OuestFrance - 2019-07-27

(C. Jardin) #1
Samedi27 juillet 2019
Sports

Basket-ball


Quentin Ruel : « L’ or était envisageable »


Euro U20.Quentin Ruel et les Bleus ont échouéau pied du podium, la semainedernière,


en Israël. Pour l’espoir choletais, le titre était à portée de main.


Entretien


QuentinRuel, ailier de CholetBasket


Quel est votre regard sur votre
jarcours?
Je ne retiens que du positif. Nous
avons fait de très bons matches de
groupe. Nous nous sommes révé-
lésàcemoment-là.Endemi-finale,
la tâche était vraiment ardue. Israël,
le pays hôte, a été poussé par son
public. Dans une salle remplie, avec
plusieurs milliersde personnes, dès
que tu fais la moindre erreur, il faut
savoir se remobiliser pour ne pas se
laisser envahir par l’ambiance. C’est
une rencontre que nous aurions pu
gagner. Après cette défaite face à Is-
raël, nous étions abattus. Je pense
que cela a plombénotre match pour
la 3 eplace, le lendemain,contre l’Al-
lemagne.


Quel était l’objectif avant le
débutde la compétition?
Nous visions un podium. Mais au fur
et à mesure, en enchaînantles suc-
cès, nous avons commencé à se
dire que la médailled’or était envisa-
geable. Plus les tours passaient,plus
cette ambition devenait concrète.
Quand tu fais un sans-faute en phase
de groupe, puis que tu gagnes le
huitième et le quart, derrière, la
confiance est au beau fixe. Et c’est


peut-être là aussi où nous avons pê-
ché, en demi-finale, face à Israël. Par
excès de confiance.

Qu’est-ce qu’il vous a manqué
pourfaire tomberIsraël?
Nous avons multiplié des petites er-
reurs. Nous n’avons pas su les cor-
riger immédiatement. Nous avons
donc été sanctionnés derrière. En-
suite, nous avons pris l’eau.

Quel a été le discours de
l’entraîneuraprès la rencontre?
Il nous a dit qu’il était très fier de

nous, de notre parcours. Qu’il fallait
rester concentrer car il restait en-
core une médaille à aller chercher.
Qu’il ne fallait pas non plus baisser
la tête car nous avions prouvé à tout
le monde que nous pouvions aller
jusqu’en demi-finale. Pas beaucoup
de monde nous attendait à ce ni-
veau-là. Mais avec l’équipeet le staff,
nous pensions pouvoir aller jusqu’au
bout.

Avez-vous éprouvé des difficultés
à vous remobiliser pourle match
pourla 3eplace?

Oui, complètement. Toute la soirée,
l’équipe avait la tête basse. Une dé-
faite ce n’est jamais facile à encais-
ser, encore plus à ce niveau-là de la
compétition.Pourtouslesjoueursdu
groupe, c’était notre dernière fois en
équipede France jeunes.
C’était la dernière fois que nous
jouions ensemble. Il y avait beau-
coup d’émotion. Nous nous connais-
sons depuis nos premières cam-
pagnes en équipe de France. Cela
remonte à quelques années. Dès
qu’il y avait quelqu’un qui baissait la
tête, qui avait une mauvaise passe, il
y avait toujours un coéquipierpour le
réconforter.

Sur le plan personnel,
queretenez-vous de la
compétition?
J’ai eu pas mal de temps de jeu. L’en-
traîneur m’avait expliqué monrôle.
J’ai essayé de le remplir au mieux. Je
devais tirer loin du panier pour faire
sortir la défense, et ainsi créer des
espaces pour mes coéquipiers. Je
n’étais pas trop dépaysé sur ce rôle-
là. C’est ce que j’ai l’habitude de faire
avec Cholet. Mais j’aurais pu faire
beaucoup mieux. J’aurais pu appor-
ter plus en défense et mettre plus de
shoots.

Recueillipar
EwenRENOU.

