlatête d’une équipe de National 3. / PHOTO L.H.

Mouloud Meghezel et

ses partenaires ont été plutôt

performants depuis le début

de leur préparation estivale.

/ PHOTO LIONELHADJADJ

L’Athlético reste en National 3

FOOTBALLRétrogradé par la DNCG, le club marseillaisavusasanction confirmée par le CNOSF. Un coup dur

BASKET NATIONALE3FÉMININE

L’été studieux de Rousset

Sports Région

PROVENCE TENNIS

Le club enregistreles arrivées de Lou Machia et Céline Alvares. / PHOTOSDR

EN ATTENDANT...

Ils ont fait "comme si"...

Il ne reste plus qu’un

seulrecourspossible

pourespérerévoluer

en National2la saison

prochaine:saisir le

Tribunal administratif

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