Beauté 212
Dans la salle de bain de
Marie Marot C’est dans cet espace,
qu’elle aime très organisé, que la créatrice
de chemises prend soin de sa peau et de son
sommeil. Elle nous raconte.
Par Aurélie Lambillon — Photos Elise Toïdé
« Cette pièce incarne une sorte de sécurité »
Je passe peu de temps dans ma salle de bain. J’aime
bien y être et m’y préparer, mais je vais à l’essentiel.
Elle incarne une sorte de sécurité car tout y est très
codé. Mes rituels sont quasiment toujours les mêmes.
Je sais exactement où sont mes produits et ce que je
vais mettre sur ma peau. Ça me rassure aussi que les
quatre ou cinq crèmes que j’utilise au quotidien
soient sorties – surtout quand les packagings sont
sobres et beaux. Ainsi je suis sûre de ne rien oublier.
Pour le reste, je déteste le bordel. Je ne suis pas le
genre de fille qui sort le sèche-cheveux encore bran-
ché. À la japonaise, je cache tout dans des placards. Si
je vois trop de choses, j’angoisse, je me sens mal.
« J’ai ce réflexe d’examiner mes yeux,
mes cheveux »
Lève-tôt, j’y entre le matin vers 7 heures. Je me lave les
mains et me pose la question : « Je me regarde ou
pas? » Très vite, je suis devant le miroir. J’ai ce réflexe,
même bref, d’examiner mes yeux, mes cheveux. Puis
je mets une crème hydratante ou je fais un masque. J’ai
une peau assez fragile, sèche et un peu tendue au
réveil. Je fais donc beaucoup de masques, parfois
même avec ma crème Cicalfate d’Avène. Elle me suit
depuis l’enfance pour apaiser les rougeurs, sur le
visage et le corps. J’ai une bonne nature de cheveux. Je
les lave tous les trois jours avec le Shampooing Crème
Moelle de Bambou de Leonor Greyl, puis je finis avec
le vinaigre de brillance de Furterer. Pour un coup de
boost, je garde toute la nuit sous une charlotte l’huile
génialissime d’Hervé Herau Essence de soin. Mes che-
veux sont longs mais j’évite les démêlants. Je leur pré-
fère un peigne en corne et des brosses en poils de
sanglier.