Quentin Ruel lors de la défaite face à l’Allemagne, dimanche dernier,

Fiba

Ces choses à savoir sur Bernauer


Amical.Concarneau- Lorient (B), ce samedi(18 h) à Rosporden.Prêté par Rennes, Maxime


Bernauer incarne le présent et l’avenir. Lui dont le parcours n’a pas été tout à fait linéaire.


Il est passé par Lorient...
À Concarneau, la filiation merlu est
un ADN. Maxime Bernauer (22 ans),
lui, n’a quitté le FCL à 11 ans, en
pleine préformation (en 2009), que
parce qu’Hennebont, sa ville natale,
lui paraissait éloignée du seul col-
lège qui lui permettait de satisfaire les
horaires aménagés. Un mal pour un
bien ?« J’ai choisi de signerà l’US
Montagnarde, qui disposait d’une
bonnegénérationdejeunes»,ren-
seigne le néo-Thonier, prêté par le
Stade Rennais pour s’étalonnerdans
le 3eéchelonfrançais.
La suite sort moins des sentiers
battus. Nanti d’un potentiel qui sau-
tait aux yeux, le jeune Morbihannais
poussa les portes du pôle de Ploufra-
gan, où il partagea la chambre avec
Théo Lagadec et Thibaud Quéméré,
qu’il retrouve cette saison à l’USC.
Avant de taper dans l’œil avisé de Pa-
trick Rampillon,en 2013. Et de deve-
nir Rouge et Noir.


Ses aïeuls ont fait le mur...
À la lecture du patronyme, pas de
suspense. Même si le néo-Thonier
est Breton de naissance et de cœur,
ses racines le rapprochent des ci-
gognes alsaciennes.« Toute ma fa-
mille est de Mulhouse », glisse-t-il,
en omettant presque de préciser que
celle-ci, qui dispose logiquement
d’aïeuls allemands (il existe une rue
Bernauer, jadis parallèle... au mur
de Berlin !), a fourni quelques noms
pour la postérité. Myriam Bernauer
(24 sélections, 2 buts), sa tante, a été


internationale française aux confins
des années 1980-1990.
Pascal Bernauer, son oncle, a par-
tagé de près ou de loin le quotidien
d’Arsène Wenger à Strasbourg (D
puis D1), avant de clore une carrière
modeste à Sedan(D2).« Et je n’ou-
blie pas monpère, qui a été cham-
pion de Francede gymnastique...»

Il a été coéquipierde Kylian
Mbappé
Certes, ce ne fut que le temps d’un
très modeste volet amicalde l’équipe
de France U17, face à l’Ukraine (0-
0), en 2014. Pour Maxime Bernauer,
c’est le clin d’œil d’un parcours

jusqu’ici linéaire, qui l’a vu enfiler le
brassard de capitaine des Bleus en
U16 (13 sélections).
Le tout avant une rupture du liga-
mentantérieur du genou, en février
2015, lors d’une journée de cham-
pionnat U19 à Laval, que Bernauer
ne peut juger que sous l’angle du
« coupd’arrêt. On ne saurajamais
de quoiaurait pu être faite la suite
immédiate, mais j’étais en pleine
bourre.»La preuve ?« Une semaine
avant, je suis dans la pré-liste pour
l’Euro 2015 U17 », raflé par les
Bleuets, dans le sillage d’une énième
génération dorée (Mbappé, Ikoné...).

Le « protégé » de Julien Stéphan
A posteriori, le fait de se réclamerdu
coach rennais et de son parcours as-
censionnelpeut relever de l’opportu-
nisme. Pour « Berno », pourtant, il y a
du vrai.« En 2eannéeU17, je me suis
installéchez les U19. Il m’a un peu
pris sous son aile,assure le Concar-
nois.Il a été très présent quandj’ai
été blessé. Humainement, je n’en ai
pas vu deuxcommelui. »
Concrètement,l’hommefort des
Rouge et Noir a bâti le profil inter-
changeable du Breton-Alsacien. La
mue de Bernauer du poste de latéral
droit, occupé lors de la saison 2016-
2017 (celledutitrerennaisenN2)
à celui de milieu récupérateur, c’est
Stéphan! À l’USC, il faudra voir, mais
il est tout sauf impossible, à l’instar
du match face à Lorient (défaite 2-0),
que Benoît Cauet le fasse évoluer
plus haut.

Il avait déjà croisé Cauet...
... même si la mémoire du coach
thonier avait zappé le rendez-vous,
du côté du tournoi de Monaco, il y a
quelques années. Le dépositaire du
banc concarnois drivait alors les U
de l’Inter Milan. Bilan des courses :
« il nous avait battus 1-0 », rit Ber-
nauer, déjà rencardé (on le dit bouli-
miquede références) sur le pedigree
de celui qui sera son futur coach.
« Avec sa culture de jeu à l’italienne,
il va beaucoupm’apporter. »Et tant
pis pour l’Alsace!

JérémyPROUX.

Maxime Bernauer va connaître un nouveau challenge à Concarneau.

Clément

Le Calve / Ouest-France

Football


Vincent : « Rien n’est impossible »


Ligue 2.Le capitaine de la saison passée, du Mans FC revient
sur la montée et sur cette Ligue 2 qu’il a déjà connue.

Entretien
Avec StéphaneVincent
Capitaine du Mans FC

Quel est votre sentimentsur
votre retour en Ligue2?
C’est un sentiment de fierté avant
tout, car c’est le statut professionnel.
Jepensequec’estcequetousles
joueurs recherchent avant tout. Le
chemina été semé d’embûches car
j’ai pas mal évolué en National, j’ai
joué en Ligue 2 à 21 ou 22 ans. Ça
remonte à dix ans et c’est vrai que re-
trouver le mondeprofessionnel,c’est
exceptionnel. Pour être franc avec
vous, quand Mamadou Soro à mar-
quer le but contre le Gazélec, on s’est
regardé avec Alex (Vardin) et deux
trois anciens et il y a des larmes qui
ontcoulé.C’estdirel’émotionqu’on
a ressenti à ce moment-là. C’est un
cheminparcouru qui est beau, je n’ai
jamais rien lâché, donc je suis heu-
reux pour ça.

Vous auriez pensé qu’un jourle
clubremonterait chez les pros?
(Il hésite)... Dans l’immédiat non,
je ne pensais pas qu’on allait mon-
ter aussi rapidement. Après dans le
football rien n’est impossible et on ne
s’interdit rien, doncc’est vrai que les
montées successives ont permis cet
état d’esprit. Le président à tendance
à dire que la meilleure façon d’aller
vite, c’est de prendre son temps. Mal-
gré tout, on a quandmêmeété assez
rapide.

Quels souvenirs gardez-vous
de ce passage en Ligue2 à
Gueugnon?
C’était un championnat âpre,

physiquementc’était assez costaud.
Il y avait des belles équipes comme
Nantes et le Havre à l’époque. Il y
avait vraimentde bons joueurs et de
ce que j’ai pu voir à présent, ça reste
encore cohérent.

À quelleambiancevous
attendez-vous au MMArena?
Ça fait 3 ans que je suis là et je vous
avouerais que d’années en années
les tribunes étaient de plus en plus
garnies. Et on a bien vu que pour les
affiches, nos supporters ont toujours
répondu présents, doncon s’attend
à une ambiance chaude car nos sup-
porters savent donnerde la voix. Et il
y aura égalementles supporters len-
sois, car je sais qu’en déplacement
ils viennentnombreux aussi.

Recueillipar
QuentinCARUDEL.

Le capitaine manceau Stéphane
Vincent a hâte de rejouer dans un
championnatqu’il a déjà connu il y a
une dizaine d’années.

Dominique

Breugnot

Canoë-kayak


Louveau/Busson, vice-champions de France


Championnatsde Franceà Longeville-Lès-Metz.Le Mayennais Alex Louveau


a remis le couvert cette annéeen canoëbiplace (C2) en se couvrant d’argent.


Le Mayennais Alex Louveau visait
deux podiums, un en monoplace
(C1) et le doublé en C2. Il est revenu
avec une médailled’argent en canoë
biplace avec son copain de club, Flo-
rian Busson« nous sommes hyper-
contentsmême si on s’y attendait
un peu car nous défendions notre
statut de vice-champions de France
en C2. Nous avons respecté le pro-
jet mêmesi nous visions clairement
le titre ». Commel’an dernier, ils re-
trouvaient la paire Messine qui leur
avait déjà volé la vedette pour le titre
National.Les Mayennais y croyaient,
au bénéfice d’une manche parfaite,
tout était bien parti« mais ils se font
enlever une pénalité par le jury et
nous passentdevant, c’est toujours
un peu frustrant».


Engagé en C1 et une chance de
médaille, le jeune Chatillonnais ratait
sa demi-finale« ce fut compliqué,
et cela manquait de vagues pour
moi, cela ne poussait pas assez »

un débit qui convenait mieux aux
grands gabarits, plus puissants« je
suis un peu déçuquandmême». Il
se classe 31e.
Les autres Mayennais engagés en
C2, Tom Marchand et RomainMar-
gerie avaient toutes les cartes en
mainpour monter sur la boîte. Au-
teurs du 2etemps en demi-finale, ils
finissaient au pied du podium, à la
4 eplace en finale« nous avons réa-
lisé une bellemanchemais il y avait
plus fort que nous cette année ».
Cadets première année, Ils seront les
grandissimes favoris l’an prochain.
La route de Tom Marchands’est éga-
lementarrêtée en demi-finale en C1,
qui termine dans le top 30« je me
suis pris 50 pointsde pénalités sur
une porte, c’est logique».

Louveau et Busson de nouveau
vice-championsde France de C2.

Golf


Qui pour succéder à Maxime Bourzicot?


Coupede FranceOpen de Long drive.Peu connueen France,
la disciplinesera à l’honneur ce week-end à La Corbinais.

Eric Houballah,championdu monde
Senior2014, champion d’Europe
2013 et professeur au golf de la Cor-
binais de Saint-Michel-de-Plélan,
est organisateur de cet événement.
Cette compétition, qui consiste à en-
voyer la balle le plus loin possible,
sertdesupportàlaCoupedeFrance
Open. Cette année, la compétition
s’est internationalisée, comme le
précise Eric Houballah.« Plusieurs
grands noms de cette disciplinese-
ront présents, comme l’Américain
Lynn Ray, 7eaux championnatsdu
monde et qui a plusieurs records
à son actif. Il y auraaussi des An-
glais, des Finlandais et des Suédois
tel qu’Andreas Persson,qui a déjà
réalisé 410 mètres. »Côté français,
le Toulousain Maxime Bourzicot,
vainqueur de l’édition précédente,
remettra son titre en jeu : ses 388
mètres réalisés l’an dernier suffiront-
ils de nouveau à s’octroyer le titre?
Allan Willmott, finaliste l’an dernier ou
encore Fabien Trillard, troisième de
la première compétition à Saint-Mi-
chel, seront également là.« Les éli-
minatoires pourles amateurs débu-
teront avec l’attribution des points
aux meilleures performances de

chacun. Ceux qui auront accu-
muléle plus de points se qualifie-
ront pour le Top 8, qui se jouera
dimanche, en match-play, en trois
manches gagnantes. »Les joueurs
de long drive devront alorstenter
d’approcher, voire dépasser les 380
mètres, distance que le futur lauréat
devrait atteindre.

Pratique.Aujourd’hui : qualifica-
tions amateurs toutes catégories
dès 14 h 30.Dimanche:phases
de poules et éliminatoires top 16
dès 9 h ; match-play top 8 et finale
à partir de 14 h. Renseignements et
inscriptions auprès d’Eric Houballah
(06 27 95 63 44) ou du golf de Dinan
La Corbinais (02 96 27 64 81).

Maxime Bourzicot.

Philippe

Josselin

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Tiragedu 27-28 juillet 2019:

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